vendredi 30 septembre 2011

Partenariat à grande vitesse

Le lancement des travaux du TGV par le roi Mohammed VI et le Président Nicolas Sarkozy donne un ordre de grandeur du partenariat initié entre les deux pays. En effet, le partenariat économique entre le Maroc et la France est un cas d’école. Vis-à-vis du Maroc, la France est le premier client et le premier fournisseur, un rang auquel les Français sont fort attachés. Marocains et Français ont parfaitement su tisser une relation win-win et ce n’est un secret pour personne que le Maroc constitue à la fois un partenaire-modèle de longue date, un relais politique incontournable en Afrique et, bien sûr, un exemple à encourager et à soutenir en matière démocratique. En somme, il s'agit d'une relation nord-sud exemplaire et bien enracinée. Le projet, lancé hier en grande pompe, en est l’incarnation. Faut-il rappeler que si le TGV est désormais une réalité au Maroc, c’est en grande partie grâce à la France, qui n’a pas hésité à apporter à la fois l’expertise technique et les fonds nécessaires à cet investissement? Il ne faut pas perdre de vue que ce projet mobilise tout de même une bagatelle de 20 milliards de dirhams. C'est un budget difficile à lever en ces temps de crise, sans le concours d’un allié de taille tel que la France. C'est là un joli coup, à la fois en termes d’image, puisque ce sera le premier TGV du continent, mais aussi sur le plan concurrentiel et régional. Grâce à cette infrastructure, le royaume joue encore mieux la carte de la proximité et l’accessibilité. Les retombées sur les investissements du royaume seront à coup sûr palpables et la région du nord sera érigée en un vrai pôle de développement, exactement le rôle auquel toutes les stratégies mises en place jusque-là la prédestinent.
http://www.lesechos.ma/

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