L'organisation patronale a constaté, hier, lors d'une conférence de presse, que les familles détiennent en général plusieurs sociétés qui sont gérées de manière diverse. En se réunissant, elles pourraient former une synergie des flux financiers, quitte à ouvrir la brèche à de nouveaux investisseurs pour améliorer leur capacité d’investissement.
“Aujourd’hui, il est temps de permettre aux entreprises familiales de se réunir sous forme de holding en leur favorisant la démarche réglementaire et fiscale, de la même manière qu’il a été procédé au niveau des scissions l’année dernière.”
MOHAMED HORANI, PRÉSIDENT DE LA CGEM
Le problème rencontré par les familles, explique Horani, est que “quand elles veulent réunir leurs différentes sociétés sous forme de holding, elles se trouvent confrontées à des sommes exorbitantes d’impôts et taxes à payer, alors qu’elles ne détiennent pas les flux nécessaires pour aller au bout de leur démarche”.
Le patronat propose la mise en place d'une fiscalité incitative à même de relancer davantage les opérations de restructuration des entreprises et groupes marocains par voie d'apport de titres, en reportant le paiement de l'impôt au moment de la cession desdits titres ayant fait l'objet d'apport. “Cela ne coûterait rien à l'Etat, il l'a déjà fait l'année dernière pour les opérations de scissions, et l'expérience a montré que cette démarche est de loin très rentable”, souligne Mohamed Horani.
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