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Une fois identifiés, les premiers bénéficiaires, au titre de ce volet lié à l'appui à la création d'entreprises, ont reçu, pour chaque projet éligible, une subvention de 20 000 DH, débloquée une fois l'entreprise créée, pour le renforcement des fonds propres et donc le financement des dépenses de démarrage de l'activité. Il s'agit en fait de projets préalablement accompagnés par la Fondation du jeune entrepreneur et retenus pour bénéficier des crédits bancaires du CAM accordés à un taux préférentiel de 7%. Les 25 projets concernés par cette première opération ont bénéficié depuis mars 2011 de l'assistance du FJE pour l'élaboration des plans d'affaires et des dossiers de crédit à soumettre au CAM. Ces projets localisés à Khouribga, Oued Zem, Boujaad et Ben Guérir créeront 102 emplois pour un investissement global de 3 millions de dirhams (1,98 MDH pour Benguerir et 1,07 MDH pour Khouribga).
Les secteurs concernés par ces projets sont diversifiés et vont de l'agriculture à la petite industrie et aux services. Il est noter aussi que ces projets ont été examinés par les commissions locales et ont été sélectionnés selon les critères d'éligibilité d'usage.
Dans les semaines à venir, les trois partenaires examineront d'autres projets et les nouveaux bénéficiaires seront dévoilés. «Aujourd'hui, on fête la première génération de jeunes entrepreneurs. Il y en a encore. On a dans le pipe une soixantaine de projets», a avancé Rida Lamrini, président de FJE, qui a souhaité à l'occasion que cette opération soit généralisée à travers le pays pour bénéficier à un plus grand nombre de jeunes porteurs de projets. En tous cas, les trois partenaires ont manifesté leurs engagements pour accompagner les jeunes entrepreneurs, surtout dans les périodes difficiles. «Le parapluie financier doit être là quand il pleut aussi», a promis Tarik Sijilmassi, président du CAM.
Une manière de rassurer ces jeunes sur leur sort, même dans les cycles de déclin de leurs activités. Une promesse que même le directeur général du groupe phosphatier a confirmée. «Il y aura des moments de succès et des périodes difficiles. On sera à vos côtés même durant ces périodes». Par ailleurs, en plus de la contribution au financement et aux frais d'accompagnement des porteurs de projets éligibles, l'OCP prend en charge la totalité des coûts de formation des candidats avec une bourse allouée à chaque candidat pouvant atteindre 2.000 DH. Deux volets du programme OCP Skills qui ont coûté à l'OCP plus de 400 millions de dirhams.
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