lundi 28 mars 2011

Marrakech, paysage urbain des plus exotiques au monde (The Independent)


S'étalant sur une plaine rougeâtre ornée de splendides minarets et positionnée en contraste avec les monts de l'Atlas, Marrakech est certainement l'un des paysages urbains les plus exotiques au monde, écrit samedi le quotidien britannique, The Independent.
"Tel est le beau tableau que représente la ville ocre vue du ciel. Une fois sur terre, il est préférable d'entamer l'exploration de Marrakech depuis le fameux Jamaa El Fna", recommande l'auteur qui emmène le lecteur dans un somptueux voyage dans la ville et ses alentours.
Jamaa El Fna, la place fortifiée de l'ancienne médina, s'apparente à un vaste espace théâtral plutôt qu'à autre chose, où les fables des conteurs berbères se mélangent avec les chants des musiciens, et où s'enchevêtrent les activités des apothicaires avec celles des dentistes à la traditionnelle et des charmeurs de serpents.
C'est également là, dans cet ancien espace, que s'emmêlent les senteurs des différents mets marocains, créant une atmosphère totalement "intemporelle".
Les vendeurs d'eau et les habits aux couleurs vives, rappellent la raison pour laquelle Marrakech a été érigée. Il y a près de mille ans, rappelle l'auteur, les Almoravides avaient inventé un ingénieux mécanisme qui sert à ramener l'eau des montagnes de l'Atlas à travers des canaux souterrains vers les plaines fertiles, mais arides, de Marrakech. C'est ainsi que Marrakech fut créée.
Un court voyage en hélicoptère, et voilà qu'on se retrouve au milieu du désert, dans une oasis berbère. A seulement 15 minutes de la ville ocre, un espace lunaire, un horizon sans bornes, et un silence merveilleux, le paysage donne l'impression qu'on est dans un autre monde, décrit l'auteur.
Une fois de retour dans la ville, l'auteur invite à savourer les autres merveilles de Marrakech. L'élégant minaret de la mosquée Koutoubia surplombe la ville telle la Tour Eifel domine Paris.
La nuit tombée, le minaret est illuminé de l'intérieur. Il prend ainsi les allures d'une lampe marocaine traditionnelle, offrant un tableau tout à fait fascinant.
Autre joyau de la ville ocre, c'est la Medersa de Ben Youssef, un endroit serein qui n'a d'égal que le merveilleux labyrinthe de souks qui sépare l'école coranique de Jamaa El Fna.
La publication n'a pas manqué de souligner que les joyaux de Marrakech deviennent plus accessibles de Londres avec le lancement, dès la semaine prochaine, de nouveaux vols des compagnies aériennes britanniques, Ryanair, BMI et British Airways.
MAP

Plus de 359 millions de dollars de l'UE pour promouvoir la pêche dans la région ACP


Plus de 359 millions de dollars ont été alloués par l'Union européenne pour mettre en ?uvre 32 projets nationaux et régionaux de pêches dans la région d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP), a affirmé vendredi à Kisumu (400 km de Nairobi) un expert de l'UE dans le domaine de la pêche, John Purvis.
Intervenant lors d'une rencontre internationale sur la gestion du secteur de la pêche dan la région, Purvis a exprimé son optimisme que les fonds alloués pour ces projets vitaux stimuleraient les investissements et la croissance dans le secteur s'ils sont bien utilisés dans les délais prévus.
"Nous voulons explorer les divers défis et expériences et suivre une approche participative à travers laquelle les pays de l'ACP soient impliqués dans l'identification, la formulation, la mise en ?uvre, le suivi et l'évaluation des projets", a-t-il déclaré.
Lors de cette rencontre, les experts provenant des pays de l'ACP se sont penchés sur les défis qu'affronte le secteur et les moyens devant permettre de soutenir la gestion de la pêche, à travers le partage des expériences et des informations.
Ils ont également souligné que le programme quinquennal baptisé "ACP-Fish II" veillera à ce que les ressources halieutiques dans les eaux relevant de la compétence de ces pays soient exploitées de manière durable. Le projet ACP- Fish II a été élaboré pour contribuer à la gestion durable et équitable de l'industrie de la pêche, à la réduction de la pauvreté et l'amélioration de la sécurité alimentaire dans la région.
L'expert de l'UE a indiqué que le projet vise à concevoir des politiques des pêches et des plans de gestion, afin d'assurer une utilisation durable des ressources halieutiques et le développement des activités à grande valeur ajoutée dans le secteur.
MAP

Un groupe turc veut construire au Maroc une usine de traitement de charbon


Une délégation économique du secteur de l'industrie charbonnière turque, se rendra du 27 au 30 mars courant au Maroc pour prospecter le marché national et s'informer de près des opportunités d'investissement offertes par le Royaume dans ce domaine.
Cette visite s'inscrit dans le cadre des démarches préliminaires menées par le groupe turc ENISA-Energie dans la perspective de la construction au Maroc d'une usine de traitement de charbon au sein d'un port dédié, apprend-on auprès du conseiller économique de l'ambassade du Maroc en Turquie.
Composé de dirigeants du groupe turc ENISA, notamment le président de ENISA-Energie, la délégation devrait avoir des entretiens à Rabat avec des responsables du ministère de l'Equipement et des Transports et de celui de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement avant de se rendre à Casablanca où elle devrait rencontrer des responsables de l'Office national de l'Electricité (ONE) et de Jorf Lasfar.
Le groupe turc, qui possède plusieurs mines de charbon et des usines de traitement en Turquie et à l'étranger, notamment en Chine et en Afrique du Sud, compte faire du Maroc un hub pour la distribution du charbon dans le pourtour Méditerranéen, précise-t-on de même source.
Conduite par le président de ENISA-Energie, M. Nurol Saricicek, la délégation turque comprend également le directeur adjoint du groupe, M. Yavuz Tasdelen, le président de la compagnie Torbapak (logistique), M. Nurettin Aslan et le directeur général de la compagnie Aksoy Denizcilik (transport), M. Ufuk Aksoy.
MAP

jeudi 24 mars 2011

Strengthening tourism projects



In Meknes-Tafilalet, 2010 is synonymous with recovery of tourism investment with the commissioning of 15 new tourist facilities and the launch of 47 new tourism projects.

The recovery of tourism investment is confirmed in Meknès-Tafilalet. It resulted in the year 2010 with the commissioning of 15 new tourist facilities, totaling an investment of about 1,300,659,233 DH and an additional capacity of 2318 beds and places.
The number of direct jobs generated is estimated at more than 380, according to a recent report from the Regional Delegation of Tourism Meknes-Tafilalet on tourism in the region of Meknès-Tafilalet under the year 2010. And it is the province of Ifrane that drained most of the investments with six projects costing a total of 1,258,459,233 DH. It is followed with three Meknès and two guest houses and lodges Errachidia with a hotel and a guesthouse.Other projects are created in El Hajeb and Midelt.The momentum for this sector should also continue with 47 tourism projects underway throughout the region, with a total investment cost amounting to 481,982,427 DH. These projects should eventually allow the creation of an additional accommodation capacity of 2588 beds and generate some 750 direct jobs. In addition, there are 152 projects under study and / or training with an investment cost exceeding 2,961,722,000 DH.
These projects therefore reflect the region's attractiveness for investors in tourism after years of stagnation. The park tourist accommodation (all types of school) Meknes-Tafilalet has about 144 units with 9,363 classified and read 160 units with 3,712 beds unclassified."It notes with satisfaction the continuing trend towards the diversification of forms of tourist accommodation, particularly those relating to domestic tourism and the rural, which is associated with promising prospects for the development of regional tourism.Similarly, the geographical distribution of projects covering virtually the entire region and particularly the province of Midelt who knows more and more popularity in tourism investment, "says the report of the Regional Delegation of Tourism Meknes-Tafilalet.
Indeed, the guest houses at the head of tourist establishments put into service in the region. This type of accommodation is attracting more and more tourists in search of scenery, comfort and authenticity.It's the same bed & breakfasts, hostels and guest farms nestled the beautiful nature of the Middle Atlas.The same trend was also recorded at the level of investment in progress and those still in the study and who can provide excellent investment opportunities in the region.
The challenge through the development and diversification of tourism options is to strengthen the capacity of tourist expectations of both domestic and international tourists and boost the economy of a region renowned for its environmental benefits and natural.But also the strengthening of hotel infrastructure, creation of recreational areas (restaurants and other gastronomic spaces, etc..) Is as important to the region of Meknès-Tafilalet a preferred destination.
Good performance in tourism in 2010
Tourism activity in the region of Meknès-Tafilalet has experienced during 2010, up 5% of nights, and this compared with the year 2009. The average length of stay remained at 2 days. Meknes has registered an increase of 7% of overnight stays.Errachidia Province and the provinces of Khenifra and Midelt have, meanwhile, recorded respective increases of 9% and 1%. By cons, a slight decrease of tourist nights (-4%) occurred in the province of Ifrane.These positive findings in tourist flows resulting from good performances by the main markets during the year.They confirm the cycle of growth recorded in the region from the year 2002, despite difficult global conditions.The tables and graphs below show the main indicators of tourist activity in the region of Meknès-Tafilalet under the year 2010.




 
MilestonesInvestment Projects
 
Ifrane province has attracted the most investment, with six projects,
 
Three guest houses and two houses in the province of Meknes
 
A hotel and a bed in Errachidia,
 
Other projects are created in El Hajeb and Midelt.

Published: www.lematin.ma 23.03.2011 | 12:54

Nouvel indicateur des caractéristiques du marché monétaire



 
 
 
Bank Al-Maghrib projette de mettre en place une courbe des taux de référence sur le marché de la pension livrée. L'annonce a été faite hier à Rabat par un haut responsable de la Banque centrale, en présence des représentants des principaux établissements financiers.
L'objectif est de «disposer d'un indicateur fiable reflétant les conditions réelles du marché à chaque date de publication ». Ce faisant, BAM entend améliorer la transparence du marché monétaire marocain et enrichir la palette des indicateurs.
 





Jusqu'à présent, le Taux moyen pondéré (TMP) du marché interbancaire en blanc constitue la seule référence monétaire. Il constitue l'objectif opérationnel pour la politique monétaire, sert de référence pour les taux d'intérêt et impacte la partie à court terme de la courbe des taux des bons du Trésor.
Selon Bank Al-Maghrib, il s'est avéré donc nécessaire de « mettre en place un indicateur reflétant les caractéristiques du marché monétaire : référence élargie à d'autres maturités ».
D'autant que le marché de la pension livrée représente plus de 75% des prêts et emprunts à très court terme, et qu'il constitue le principal outil de gestion de la trésorerie des banques et des OPCVM. De plus, il offre l'avantage de la sécurité à travers les titres pris en pension (convention-cadre) et couvre un large éventail de maturités à court terme.
Afin d'assurer le maximum de fiabilité à cet indicateur, BAM juge nécessaire de renseigner correctement le champ correspondant à la catégorie de cédant et de cessionnaire. Ainsi, la publication se fera sur les principales plateformes de données financières utilisées habituellement par Bank Al-Maghrib (site web BKAM, Bloomberg et Reuters). La mise à jour sera quotidienne au lendemain du dénouement des opérations.
Par ailleurs, Bank Al-Maghrib a décidé d'élargir la liste des devises cotées.

La Banque centrale a décidé en effet de « procéder à titre indicatif et uniquement à des fins de référence » à la cotation en milieu de journée, de treize devises principales ou appartenant à des pays avec lesquels le Maroc entretient des relations commerciales significatives.
Les 13 devises concernées par cette décision sont celles des pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine), ainsi que celles de l'Australie et de l'Afrique du Sud.
Sont concernées également les devises des pays avec lesquels le Maroc a conclu des accords de libre-échange (Egypte, Turquie, Jordanie, Tunisie) ainsi que les devises actuellement cotées en billets de banque et non en virement (riyal qatari, dinar bahreïni et du riyal omanais). La liste englobera aussi le franc CFA (communauté financière africaine) eu égard à l'intérêt grandissant des opérateurs marocains à cette région du continent.

http://www.lematin.ma
  

Besoin en fonds de roulement : comment le calculer


Stocks, encours créances clients, crédits fournisseurs, charges courantes... comment évaluer la somme dont votre entreprise doit disposer en permanence pour financer son cycle de production.

Valérie Froger pour LEntreprise.com, publié le 
Le BFR (besoin en fonds de roulement) sert à évaluer la somme dont l'entreprise doit toujours disposer pour faire face aux décalages de trésorerie. Pour le calculer, il est important de réunir un certain nombre d'informations et de chiffrer au maximum les :
- délais moyens de règlements des clients (unité : nombre de jours)
- stocks de matières premières minimum (unité : euros)
- stocks de produits en cours de fabrication (unité : euros)
- stocks de produits finis (unité : euros)
- achats consommés et activités sous-traitées (unité : euros)
- délais moyen de règlements des fournisseurs (unité : nombre de jours).
- La formule générale du calcul du besoin en fonds de roulement en création d'entreprise est la suivante :
Besoin en fonds de roulement (commerce-production) =
Stocks moyens HTStocks minimum de matières premières, de produits en cours de fabrication et de produits finis dont on doitdisposer en permanence pour exercer l'activité dans des conditions normales.
+Encours moyenscréances clients TTCMoyenne des sommes qui seront, en permanence, facturées aux clients mais non encore réglées.
-Encours moyens crédits fournisseurs TTCTotal moyen des factures qui seront dues aux fournisseurs, en fonction des délais de paiement que ceux-ci accordent de manière permanente.
Pour les activités de service, il n'y a pas de donnée « stocks moyens » mais une donnée « travaux en cours », c'est-à-dire un volant de charges courantes à avancer en permanence avant de pouvoir facturer les prestations. Il est donc capital d'évaluer le coût d'une journée de travail, toutes charges courantes comprises (rémunération incluse), et d'estimer, en fonction des types de commande ou de mission, combien de jours de travail sont nécessaires avant de facturer.

Calculer le point mort (ou seuil de rentabilité)

Tous ces tableaux vous ont permis de valider l'équilibre d'exploitation et de financement de votre projet. Pour les compléter, le calcul du point mort est un bon exercice de santé financière. Il correspond au chiffre d'affaires à réaliser pour couvrir l'ensemble des charges et parvenir à l'équilibre. Ce n'est donc pas un objectif en soi mais il permet d'avoir une meilleure visibilité sur le réalisme du projet.
Son calcul nécessite la séparation des charges fixes et des charges variables, qui évoluent avec le chiffre d'affaires. Les charges fixes sont celles que vous devez acquitter indépendamment de votre chiffre d'affaires, même si vous ne vendez rien : loyer des locaux, salaires, charges sociales, assurances...
Les charges variables, à l'inverse, découlent directement du niveau de ventes, et regroupent principalement les approvisionnements, les frais de commercialisation, les commissions sur les ventes réalisées...
La différence entre chiffre d'affaires et charges variables représente la marge sur coûts variables, le taux de marge sur coûts variables étant l'expression de cette valeur sous forme de %. Le point mort correspond au montant de charges fixes rapporté à ce taux de marge sur coûts variables.
Calcul du point mort Chiffre d'affaires HT
Charges fixes
Charges variables
Marge sur coûts variables = CA - charges variables
Taux de marge sur coûts variables (en %) = marges sur coûts variables/CA
Seuil de rentabilité = charges fixes/taux de marge sur coûts variables

Immigration: the rampart to the shortage of manpower

Iris Gagnon-Paradis, SpecialPRESS
http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca

(Montreal) In a context of shortage of manpower, companies will have to resort to immigration to fill certain vacancies. But is that immigration measures are lining up with their needs?
According to Emploi-Québec, there will be nearly 740 000 jobs available in Quebec by 2014, due to retirements and new positions. It is estimated that nearly 15% of the employment needs will be met by a new immigrant workforce.
A challenge for Quebec, as companies continue to lose the immigrant workers who have their temporary work permits expire, "said Philippe Rousseau, a lawyer with Egan, an affiliate of Ernst & Young, who works on immigration and Working for a decade.According to counsel, the government's role in recruitment and retention of immigrants is crucial: "Governments should take initiatives to legally put oil in the machine and improve the processing time of applications. It's good to bring a foreign worker here, but we also know to keep it! "
Because Quebec is far from alone in wanting to attract the best talent, "he explains. "In an economy based on innovation, Canada is not just competing with Europe and North America, but also with the Chinese and Indian firms. As the global economy, the search for these talents is also becoming global. In this context, any asset or slight advantage that the laws of a country can offer is decisive. "
Because the risk is high that this pool of potential workers to choose countries where the bureaucracy is lighter, the lawyer warned. "For example, it takes less than six months to obtain permanent residence in Australia, while the duration is 12 to 24 months in Canada. What do you think an Indian engineer who has a choice between Montreal and Sydney will choose? "
Improve processes
Visiting Ernst & Young to take the pulse of business a few weeks ago, the Minister of Immigration and Cultural Communities (MICC), Kathleen Weil, assured to be aware of various problems faced by companies regarding immigration, tells us Mr. Rousseau.
Quebec has also launched the program last year the Quebec experience. This program, which aims to facilitate the transition from temporary to permanent resident, is for temporary workers specializing in employment in Quebec and foreign students who graduate from Quebec. It allows, under certain conditions, to obtain the Certificate of Selection Quebec (CSQ), the equivalent of "visa" Quebec, within a very fast time of 20 days.
Other programs could also be implemented, suggests Mr. Rousseau. For example, create a work permit only for professionals, which could be issued within a much shorter time.Or, enter into an agreement with the federal government for a person holding a CSQ can obtain a work permit while his application for permanent residence is in process at the federal level. A similar measure exists in Alberta, says the lawyer.
New face of immigration
Many people still somewhat outdated image of the immigrant who arrives with her suitcases, leaving behind his country and hoping for better days. But the new reality of immigration is different, argues the lawyer.
"Many temporary workers are brought by their business in Canada or are then recruited by companies here that have a specific need for a talent and do not find it locally. These professionals usually come with financial wealth, education and qualifications. "
According to figures from the MICC Quebec welcomed 53,985 immigrants in 2010. Of these, 69.5% belong to the category of economic immigrants, which includes among other skilled workers (62.8%) and business (4.6%).

Immigration: le rempart à la pénurie de main-d'oeuvre


  • Iris Gagnon-Paradis, collaboration spéciale
(Montréal) Dans un contexte de pénurie de main-d'oeuvre, les entreprises devront avoir recours à l'immigration pour pourvoir certains postes vacants. Mais est-ce que les mesures d'immigration s'arriment bien à leurs besoins ?
Selon les prévisions d'Emploi-Québec, il y aura près de 740 000 emplois à pourvoir au Québec d'ici à 2014, en raison des départs à la retraite et de la création de nouveaux postes. On estime que près de 15% de ces besoins en emploi seront comblés par une main-d'oeuvre nouvellement immigrante.
Tout un défi pour le Québec, alors que des entreprises continuent à perdre des travailleurs immigrants qui voient leur permis de travail temporaire arriver à échéance, affirme Philippe Rousseau, avocat chez Egan, société affiliée à Ernst&Young, qui travaille en matière d'immigration et de travail depuis une décennie. Selon l'avocat, le rôle du gouvernement en matière de recrutement et de rétention des immigrants est crucial: «Les gouvernements doivent prendre des initiatives en matière légale, pour mettre de l'huile dans la machine et améliorer les temps de traitement des demandes. C'est bien d'amener un travailleur étranger ici, mais il faut aussi savoir le garder!»
Car le Québec est loin d'être le seul à vouloir attirer les meilleurs talents, explique-t-il. «Dans une économie basée sur l'innovation, le Canada n'est pas seulement en concurrence avec l'Europe et l'Amérique du Nord, mais aussi avec les entreprises chinoises et indiennes. Comme l'économie est globale, la recherche de ces talents devient également globale. Dans ce contexte, tout atout ou léger avantage que la législation d'un pays peut offrir est déterminant.»
Car le risque est grand de voir ce bassin de travailleurs potentiels choisir des pays où la bureaucratie est moins lourde, avertit l'avocat. «Par exemple, il faut moins de six mois pour obtenir sa résidence permanente en Australie, alors que la durée est de 12 à 24 mois au Canada. Que pensez-vous qu'un ingénieur indien qui a le choix entre Montréal ou Sydney va choisir?»
Améliorer les processus
En visite chez Ernst&Young pour prendre le pouls du monde des affaires il y a quelques semaines, la ministre de l'Immigration et des Communautés culturelles (MICC), Kathleen Weil, a assuré être au courant des divers problèmes auxquels font face les entreprises en matière d'immigration, nous relate Me Rousseau.
Le Québec a d'ailleurs lancé l'an dernier le Programme de l'expérience québécoise. Ce programme, qui vise à faciliter le passage de résident temporaire à celui de résident permanent, s'adresse aux travailleurs temporaires spécialisés en emploi au Québec et aux étudiants étrangers diplômés du Québec. Il permet, à certaines conditions, d'obtenir le Certificat de sélection du Québec (CSQ), équivalent du «visa» québécois, à l'intérieur d'un délai très rapide de 20 jours.
D'autres programmes pourraient aussi être mis en place, suggère Me Rousseau. Par exemple, créer un permis de travail uniquement pour les professionnels, qui pourrait être délivré dans un délai beaucoup plus court. Ou encore, conclure une entente avec le fédéral pour qu'une personne détenant son CSQ puisse obtenir un permis de travail pendant que sa demande de résidence permanente est en traitement au fédéral. Une mesure semblable existe en Alberta, affirme l'avocat.
Nouveau visage de l'immigration
Beaucoup de personnes ont encore cette image quelque peu surannée de l'immigrant qui arrive avec ses valises en laissant son pays derrière et en espérant des jours meilleurs. Mais la nouvelle réalité de l'immigration est tout autre, avance l'avocat.
«Beaucoup de travailleurs temporaires sont amenés par leur entreprise au Canada ou alors sont recrutés par des entreprises d'ici qui ont un besoin ponctuel pour un talent et qui ne le trouvent pas localement. Ces professionnels arrivent le plus souvent avec un patrimoine financier, des études et des qualifications.»
En effet, selon les chiffres du MICC, le Québec a accueilli 53 985 nouveaux immigrants en 2010. Parmi ceux-ci, 69,5% font partie de la catégorie de l'immigration économique, qui regroupe entre autres des travailleurs qualifiés (62,8%) et des gens d'affaires (4,6%).

Bien naviguer dans le monde des affaires

Une fois qu'on a réussi à relever le défi du démarrage de son entreprise, il faut apprendre à naviguer dans l'environnement d'affaires et à prendre son rythme de croisière. Tout cela, en évitant les icebergs et les vagues de fond!
Si on regarde les chiffres de Statistique Canada sur le taux de survie des entreprises, on en déduit que les embûches sont nombreuses.
À peine plus de 32% des entreprises sans employé créées en 2001 qui avaient des revenus de moins de 30 000$ étaient toujours actives en 2006. Chez celles qui avaient un revenu de plus de 30 000$, on monte à un peu plus de 55%.
Toujours avec un revenu de plus de 30 000$, les entreprises qui avaient des employés s'en sont mieux sorties. Le taux de survie chez celles qui avaient d'un à quatre employés a été de 69%, celles qui avaient entre 50 et 99 employés ont survécu à près de 53%.
À la Fédération canadienne de l'entreprise indépendante québécoise (FCEI), Martine Hébert, vice-présidente, Québec, évalue que les succès et les difficultés s'expliquent par trois grands ordres de considération.
Le volet affaires
«Pour lancer son entreprise, ça prend un bon plan de match, affirme-t-elle. Ça prend une niche. Il faut répondre à un besoin, savoir comment faire connaître ses produits ou ses services, aller chercher toujours plus de clients et savoir les garder. D'ailleurs, quelque chose qui est très important et souvent oublié au début par les entrepreneurs est la qualité du service à la clientèle.»
Toujours dans le volet affaires, Mme Hébert souligne les problèmes liés au financement. «Il faut avoir de bons liens avec son institution financière pour qu'elle soit capable de soutenir son entreprise lorsque des projets de croissance créent des besoins de liquidité», rappelle-t-elle.
Le volet technique
«Lorsqu'on a son entreprise, la bureaucratie, elle existe et il faut faire avec!» s'exclame Martine Hébert.
La FCEI travaille d'ailleurs d'arrache-pied pour que le gouvernement diminue et simplifie la documentation exigée des entreprises.
«La fiscalité, la TPS/TVQ, les acomptes provisionnels, la CSST, l'assurance-emploi: c'est difficile de s'y retrouver. Ce n'est pas facile de se conformer à tout ça, mais des professionnels et des organisations peuvent accompagner les entrepreneurs dans leurs démarches», indique-t-elle.
Le volet personnel
Enfin, on ne peut négliger le volet personnel. «Avoir son entreprise, c'est très enrichissant et emballant, mais ça demande beaucoup de temps et d'efforts soutenus. Il faut en être conscient. Si on veut faire du 9 à 5, ce n'est peut-être pas une bonne idée de se lancer en affaires», indique Mme Hébert.
Au fait, quel genre de leader êtes-vous? Vous le découvrirez dans ces pages. Vous pourrez aussi appendre quelques trucs pour faire augmenter vos ventes, fidéliser vos clients, faire cohabiter des employés de différentes générations comme les baby-boomers, les X et les Y, apprendre l'art de déléguer, améliorer votre productivité et gérer votre marque.
Enfin, parce qu'il le faut bien, vous aurez droit à un a b c de la comptabilité.
Le menu est costaud. Êtes-vous prêt?
Joie et défis des entrepreneurs?
97% des propriétaires d'une petite entreprise au Canada déclarent que, malgré les difficultés qu'elle présente, la possession d'une petite entreprise leur procure une certaine fierté et un sentiment d'accomplissement.
87% des propriétaires d'une petite entreprise sondés affirment qu'être leur propre patron leur procure une grande satisfaction.
77% des propriétaires d'une petite entreprise sondés affirment que le principal obstacle au succès est la gestion des flux de trésorerie, suivi de la gestion des clients (72%) et de la bureaucratie gouvernementale ou d'autres formalités administratives (70%).
59% des propriétaires d'une petite entreprise trouvent difficile de séparer leur vie professionnelle et leur vie personnelle.
Source: Sondage sur les petites entreprises de TD Canada réalisé en 2010 auprès de plus de 700 propriétaires d'une petite entreprise canadienne ayant de 5 à 50 employés.



Publié le 12 octobre 2010 à 14h49 | Mis à jour le 12 octobre 2010 à 14h49

Warren Buffett: l'économie américaine s'améliore mois après mois

Warren Buffett lors d'une conférence mardi à Bangalore, en Inde.
Le milliardaire américain Warren, gérant du fonds d'investissement Berkshire Hathaway, a déclaré mardi à Bangalore, en Inde, que «l'économie américaine s'améliorait mois après mois».
Il a ajouté au cours d'une conférence de presse que le séisme suivi d'un tsunami dévastateur au Japon était «une terrible tragédie», mais que celle-ci «n'allait pas arrêter la croissance mondiale».
Warren Buffett, dont c'est la première visite en Inde, a indiqué qu'il cherchait à investir dans ce pays à forte croissance.
M. Buffet, qui a acquis récemment la totalité du capital du chimiste américain Lubrizol pour 9,7 milliards de dollars, a déclaré: «nous avons besoin de faire de gros investissements et l'Inde est l'endroit indiqué à cet effet»
Il a souligné qu'il ne considérait pas l'Inde avec une économie de 1300 milliards de dollars comme «un marché émergent, mais plutôt un très grand marché».
M. Buffett a rejoint en Inde le cofondateur de Microsoft Bill Gates pour convaincre les richissimes Indiens de se départir d'une partie de leur fortune en faveur des plus démunis comme l'ont déjà fait l'année dernière les deux milliardaires.
Un «cercle vertueux» économique se met en place
L'économie américaine est en passe de se développer selon un «cercle vertueux», a estimé mardi une des dirigeantes de la banque centrale des États-Unis, Sandra Pianalto.
«Je vois des signes de plus en plus évidents d'un cercle vertueux de croissance», a déclaré Mme Pianalto, présidente de l'antenne de la Fed à Cleveland, à l'occasion d'un discours dans une ville de sa circonscription.
«La hausse des revenus des ménages et des bénéfices des entreprises[3/8] soutient une croissance des ventes et de la demande des entreprises, qui elle-même alimente une croissance supplémentaire des revenus et des bénéfices», a ajouté Mme Pianalto, selon le texte de son allocution transmis à la presse.
Le Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC), auquel siège Mme Pianalto, a jugé le 15 mars que la reprise économique aux Etats-Unis reposait «sur des bases plus solides, et que la conjoncture générale sur le marché du travail semblait s'améliorer progressivement».
Il a néanmoins maintenu sa politique monétaire ultra-accommodante, en maintenant le taux directeur de la Fed à quasi zéro, et en confirmant que celle-ci créerait encore quelques centaines de milliards de dollars pour soutenir la reprise d'ici à la fin du mois de juin en rachetant des obligations du Trésor américain.

U.S.: the decline in new jobless claims continues

AGENCE FRANCE-PRESSE
WASHINGTON

New jobless claims continue to decline in the U.S., according to data released Thursday by the Washington Department of Labor.

The Department has identified the deposit of 382 000 applicationsfor unemployment in-seasonally adjusted data, the country fromMarch 13 to 19, or 1% below the previous week.

This decline is roughly in line with the median forecast of analysts, who gave 384,000 new registered unemployed.

The indicator for the Department approaches its low point of 371000 new registrations in one week hit late February.

His four-week moving average (which can approach a little betterits trend) fell slightly to 385,250, its lowest level since July 2008.

The U.S. unemployment rate has fallen sharply since lateNovember: in the space of three months, fell 9.8% to 8.9%, itslowest level since spring 2009.

Considering this rate is still much too high, the U.S. central bank(Fed) said March 15 it would continue to create hundreds ofbillions dollars by the end of June to help economic recoverystrengthen.

Contrary to what he still saw the end of January, the Monetary Policy Committee no longer feels that progress toward its goal offull employment are painfully slow.

Several leaders of the Central Bank already provide that hiring is rather strong in the months ahead even if the path to the U.S. economy to recover some 8.7 million jobs destroyed by the crisislooks long.



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