mardi 22 novembre 2011

Driss Benhima : "la RAM a contribué activement au développement du transport aérien en Afrique

La compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), profondément attachée à la coopération Sud/ Sud, a contribué activement au développement de l'activité du transport aérien dans le continent africain, a souligné lundi à Marrakech, M. Driss Benhima, président directeur général de la RAM.
La compagnie assure actuellement 24 dessertes en direction de la région sub-saharienne, et ce malgré les restrictions toujours en vigueur dans certaines régions, a indiqué M. Benhima qui s'exprimait à l'ouverture de la 43-ème assemblée générale de l'Association africaine des compagnies aériennes (AFRAA), un événement placé sous le patronage du roi Mohammed VI.
Le Royaume a impulsé, depuis longtemps déjà, une politique volontariste d'échanges et de coopération privilégiée avec l'Afrique sub-saharienne qui s'est traduite par des investissements directs dans nombre de secteurs, a-t-il rappelé, notant l'implication de la RAM dans cette dynamique.
M. Benhima, également président de l'AFRAA, a précisé que le transport aérien se veut un facteur d'accroissement des échanges entre les Etats, un secteur vital qui représente, pour l'économie des pays africains, un levier majeur de développement, un vecteur du tourisme de masse et particulièrement de désenclavement, outre le fait qu'il sert de pourvoyeur d'emplois pour le continent.
Au sujet de la libéralisation du secteur du transport aérien, il a fait savoir qu'après avoir vécu à l'ombre des protections gouvernementales ces dernières décennies, les compagnies sont exposées, aujourd'hui, aux forces et mécanismes des marchés, à mesure que s'étend la globalisation de l'économie mondiale.
"Le processus de libéralisation est aujourd'hui irréversible, du fait de la mondialisation des échanges et, depuis l'avènement du phénomène de privatisation, de consolidation et de l'exposition du transport aérien aux lois des marchés, l'activité de l'industrie aéronautique ne peut désormais se baser que sur des considérations de rentabilité, à l'instar des autres secteurs d'activités", a-t-il dit.
M. Benhima a, dans ce cadre, donné un aperçu général sur le processus de libéralisation engagé par le Royaume, et qui s'est soldé par la conclusion de l'accord de l'Open Sky avec l'Union Européenne, rappelant que ce processus a conduit Royal Air Maroc à relever le défi de la compétitivité, et ce au bénéfice des usagers et de la nécessité d'accroître le flux touristique pour le Maroc.
Et de poursuivre que la libéralisation engagée au Maroc, s'est traduite par un changement important au niveau de l'environnement concurrentiel de Royal Air Maroc.
Tout en mettant l'accent sur la conjoncture économique internationale morose, M. Benhima a fait observer que la RAM a dû adopter une batterie de mesures pour y faire face.
La compagnie a réussi à doubler son trafic, moderniser sa flotte, à élargir son réseau de vols et à faire de Casablanca une véritable plateforme stratégique (Hub) pour les vols entre l'Afrique et l'Europe, a-t-il relevé.
"Actuellement, la RAM a décidé de s'attaquer aux handicaps qui grèvent sa compétitivité. Elle a ainsi décidé de se recentrer sur son coeur de métier, en cédant certaines de ses filiales, modernisant sa flotte, grâce à un programme ambitieux d'investissement évalué à 9,3 milliards de dirhams (MMDH) pour les cinq années à venir et en optimisant sa productivité", a-t-il expliqué.
De même, un programme de rationalisation de ses ressources est engagé pour diminuer l'écart avec ses concurrents à travers une baisse des charges annuelles de plus d'un MMDH d'économies par an.
De son côté, le secrétaire général de l'AFRAA, M. Elijah Chingosho s'est félicité de la tenue, pour la première fois au Maroc, de cette assemblée annuelle, mettant en avant les avantages de la libéralisation du transport aérien en Afrique, un continent à fort potentiel de développement.
Il a cité, à titre d'exemple, l'expérience réussie du Royaume en matière de libéralisation, telle qu'illustrée par la RAM en tant que compagnie des plus florissantes à l'échelle africaine qui a su assurer son développement en dépit d'une conjoncture marquée par une rude concurrence.
Pour sa part, le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA), Tony Tyler a mis en avant le rôle de l'aviation dans la création de richesses, le rapprochement entre les peuples, et la promotion des échanges culturels et économiques.
Il a passé en revue une série de priorités pour le continent africain dans ce domaine, entre autres, l'impératif de renforcer le contrôle et la sécurité aérienne et aéroportuaire, le développement des infrastructures aéroportuaires, l'amélioration de la qualité des différents services en rapport avec ce secteur, et l'encouragement de la formation des ressources humaines.
Placé sous le thème "Comment saisir les opportunités de croissance ensemble en Afrique", cet événement de deux jours réunit près de 350 participants, dont de hauts dirigeants des 45 compagnies membres de ladite association, ainsi que des représentants des organismes internationaux, dont l'OACI, la CEA, la CAFAC, la Banque mondiale, l'UE, l'IATA, l'AACO (Associations Régionales des Transporteurs Aériens Internationale et Arabe).
Cette assemblée se propose d'analyser les opportunités et défis qui se posent à cette industrie à l'échelle africaine, avec comme objectif de tracer les trajectoires futures, expliquent les organisateurs, soulignant que les débats porteront particulièrement sur les moyens à mettre en oeuvre pour la réalisation des objectifs de croissance du transport aérien en Afrique.
MAP-www.aufaitmaroc.com

L'élégant Smartphone N9 de Nokia fait son entrée sur les marchés du Maroc

C'est lors d'une cérémonie organisée le 31 octobre au Nokia store à Casablanca que Nokia a annoncé le lancement de son smartphone Nokia N9 au Maroc. Ce tout dernier smartphone s'adresse à tous ceux qui sauront apprécier la fusion du design et de la technologie de pointe.
Avec ses technologies innovantes, le Nokia N9 va marquer un tournant dans l'utilisation des smartphones.
Mathia Nalappan, Directeur Général Nokia Afrique du Nord, explique: “Le Nokia N9 est parfaitement adapté aux utilisateurs marocains: amateurs de technologies et soucieux de leur allure. L’innovation est au cœur de notre stratégie et avec le N9, nous avons voulu imaginer une autre façon d'utiliser un téléphone; c'est pour cette raison que nous avons inventé un nouveau geste, le balayage à partir du bord de l'écran, pour rejoindre la page d'accueil. Nous sommes certains que le Nokia N9 va surprendre et passionner les utilisateurs les plus soucieux de leur style.”
http://swipe.nokia.com
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KITEA renforce ses équipes

Dans le cadre de son programme d'expansion, le Groupe KITEA, leader marocain de la distribution de meubles, ouvrira trois nouveaux magasins KITEA Géant lors du premier trimestre 2012 : Rabat, Fès et Tanger.
Pour accompagner cette croissance, le Groupe KITEA devrait, selon un communiqué de presse reçu à notre rédaction, renforcer ses équipes en recrutant 250 nouveaux techniciens, commerciaux et logisticiens.
A propos du groupe KITEA
Lancé en 1993, le groupe KITEA est le leader marocain de la distribution de meubles, avec une cinquantaine de points de vente sous les enseignes KITEA, Kshop, KITEA Géant et Kmédia, répartis sur 17 villes du royaume.
Le groupe emploie aujourd’hui quelques 1400 salariés et connaît une croissance continue. Il se développe aujourd’hui à l’international à travers l’extension de son réseau de revendeurs et de franchisés.
KITEA a été consacrée marque marocaine de l'année 2010 par les Morocco Awards, dans la catégorie Commerce et Distribution.
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Salon de l'agroalimentaire en décembre à Casablanca

La semaine de l'agroalimentaire se tiendra à Casablanca, du 8 au 11 décembre prochain.
Ce salon verra ainsi la participation de 70 exposants tant du Maroc que de l'étranger, représentant les sous-secteurs des huilerie, laiterie, conserves, industrie avicole, équipements, produits et fournitures pour commerce, emballage et conditionnement, protection industrielle, assurance, organismes de crédit et de formation.
L'industrie alimentaire occupe une place stratégique dans l'économie marocaine et contribue à hauteur de 8% du PIB avec une production de plus de 54 milliards DH dont près de 25% réalisés à l'export. Le secteur compte plus de 1.700 entreprises.
Démonstrations, dégustations et présentation de nouveaux produits et services permettront l'optimisation des échanges exposants visiteurs. En parallèle, des conférences seront animées par des experts, notamment sur la sécurité alimentaire.
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Périmètre de la Moulouya: 75.000 tonnes d'agrumes prévues à l'exportation

Dernière mise à jour :

Selon des données de l'Office régional de mise en valeur agricole de la Moulouya (ORMVAM), la production des agrumes s'élève à 255.000 tonnes, dont 132.000 de clémentines, et la quantité prévue à l'exportation est de 75.000 tonnes.

Les exportations, au titre de la campagne 2011-2012, devraient atteindre quelque 75.000 tonnes. La campagne d'exportation a débuté le 25 octobre avec une première cargaison à destination de la Russie, précise l'Office, relevant que les agrumes de la région, clémentines en particulier (80%), sont exportés notamment vers le canada, l'Union Européenne, les pays du Golfe et la Russie.
La filière agrumicole dans le périmètre de la Moulouya occupe quelque 17.250 hectares, soit 24% de la superficie irriguée dont 10.000 hectares sont équipés en goutte-à-goutte.
550 millions de dirhams de chiffre d'affaires
Le secteur agrumicole joue un rôle socio-économique important dans le périmètre irrigué de la Moulouya puisqu'il permet de créer quelque 2.000.000 de journées de travail par an et de dégager un revenu annuel de 550 millions de dirhams, soit plus de 25% du total de la valeur de la production végétale du périmètre irrigué.
A la faveur des actions prévues dans le cadre du Plan Agricole Régional (déclinaison régionale du Plan Maroc Vert), qui ambitionne le développement d'une agriculture à haute valeur ajoutée, la superficie réservée aux agrumes dans le périmètre de la Moulouya passera à 18.900 ha en 2013 et à 19.400 ha en 2020, alors que la production annuelle connaitra un accroissement de 164% passant de 220.000 tonnes actuellement à 580.000 tonnes en 2020.
7 nouvelles stations de conditionnement attendues dans le Plan Maroc vert
Les exportations devront évoluer pour atteindre 265.000 tonnes en 2020 et sept nouvelles stations de conditionnement seront créées, alors que la valeur de la production annuelle atteindra 1.940 millions de dirhams à l'horizon 2020 (+250%) et la valeur ajoutée évoluera de 176% pour se chiffrer à 1.270 millions de dirhams.
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Energie solaire au Maroc: la Banque mondiale prête 297 millions de dollars

La Banque mondiale a annoncé jeudi avoir approuvé un total de 297 millions de dollars de prêts au Maroc pour aider à financer la construction d'un complexe de production d'électricité solaire à Ouarzazate, dans le Sud du pays.
Le Maroc avait annoncé en 2009 cet ambitieux projet, prévoyant un investissement de 9 milliards de dollars pour une capacité de 2.000 mégawatts en 2020. Le chantier doit démarrer en 2012.
La première centrale qui doit être construite, d'une capacité de 500 mégawatts, sera "parmi les plus grandes du monde", a rappelé la Banque mondiale.
Le président de l'institution d'aide au développement, Robert Zoellick, s'est félicité dans un communiqué de participer à un projet qui "démontre l'engagement du Maroc en faveur d'une croissance à faibles émissions de carbone et pourrait démontrer le potentiel énorme de l'énergie solaire au Proche-Orient et en Afrique du Nord".
"Ce projet solaire pourrait faire avancer le potentiel de cette technologie, créer de nombreux emplois dans la région, aider l'Union européenne à atteindre ses objectifs de réduction des émissions de CO2, et approfondir l'intégration économique et énergétique autour de la Méditerranée. Il y a de nombreux gagnants", a estimé M. Zoellick.
De nombreux groupes européens sont associés au projet, avec à l'origine des entreprises allemandes, dont le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank, rejoints au fur et à mesure par d'autres partenaires, dont les italiens Enel et Terna, le français Saint-Gobain et l'espagnol Red Electrica.
L'Agence française de développement a annoncé en juillet une participation sous forme d'un prêt de 100 millions d'euros et d'une subvention de 300.000 euros.
AFP -www.aufaitmaroc.com

Desertec, première ferme solaire en terre marocaine

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mardi 1 novembre 2011

Essaouira, "Malibu" du Maroc selon le Daily Mail

Avec des plages étendues, des températures rarement au dessous de 22 degrés, même en janvier, Essaouira mérite le titre de Malibu du Maroc, à quelques heures de vol de la Grande-Bretagne, écrit samedi le +Daily Mail+.
Des hôtels luxueux, un ciel ensoleillé, une gastronomie somptueuse, et des services de haut niveau pour les véliplanchistes, les golfeurs et les amateurs des sports équestres, ce sont tous les plaisirs qu'offre cette ville, mais à seulement quelques encablures du Royaume-Uni, écrit le journal britannique.
Cette ville atlantique s'enorgueillie également d'une "histoire fascinante et d'une architecture médiévale qui ont été mises à contribution dans le chef-d'oeuvre du septième art, Othello". Il y a même une place qui porte le nom du réalisateur du film, Orson Welles, remarque l'auteur.
En effet, Essaouira a su conserver ses atouts historiques qui ont servi d'attrait, depuis les années 1960, aux hippies de l'époque, mais aussi aux grands musiciens du calibre de Mick Jagger, Jimmy Hendrix et Maria Callas, entre autres.
Les souks de l'ancienne médina qui a été conçue par un architecte français, sont "exceptionnellement charmants, d'où le nom Es-Saouira, merveilleusement conçue". La médina elle-même est beaucoup plus facile à explorer que "les labyrinthes des anciennes médinas de Fès et de Tanger".
Et si le côté historique ne cesse de fasciner les amateurs des Ryads et de l'ancienne architecture, les hôtels de luxe sont là pour concurrencer leurs semblables à Paris et à New York.
Sur la place du port, le temps semble avoir marqué une pause depuis l'arrivée des Carthaginois, cinq siècles avant Jésus Chris. Les forteresses avoisinantes témoignent, elles, d'une "histoire violente" du temps des envahisseurs qui cherchaient "les trésors qu'ils croyaient dissimulés dans les remparts crénelés de la ville".
Les tours de surveillance qui ponctuent les remparts sont équipées de canon de bronze apportés des quatre coins de l'Europe en échange d'or, d'épices et de marchandises venues de l'Afrique via Timbuktu.
La ville est également le centre d'un héritage religieux riche. Autrefois comptant la plus importante population juive du Maroc, Essaouira est aujourd'hui le point de rencontre des juifs du monde qui viennent chaque année participer au pèlerinage du rabbi Chaim Pinto, enterré au 19ème siècle.
La diversité des services touristiques qu'offre la ville, et la richesse de son héritage historique, culturel et religieux lui valent le titre de "meilleure destination pour les parfaites vacances", conclut le journal.
Par ailleurs, +The Independent+ rappelle les nombreux avantages de la ville d'Agadir, à savoir 300 jours de soleil par an, une température d'automne de 24 degrés, et des plages à perte de vue.
La ville, située à la limite de la vallée du Souss aux pieds des monts de l'Anti-Atlas, est compacte et donc facile à explorer, ajoute le quotidien, qui souligne le côté culturel de la ville en tant qu'important point d'ancrage de la culture et de l'héritage amazighs.
Les multiples choix de vols offerts par les compagnies low-cost à partir de Londres, l'une des dernières ayant la compagnie britannique "BMI" qui lance, ce samedi, deux vols hebdomadaires vers la ville côtière, rendent Agadir plus que jamais accessible à des prix très concurrentiels, souligne la publication.
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Le Maroc, première destination des Portugais

Le nombre de touristes portugais ayant séjourné au Maroc a progressé de 29% au terme des sept premiers mois 2011, par rapport à la même période de l'année précédente, indique l'Office national marocain du tourisme à Lisbonne.
Plusieurs vols charters ont été programmés durant l'été par les tours opérateurs portugais sur le Maroc, notamment à destination de Saadia et Tanger-Tétouan.
Le Maroc reste la première destination des Portugais dans le monde arabe vu la proximité géographique et les affinités historiques et culturelles existant entre les deux pays.
Pour consolider le positionnement de la destination Maroc auprès des Portugais, des actions promotionnelles et une campagne de publicité seront initiées en novembre et décembre prochains pour la promotion de la saison hiver pour laquelle plusieurs TO portugais comptent lancer des charters vers le Maroc en fin d'année.
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Yassir Zenagui au Qatar pour la finalisation du Fonds marocain pour le développement touristique
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Koutoubia à la conquête du marché halal français

La société marocaine Koutoubia, spécialisée dans l'agro-alimentaire, en particulier la charcuterie, envisage de s'implanter dans la ville française du Mans (ouest) à travers une unité de transformation de viande halal, rapporte lundi le journal français "Les Echos".
L'investissement avoisinerait les 20 millions d'euros pour une ouverture en 2013 avec une centaine de salariés, dans la perspective d'atteindre 250 employés à terme, selon le quotidien.
"Des discussions sont en cours" avec la communauté d'agglomération du Mans au sujet de cette ouverture, prévue sur la zone industrielle agro-alimentaire de la ville "Vitaxis".
Koutoubia avait déjà fait récemment connaître son intention de s'installer en France, à moins de 200 kilomètres de Paris.
Le marché halal est estimé à près de 5 milliards d'euros en France qui compte quelque cinq millions de musulmans, dont un million environ de Marocains.
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LTS Audio Video Shop : Ouverture à Casablanca du premier point de vente et showroom

LTS Maroc a le plaisir d'annoncer l'ouverture à Casablanca du premier point de vente et showroom dédié aux démonstrations, à la location et à la vente directe de matériel de production audio, vidéo et broadcast.
LTS Audio Video Shop est un lieu qui a plusieurs ambitions. Tout en complétant les différentes activités de LTS Maroc, il répond à un besoin des professionnels du secteur audiovisuel / broadcast marocain: gain de temps, choix conséquent de matériel et logiciel, disponibilité, et bons prix sans les aléas administratifs liés aux fournisseurs étrangers.
LTS Shop est également un lieu de démonstration & showroom où le public pourra tester les nouveautés à tout moment, et lors de journées de démonstration pour des solutions spécifiques. Plus qu'un magasin, il s'agit donc de créer un lieu d'échanges de référence pour l'audiovisuel marocain, doté d'une équipe disponible et expérimentée à l’écoute des projets.
Le magasin se situe dans le centre ville de Casablanca, 6 rue des Hôpitaux.
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Les industriels tablent sur une progression de l'activité et des ventes

Les chefs d'entreprises tablent sur une progression de l'activité industrielle et des ventes pour les trois prochains mois, selon une enquête de conjoncture du mois de septembre de Bank Al Maghrib dont une synthèse a été rendue publique par la MAP.
Il en ressort que 33% des chefs d'entreprises enquêtés prévoient une amélioration de l'activité durant les trois prochains mois après les baisses constatées un mois auparavant.
La hausse a concerné l'ensemble des branches à l'exception des industries chimiques et parachimiques qui ont connu une baisse.
En revanche, les ventes ont diminué par rapport au mois précédent aussi bien au niveau local qu'étranger, selon les chefs d'entreprises qui tablent sur une amélioration des ventes pour les trois prochains mois.
Par ailleurs, les résultats de l'enquête indiquent également une légère hausse des prix des produits finis d'un mois à l'autre. Les industriels prévoient une quasi stagnation des prix pour les trois prochains mois.
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Le chantier du projet solaire Desertec démarrera en 2012

Le projet géant Desertec de centrales solaires en Afrique et au Moyen-Orient, va démarrer en 2012 au Maroc, a annoncé la société DII qui chapeaute l'initiative, citée par la Süddeutsche Zeitung samedi.
Le chantier, qui vise à construire un site d'une capacité de 500 mégawatts, soit la moitié d'une centrale nucléaire moderne, selon le journal, doit démarrer en 2012 sur une surface de 12 km2 pour un coût de 2 milliards d'euros.
DII s'était jusqu'alors fixé comme objectif d'avoir défini d'ici fin 2012 les grandes lignes de Desertec: emplacement des installations, financement, répartition approximative entre solaire et éolien.
Le démarrage du projet initialement prévu pour 2015 intervient plus tôt que prévu et "selon la technique, de l'électricité circulera en 2014, au plus tard en 2016", a réaffirmé le chef du projet Ernst Rauch cité par le quotidien de Munich.
Les principaux initiateurs du projet lancé en 2009 sont allemands, parmi eux le réassureur Munich Re, les groupes d'énergie EON et RWE ou encore Deutsche Bank. Ils ont été rejoints au fur et à mesure par d'autres partenaires, y compris l'an dernier par les italiens Enel et Terna, le français Saint-Gobain ou encore l'espagnol Red Electrica.

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Oxford Business Group: Forte progression du paysage urbain marocain

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Le paysage urbain marocain devrait fortement se développer au cours de la prochaine année, estime lundi le cabinet international d'intelligence économique, Oxford Business Group.
L'immobilier marocain devrait poursuivre sa tendance haussière à la faveur des projets de grande envergure en cours, indique le cabinet dans une analyse parvenue à la MAP, mettant en relief la solidité des divers segments de ce secteur clef.
Ainsi, le cabinet note qu'au cours des deux premiers trimestres de 2011, les prix de l'immobilier ont fortement progressé en glissement annuel et plusieurs importants projets immobiliers devraient confirmer la tendance d'ici la fin de l'année 2012, alors que le logement social continue de susciter une forte demande.
Se référant à l'indice des biens immobiliers de Bank Al Maghrib, la source indique que les prix des ventes au Maroc ont progressé au cours des deux premiers trimestres de 2011 de 5 pc et 1,9% par rapport à l'exercice précédent. Toutefois, durant le deuxième trimestre de 2011, les prix ont reculé de 1,6% par rapport à ceux des trois premiers mois de l'année.
Casablanca, la capitale économique et la plus grande ville du pays, a sans surprise concentré la majorité des ventes (34%), suivie de Marrakech (24%) et de Meknès (12%).
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Signature d'un contrat entre Comaner et le turc Maysa

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Rencontre sur le programme "Moussanada Technologies de l'Information", vendredi à Agadir

Une rencontre sur le programme "Moussanada technologies de l'information" (Moussanada TI Agro) dédié aux entreprises du secteur agroalimentaire, se tiendra, vendredi prochain à Agadir.
Organisée par le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies et l'Agence Nationale pour la Promotion de la petite et moyenne entreprise (ANPME) en partenariat avec le Réseau Régional pour la Modernisation des Entreprises, la rencontre vise à promouvoir les programmes d'appui aux entreprises relevant du secteur de l'agroalimentaire en présentant en détail le programme "Moussanada TI Agro", précise un communiqué de l'ANPME.
Moussanada, un programme d'accompagnement des PME, offre une large gamme d'offres au service des entreprises du secteur agroalimentaire notamment en ce qui concerne la transformation et la valorisation des produits agroalimentaires et des produits de la mer.
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Organisation vendredi des "Assises virtuelles de l'Agriculture"

"Les Assises virtuelles de l'Agriculture", seront organisées, vendredi à l'initiative du ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime.
Cet événement inédit, qui propose un "Chat" ouvert avec le ministre de l'Agriculture, Aziz Akhannouch, et de hauts responsables du département de l'Agriculture, vise à présenter le bilan du département de l'Agriculture, quatre ans après le lancement du Plan Maroc Vert, indique un communiqué du ministère.
Ces Assises, qui seront lancés à travers le site Internet "www.assisesdelagriculture.com", présenteront au grand public, agriculteurs, médias, observateurs et tout public intéressé par le secteur agricole, les principales réalisations appuyées par des chiffres et des données prouvant l'importante évolution qu'a connue le secteur, précise le communiqué.
Des intervenants réagiront et répondront en direct sur le site aux questions et commentaires des internautes.
Le site des Assises virtuelles de l'Agriculture comporte également un contenu riche et des articles qui reviennent sur l'ensemble des thématiques liées à l'agriculture.

Samsung dépasse Apple comme premier vendeur de smartphones au monde

Le géant sud-coréen de l'électronique Samsung a dépassé Apple comme premier vendeur de smartphones au monde en volume au troisième trimestre 2011, selon un rapport du cabinet de recherche américain Strategy Analytics publié vendredi.
Le groupe américain Apple a ainsi laissé sa place de numéro un mondial du marché des smartphones qu'il avait arraché au trimestre précédent au groupe finlandais Nokia, au profit de Samsung.
Alors que les ventes de smartphones ont augmenté de 44% sur un an pour atteindre 117 millions d'unités au troisième trimestre 2011, Samsung a vendu 27,8 millions de smartphones, loin devant Apple qui en a lui vendu 17,1 millions, et ainsi pris 23,8% du marché.
"Samsung a démontré qu'il est possible, même à court terme, de se différencier et de croître en utilisant le système d'exploitation de Google, Android", souligne le rapport.
Au trimestre précédent, et quatre ans après la mise sur le marché du premier iPhone, Apple avait réussi à dépasser Nokia comme plus gros vendeur de smartphones dans le monde en volume, avant de perdre de nouveau cette place face au constructeur coréen, en se contentant de 14,6% du marché.
Selon le rapport, les ventes d'Apple auraient pu être affectée par l'attente par les opérateurs, comme les consommateurs, du lancement de son nouveau modèle l'IPhone 4S au quatrième trimestre.
Nokia se retrouve en troisième position à un cheveu de son rival américain avec 14,4% du marché des smartphones en volume, contre 32,7% sur un an, et 16,8 millions d'unités vendues.
Le géant finlandais des téléphones mobiles pourrait toutefois remonter dans le classement grâce à son nouveau partenariat avec Microsoft qui lui a permis de lancer cette semaine de tout nouveaux smartphones utilisant le système d'exploitation Windows.

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Les dalles d'écrans de TV ne rapportent plus, les Japonais y renoncent

Il y a quelques années, les mastodontes nippons de l'électronique investissaient des milliards d'euros dans la construction d'usines géantes de dalles d'écrans de TV. Aujourd'hui, ils sont obligés de convertir ou fermer leurs sites devenus impossibles à rentabiliser.
En l'espace de trois ans, le discours des patrons de Panasonic, Sharp ou Sony a radicalement changé. Alors qu'ils misaient avec enthousiasme sur la production massive de dalles-mères à technologie plasma ou à cristaux liquides (LCD), ils annoncent désormais tour à tour des changement radicaux de braquets.
Sharp, pionnier du secteur qui a inauguré en octobre 2009 un immense complexe industriel de façonnage de dalles LCD à Sakai (ouest), avançant même le calendrier pour répondre à la demande, est forcé désormais de rétropédaler.
"Le tarif de vente des dalles de TV ne cesse de chuter faisant peser une pression énorme sur les fabricants", se plaignait en juin le PDG de Sharp, Mikio Katayama.
Face à des groupes asiatiques capables de débiter des dalles à bas coûts, les Japonais ne parviennent plus à suivre, pénalisés par la cherté de leur monnaie et installations.
Le prix des TV de tailles moyennes baisse de l'ordre de 30% par an en magasin, alors que la seule dalle représente 60% du coût de revient.
"Les TV de dimensions inférieures à 40 pouces de diagonale (102 cm) ne sont plus rentables", selon M. Katayama.
Et d'ajouter: "il suffit de voir les prix ultra bas pratiqués aux Etats-Unis pour se rendre compte de la difficulté de conserver des marges dans ce domaine ultra-concurrentiel".
Les Taïwanais ont rattrapé plus vite que prévu leur retard technique en se dotant d'équipements de pointe, au demeurant souvent conçus par des groupes nippons.
"Pour que nous restions compétitifs, il faut absolument que nos produits se distinguent des autres sur le plan de la qualité car, par ailleurs, nous sommes handicapés par les coûts de production au Japon amplifiés par la force du yen", souligne M. Katayama.
De fait, au lieu de continuer à fabriquer des dalles pour les TV de tailles moyennes, le groupe estime nécessaire de se concentrer sur deux types de marchés plus prometteurs: les petits et moyens écrans pour appareils nomades, dans son usine de Kameyama (centre), et les très grands écrans pour les TV et systèmes d'affichage électronique, à Sakai.
Les écrans tactiles des téléphones multifonctionnels (smartphones) et tablettes numériques exigent des technologies avancées et une excellente qualité, conditions que les Japonais remplissent mieux que les autres firmes asiatiques. Idem pour les écrans géants, Sharp étant le seul à même de sortir des dalles dites de 10e génération, de dimensions atteignant 3,05 mètres sur 2,85.
Même motif, même sanction et même système de défense pour le compatriote et concurrent de Sharp, Panasonic.
Le groupe va arrêter de produire en propre au Japon une grande partie des dalles LCD destinées aux téléviseurs, en fermant l'usine dédiée de Mobara (est de Tokyo) et réduisant la production à Himeji (centre-ouest), au profit de dalles destinées à d'autres usages que les télévisions (smartphones, tablettes).
Pour les TV, "nous allons augmenter l'approvisionnement auprès de fournisseurs étrangers", a expliqué le PDG de Panasonic, Fumio Ohtsubo, pour qui les téléviseurs restent néanmoins une activité importante mais qui doit être profitable.
La production de dalles plasma sera pour sa part concentrée sur celles destinées aux grands modèles d'écrans haute de gamme, dans une seule usine à Amagasaki (centre-ouest) au lieu de trois sites encore en activité.
Le fleuron nippon Sony est aussi pris dans la nasse. Depuis plus de sept ans, son activité de téléviseurs est ancrée dans le rouge. Le groupe s'approvisionne en dalles LCD auprès d'une coentreprise contrôlée avec son concurrent sud-coréen Samsung Electronics, et en partie auprès de Sharp. Cette tactique devait permettre de mieux rentabiliser les installations grâce à de gros volumes.
Sony a déboursé plus d'un milliard d'euros pour doper la production de la coentreprise S-LCD en Corée du Sud, mais, selon la presse nippone, il envisage aujourd'hui de revendre ses parts à Samsung et de s'approvisionner davantage auprès de sous-traitants.
Il a aussi pour l'heure renoncé à investir davantage dans l'usine de Sharp à Sakai, alors qu'il devait monter à hauteur de 34% des parts de la filiale qui exploite le site.


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Entreprenariat féminin

Quand le développement économique se conjugue au féminin dans le monde rural
Le programme “Développement de l’entreprenariat féminin dans les zones rurales et périurbaines” réalisé dans l’une des régions les plus pauvres du Maroc, a permis aux bénéficiaires d’acquérir et d’utiliser au mieux les compétences nécessaires à la gestion de son entreprise, à la valorisation, la transformation et la commercialisation des produits du terroir. C'est l'une des conclusions du bilan de ce programme présenté aux médias lors d’un séminaire organisé jeudi à Rabat.
Financé par l'Agence espagnole de coopération internationale pour le développement, le programme qui a bénéficié de l’appui technique de l’ONUDI (Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel) comprend 3 projets, la trituration d’olives au Rif, le séchage de figues et prunes à Taounate et le tissage traditionnel dans le Moyen Atlas.
24 millions
C'est la somme en dirhams débloquée en 10 ans pour ces projets, a souligné l'ambassadeur d'Espagne Alberto Navarro.
Pour le ministre de l'industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, Ahmed Réda Chami, ce résultat est à mettre au compte de la formation de près de 500 femmes par des experts nationaux et internationaux. Cette formation, qui a instauré le respect des normes internationales de qualité, de traçabilité, d’hygiène et de durabilité alliée à l’introduction de nouvelles technologies, s’est répercutée de façon significative sur la production en augmentant sensiblement la demande nationale et internationale, a-t-il ajouté.
L’utilisation du séchoir hybride fonctionnant au gaz et à l’énergie solaire a permis d’améliorer la conservation et le conditionnement des fruits. Les tisseuses travaillent aussi sur des métiers à tisser modernes et performants. L’équipement des unités de trituration d’olives a fait passer le chiffre d’affaires de cette filière de 58.300 à 2,15 millions DH entre 2003 et 2009.
Une grande partie de la production est actuellement exportée vers des pays européens. Le revenu mensuel des bénéficiaires a été en moyenne multiplié par cinq, entraînant du coup une amélioration notable du niveau de vie de l’ensemble de leur famille.
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Centre Islamique pour le Développement du Commerce

La 28ème Session ordinaire du conseil d’administration du CIDC (Centre Islamique pour le Développement du Commerce), s’est tenue à Casablanca mercredi et jeudi derniers sous le thème du renforcement des relations économiques entre le Maroc et les autres pays membres de l’OCI (Organisation de la Conférence Islamique).
A cette occasion, Khalid Sayah, le directeur des relations commerciales internationales au ministère du Commerce extérieur a estimé à 15 milliards de dollars les investissements des pays membres de l’OCI au Maroc au cours de la dernière décennie.
Les principaux acteurs au niveau interne de ces relations commerciales sont les Emirats Arabes Unis, la Turquie, l’Arabie Saoudite, la Malaisie, l’Indonésie et l’Iran.
Au Maroc, ces investissements ont été réalisés dans des secteurs tels que l'immobilier, les télécommunications, le tourisme et les industries chimiques, de textile et agroalimentaire.
Cependant ces investissements semblent avoir connu récemment un bond significatif. Pour la seule années 2010, ont été investis au Maroc 8,8 milliards de dollars, selon le même orateur. Par ailleurs, au cours de l'année dernière, le commerce global des États membres de l'OCI a représenté 10,51% du commerce mondial.
En deçà des possibilités
Selon le site économique tunisien lemagazinedumanager.com, la part du commerce entre les pays de l’OCI a atteint 17% de leurs échanges commerciaux avec le reste du monde. Le Plan d'action décennal ambitionne de porter ces investissements à 20% à l'horizon 2015.
Ce niveau des échanges intra-OCI reste toutefois en deçà du potentiel de ces Etats en raison d'obstacles essentiellement non tarifaires, la lourdeur des procédures douanières et administratives étant l'une des principales difficultés.
A propos de l’OCI
L'OCI est la deuxième plus grande organisation intergouvernementale après les Nations unies avec 57 Etats membres répartis sur 4 continents. L’Organisation a été créée sur décision du sommet historique qui a eu lieu à Rabat le 25 septembre 1969, à la suite de l’incendie criminel de la Mosquée al-Aqsa d'Al Qods occupée.
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Maroc export -Abou Dhabi

Un mémorandum d'entente a été signé, hier dimanche à Abou Dhabi, entre le Centre marocain de promotion des exportations-Maroc Export et le Département du développement économique d'Abou Dhabi, pour le renforcement de la coopération entre les deux organismes. En vertu de cet accord, les deux parties s'engagent à organiser des foires et salons, des rencontres régulières et des contacts directs, ainsi que l'échange de visites.
Initiée par Maroc Export, la mission marocaine comprenant des dirigeants d'une quarantaine d'entreprises représentant divers secteurs, avait visité le Qatar et le Koweït avant de se rendre aux Emirats Arabes unis, dernière étape de cette tournée dans les pays du Golfe.
Au cours de cette tournée, les hommes d'affaires marocains ont eu des rencontres fructueuses avec leurs homologues du CCG, dont l'objectif était de booster les échanges commerciaux avec ces Etats à fort potentiel économique.
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Le chômage de longue durée représente plus de 62% du volume global du chômage en 2010 selon le HCP

La structure du chômage a été dominée en 2010 par le chômage de longue durée (CLD) qui représente 62,8% du volume global du chômage, selon le Haut commissariat au Plan (HCP).
Cette part est plus élevée en zones urbaines (66,5%) qu'en zones rurales (48,5%), précise le HCP dans un rapport sur l'"Activité, l'emploi et le chômage 2010 : résultats détaillés".
Par sexe, les femmes sont plus exposées à ce type de chômage que les hommes avec une proportion de 72,8%, fait savoir le HCP, ajoutant que ce "phénomène structurel" est plus important chez les diplômés. En effet, le CLD touche 77,6% des chômeurs ayant un niveau supérieur et 67,7% pour le niveau moyen, explique le rapport, relevant que 44% de cette catégorie est sans diplôme.
L'analyse de la durée moyenne du chômage (durée supérieure ou égale à 1an) montre que cette dernière est plus longue en zones urbaines (35,6 mois) qu'en zones rurales (20 mois).
Selon le diplôme, les diplômés de niveau supérieur ont plus de difficultés à trouver un emploi. La durée moyenne de chômage chez cette catégorie est de 40,2 mois, alors qu'elle se situe à 34,1 mois pour les chômeurs qui détiennent un diplôme de niveau moyen et à 23,6 mois pour les non diplômés.
En 2010, le taux de chômage a été de 9,1%, soit le même niveau qu'en 2009, rappelle le HCP, précisant que selon le milieu de résidence, ce taux a atteint 13,7% en ville et 3,9% dans le monde rural.
S'agissant de l'emploi, l'enquête du HCP révèle que le volume de la main d'¿uvre employée a atteint 10,6 millions en 2010, dont 50,9% sont des ruraux et 26,9% sont des femmes.
Il ressort de la répartition de la main d'œuvre employée que l'"agriculture, forêt et pêche" emploie 40,3% des actifs occupés, suivie des services (37,5%) et de "l'industrie y compris l'artisanat" avec 12,2%.
Selon le secteur d'emploi, neuf personnes sur 10 sont employés par le secteur privé (97,9% en milieu rural contre 82,4% en milieu urbain).
Concernant le secteur public, il emploie 8,5% des actifs occupés (15,6% en milieu urbain contre 1,6% en milieu rural).
MAP -www.aufaitmaroc.com

L'augmentation du prix des fourrages engraisse le prix des ovins

L'augmentation du prix des fourrages engraisse le prix des ovins
Cher mouton

À l’approche de l’Aïd El Adha, Casablanca se sacrifie au même rituel: les magasins transformés en bergeries, la paille qui s’invite parmi les ordures urbaines, et les odeurs ovines qui envahissent les artères citadines, avant que celles des brochettes ne viennent à leur tour titiller les narines. Variant entre 2.500 et 3.000 DH, les prix écornent cette ambiance champêtre.

    
À moins d'une semaine de la célébration de Aïd el Adha, on ne compte plus le nombre de points de vente de moutons à Casablanca. Sur le boulevard Bourgogne, par exemple, un magasin qui affiche sur son fronton “Chawarma” héberge jusqu’à dimanche prochain (la fête a été fixée au lundi 7 novembre) un troupeau de moutons venus d’El Kelaâ des Sraghna, d’El Ataouia: “je loue ce magasin à raison de 10.000 DH la semaine”, témoigne ce maquignon serghini qui dit vendre ses bêtes entre 2.500 et 3.000 DH.
À ce prix, cette année le prix du mouton est supérieur à celui de l’année précédente de près de 500 DH. La cause: l’augmentation du prix du fourrage disent les maquignons.
Les fourrages engraissent les prix
Comme d’autres chevillards interrogés à Casablanca, notre maquignon impute cette augmentation des prix à l’augmentation des prix des cultures fourragères: le son est cédé à 3,30 DH/kg, l’avoine à 3,30 DH/kg, la betterave à 3,50 DH/e kg et l’orge est vendue à raison de 4 DH le kilo. Un autre atteste qu’en moyenne, les prix des différentes variétés de fourrage ont augmenté de 1,5 DH/kg: “l’année a été mauvaise pour ce type de culture et les subventions de l’Etat n’ont pas réussi à stabiliser les prix”.
Cher mouton
En dépit des assurances du ministère de l’Agriculture et de la pêche maritime qui atteste que les 6 millions de têtes disponibles suffisent à satisfaire la demande estimée à 5,1 millions, les prix demeurent élevés. La preuve en est qu’à une semaine de la fête, les clients ne se bousculent pas au portillon: “Jusqu’à maintenant, les gens viennent pour demander les prix mais n’achètent pas. Peut-être parce qu’ils n’ont pas encore été payés. J’espère que demain ou après-demain, ils percevront leur salaire et nous pourrons espérer vendre un peu”.
Après avoir longuement observé le petit troupeau de mouton au crâne rougi au henné, cet homme d'une quarantaine d'années préfère enfourcher sa moto et attendre des jours meilleurs: “Augmentation des prix des fourrages ou pas, salaire perçu ou non, je suis vraiment dérouté. Je ne sais plus quoi faire. Je rentre chez moi.”
Entre obligations religieuses et traditions sociales
Dans son petit café du boulevard Bourgogne, le propriétaire des lieux dit que le tout premier mouton dont il a demandé le prix est cédé à Derb Ghallef à 3.000 DH. “C'est cher surtout si l'on considère le rapport qualité/prix”. Maniant le français avec aisance, il s'étonne de l'engouement des Marocain à acheter un mouton à ces prix là.” Lorsqu'on sait que le smig est à 2.100 DH, cela devient encore plus hors de portée. Je pense que les Marocains confondent obligation religieuse et traditions sociales. Celui dont les moyens sont insuffisants n'est pas obligé de sacrifier un mouton.”
Ainsi, nous ne sommes pas obligés de nous comporter comme des moutons de Panurge. Et pourtant...
Cher et en bonne santé
La situation sanitaire du cheptel national “est satisfaisante” grâce aux campagnes de vaccination contre les principales maladies contagieuses réalisées par ses services vétérinaires, a indiqué, la semaine écoulée, l'Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA). Les campagnes menées ont permis la vaccination de plus de 20 millions de têtes, a indiqué un communiqué de l'office.
Permanence vétérinaire
Une permanence vétérinaire sera assurée au niveau des points de vente des animaux autorisés par les autorités locales, à l'occasion de la fête de l'Aïd Al Adha. L'Office National de Sécurité Sanitaire des Produits Alimentaires (ONSSA) a mis en place un dispositif de permanence vétérinaire sur l'ensemble des Provinces du Royaume en vue de donner aux citoyens des conseils sanitaires et hygiéniques pratiques se rapportant à l'entretien des animaux, aux opérations d'abattage, d'examen de la carcasse, des abats et de la conservation des viandes et des peaux.