Afrique: optimiser nos industries extractives pour une croissance durable

• Lundi, 20 janvier 2014 09:48
• Face à la forte demande mondiale de ses ressources minières et extractives, l’Afrique a entre ses mains une autre occasion de pouvoir arriver au développement socio-économique voire politique.
  Le secteur minier africain a la base de nombreux conflits est ce grand inconnu n’intègre pas encore suffisamment la diversité de notre économie pour réaliser ses objectifs propres de développement. L’exploitation équitable et optimale des ressources minières est désormais voulue comme le gage d’une croissance durable et d’un développement socio-économique en Afrique.
  
  La vallée du Rift la manne d’or ; un grand potentiel géothermique inévalué.
  Connues sous le nom de carburants fossiles le pétrole le gaz et le charbon font partie du vaste potentiel de biomasse et de biocarburants (éthanol biodiésel) que l’on retrouve dans les tropiques. Un grand potentiel géothermique demeure inévalué. Vrai dommage ! En effet la majorité des minerais en Afrique sont exportés sous la forme de minerais concentrés ou métalliques sans véritable valeur ajoutée. A ceci il faudrait également relever l’énorme potentiel hydroélectrique (Inga 45GW et la Rivière Congo 200GW)

  présents tout le long de la Grande Vallée africaine du Rift. Le Groupe Technique d’Experts mis en place conjointement par l’Union africaine (UA) et la CEA a permis de renforcer l’urgence de l’application des résolutions de la Vison Minière de l’Afrique (VMA). Les leçons tirées de l’expérience de l’occident suggère de partager une vision stratégique commune délibérée et anticipée d’une action collective conduite par le gouvernement des interventions en temps utile et la coordination des intérêts communautaires public-privé à tous les niveaux. Objectif : réaliser sur la base d’une cartographie minière à jour au niveau continental une stratégie de développement et d’industrialisation fondée sur les ressources.
  
  Des contraintes majeures au niveau infrastructurel.
  La réalisation de l’énorme potentiel en ressources de l’Afrique passe par la résolution des contraintes infrastructurelles. La liste est longue des mesures qui ont été prises depuis 2009 pour pouvoir optimiser les ressources minières du continent. Le problème réside essentiellement dans la formulation et la mise en œuvre de stratégies d’industrialisation efficaces. Il est avéré qu’une stratégie d’industrialisation et de développement de l’Afrique qui ne se repose pas sur l’utilisation durable des énormes ressources donnerait difficilement les résultats escomptés. Ce n’est pourtant pas une nouveauté ! La vision selon laquelle les ressources minières pourraient stimuler la modernisation de l’Afrique transparaît dans de nombreux plans et stratégies de développement en Afrique aux niveaux national et régional : le Plan d’Action de Lagos le Programme Sectoriel Minier de la SADC le Chapitre Minier du NEPAD le Partenariat Minier Africain etc. Auxquels il faut ajouter toutes les initiatives prises dans le cadre du processus d’élaboration de la Vision du Régime Minier de l’Afrique d’ici à 2050. Prenons le cas d’exemple de la Vision Yaoundé sur les activités minières artisanales à petite échelle pour "contribuer à réduire durablement la pauvreté et améliorer les moyens de subsistance des communautés artisanales et à petite échelle dans les pays d'Afrique d'ici à l'an 2015." Aujourd’hui où en sommes-nous ? L’on conviendra que la majorité de ces plans et stratégies sont ambitieux et n’ont pas toujours intégrés l’infrastructurel.
  
  A la clé l’optimisation des ressources naturelles…
  Utilisation durable des ressources naturelles combinée à des actions anticipées et délibérées des gouvernements. Les dynamiques externes et internes actionnées par les Etats Membres seraient nécessaires entre autres à mettre en place des infrastructures (routes projets énergétiques et hydrauliques réseaux de Télécommunications) ; développer des ressources humaines et acquérir de compétences dans le secteur d’encourager soutenir les petites et moyennes entreprises afin de les intégrer à la chaîne de production; d’exploiter le Partenariat Privé Public (PPP). Les besoins infrastructurels (physiques et sociales) de l’Afrique sont tellement importants qu’ils ne peuvent être réalisés dans un délai raisonnable sans une véritable contribution du secteur privé.
  
  En perspective viser le concret...
  L’absence de capitaux humains physiques et institutionnels de connaissance ainsi que des limites en matière de gouvernance des systèmes d’innovation insuffisants rendent quasi impossibles la transformation des ressources minières en moyens de développement des économies. Nombre des projets de développement minier pour l’Afrique se sont avérés être de gros consommateurs de capitaux dépendant d’intrants Etrangers et ont pour la plupart échoué étant donné le faible niveau des infrastructures de développement des impératifs du marché et du manque de connaissance dont souffraient les pays bénéficiaires.
  
  Eddy Patrick Donkeng 237online.com

Programme européen pour des jeunes maghrébins : Une petite opportunité pour les entrepreneurs

L’Agence pour la Coopération internationale et le développement local en Méditerranée (ACIM) dont le siège est basée à Marseille lance un appel à candidatures pour sélectionner les porteurs de projets qui pourront bénéficier d’un accompagnement pour la création de leur entreprise en Algérie, Maroc et Tunisie.

PUBLIE LE : 25-01-2014 | 0:00-
http://www.elmoudjahid.com/

Un plan d’aide à la création d’entreprise pour les étudiants libanais expatriés en France

21-01-2014 | par C. N. | source: IRD

L’Institut de recherche pour le développement (IRD), un établissement public français spécialisé dans la recherche sur la coopération économique et sociale avec les pays en développement, a lancé, début décembre, la procédure d’inscription à la troisième édition de son Programme d’aide à la création d’entreprises innovantes en Méditerranée (PACEIM). Ce programme vise à permettre aux étudiants originaires de quatre pays méditerranéens (Algérie, Liban, Maroc, Tunisie) et diplômés en France, de créer une entreprise technologique ou innovante dans leur pays d’origine dans le cadre d’un accord avec des incubateurs locaux.

Conduit en partenariat avec Berytech pour le volet libanais, ce programme de co-incubation de quinze mois prévoit un appui logistique, technologique et financier comportant notamment l’offre de services traditionnellement mis à disposition par l’incubateur libanais à ses locataires, une phase d’accélération comportant un appui technique (prototypage, montage du plan d’affaires etc.) et surtout une aide pécuniaire pouvant aller jusqu’à 35 000 € en fonction du type de projet.

Les étudiants Libanais résidant actuellement en France et souhaitant bénéficier de ce dispositif peuvent faire acte de candidature jusqu’au 14 février prochain.

http://www.lecommercedulevant.com/