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Les travaux de l'atelier du Réseau africain des femmes de la pêche (RAFEP) sur les techniques de transformation et la gestion de la qualité et de l'hygiène des produits de la pêche, ont pris fin mercredi à Marrakech, avec la participation de 30 femmes appartenant à 18 pays africains.
Cet atelier, de trois jours, est le fruit d'une collaboration entre la Conférence ministérielle pour la coopération halieutique entre les Etats africains riverains de l'Océan Atlantique (COMHAFAT), le Réseau sur les Politiques de Pêche en Afrique de l'Ouest (REPAO) et l'Unité Genre et Développement du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime.
Les participantes à ce conclave ont été unanimes à souligner l'impératif d'une accentuation des efforts pour l'amélioration de la qualité et de l'hygiène, qu'elles considèrent, comme condition sine qua non pour la valorisation des produits de la mer et le développement du secteur de la pêche.
Elles ont, en outre, souligné le besoin pressant de promouvoir la formation des femmes dans ces domaines afin de faciliter leur intégration à tous les niveaux de la filière, et de garantir la valorisation des produits de la pêche et ce, à travers le renforcement de l'accès à de nouveaux marchés, estimant que toutes ces mesures ne peuvent qu'améliorer les conditions de travail ainsi que les revenus de ces femmes.
Les participantes ont mis en avant également le rôle que pourrait jouer le RAFEP dans la promotion et le développement du secteur halieutique dans les pays Africains, se félicitant de l'organisation de ce genre de rencontre à même de servir de plateforme pour un échange de connaissances et un partage des expériences et expertises réussies dans ce domaine.
"Les femmes africaines de la pêche ont un rôle important à jouer en matière de valorisation et de respect des normes en vigueur dans ce secteur", ont-elles dit, réitérant leur détermination à oeuvrer en vue de relever un certain nombre de défis liés, entre autres, aux obstacles non tarifaires et la salubrité des produits pour un meilleur accès aux marchés internationaux et une augmentation de la consommation interne.
Par la même occasion, le ministre namibien de la pêche et des ressources maritimes, M. Bernhard Esau, a visité cet atelier de travail pour s'enquérir du bon déroulement de la formation.
Il a dans ce cadre, donné un aperçu global sur le secteur de la pêche en Namibie, tout en mettant en avant le rôle crucial que jouent les femmes dans le développement de ce secteur.
M. Esau a fait part aussi de l'engagement des femmes namibiennes de la pêche à prendre part au RAFEP pour bénéficier de l'ensemble des actions que mène ce réseau.
A noter que cet atelier a été marqué par la participation des représentantes du réseau de 18 Etats Membres de la COMHAFAT ainsi que son Secrétariat Exécutif et le Japon.
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