Il ouvrira ses portes le 6 avril 2012. Un taux d'occupation de 50 à 70% visé pour un retour sur investissement qui ne dépasse pas 7 ans.
La gestion est confiée au groupe allemand Oetker
Il est vrai qu’une fois franchie la porte de ce palais de 40 clés (suites et villas) qui a coûté 550 MDH et occupé 800 personnes durant six ans, on ne sait plus si l’on est dans la ville ocre ou ailleurs, tant l’ambiance est particulière. Le visiteur est d’abord subjugué par l’étendue de son parc de 5 hectares au milieu d’arbres séculaires et des bassins d’eau et lacs qui occupent 1,5 ha. La décoration est moderne mais sobre et épurée. Elle est choisie pour «démystifier l’hôtellerie», explique le propriétaire, visiblement imprégné de la philosophie asiatique jusqu’au choix du nom de son établissement dont le nom, Namaskar, veut dire «j’accueille votre âme…». Et le business dans tout cela ? Le promoteur, qui a fait fortune dans le transport et la logistique en Afrique subsaharienne, dit que son établissement va créer son propre positionnement au milieu des grandes enseignes de luxe en accueillant une clientèle de marque. Avec un taux de remplissage visé de 50 à 70%, l’investissement sera, estime-t-on, rentabilisé sur une période de 5 à 7 ans. Pour cela, l’établissement qui emploie 200 personnes est confié en gestion au groupe allemand Oetker, mais le contrat est quelque peu particulier puisque M. Soulier continuera de veiller au grain.
Le groupe allemand gère une collection d’hôtels de luxe comprenant les Bristol Paris et Abu Dhabi, Brenners Park à Baden-Baden, l’hôtel du Cap Eden Roc à Antibes sur la Côte d’Azur et le Château Saint Martin à Vence. Il ne s’agit pas là d’une chaîne, mais bien d’une collection puisque chaque établissement a son propre cachet. Le Palais Namaskar est le premier en Afrique géré par l’enseigne Oetker.
Mohamed Moujahid. La Vie éco
www.lavieeco.com
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2011-12-26
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