lundi 17 octobre 2011


Les 4 régimes prévus par la nouvelle charte d'inestissement

Régime commun
La charte veille au respect des engagements du pays vis-à-vis des institutions internationales et lui permet de s’aligner sur les standards de l’OCDE dans ce domaine. Elle garantira une pleine et entière liberté économique et concurrentielle ; une égalité de traitement entre nationaux et étrangers ; une protection de la propriété privée de tous biens, mobiliers ou immobiliers, matériels ou immatériels ; une liberté de transfert des bénéfices nets d’impôts sans limitation de montants ni de durées et des produits de cession ou de liquidation totale ou partielle de l’investissement ; et une garantie de stabilité fiscale. Non moins important : l’octroi d’une autorisation administrative pour des avantages, au cas où il est nécessaire, est acquis si l’administration met plus de 60 jours à répondre.

Régime conventionnel transversal 

Pour élargir le champ des bénéficiaires, la nouvelle charte propose une réduction du montant minimum de l’investissement qui permet de bénéficier des mesures incitatives prévues dans le cadre de ce régime. Le gouvernement propose ainsi de le ramener à 150 millions de DH au lieu de 200 MDH, ou un investissement en devises supérieur à 100 MDH. Les avantages sont également renforcés. D’abord en matière de participation de l’Etat dans l’investissement. Il peut prendre en charge un maximum de 30% du coût du foncier au lieu de 20%. Il peut intervenir pour supporter une partie du coût des infrastructures externes dans la limite de 10% du montant global de l’investissement contre 5%. Quant aux dépenses liées à la formation, la contribution de l’Etat (un maximum de 20%) demeure inchangée. Mais, il y a la prise en charge par l’Etat dans la limite de 30% du coût des constructions et de 10% des frais d’acquisition de matériel et équipements. Ces dispositions étaient prévues dans le cadre du Fonds Hassan II, mais au profit de quelques secteurs (fabrication automobile, aéronautique, électronique et de biotechnologie) et selon des conditions sélectives. Elles seront ainsi généralisées à tous les investissements qui répondent aux critères du régime conventionnel transversal. Précision : toute cette intervention ne doit cependant pas dépasser 10 % du montant global de l’investissement au lieu de 5 % en cours actuellement.

Régime spécifique 

Ce volet nécessitera un travail de fonds avec les secteurs ciblés. La charte définira ainsi les critères (montant de l’investissement, nombre d’emplois…) qui permettront de sélectionner les bénéficiaires des mesures incitatives particulières. Celles-ci comprennent une prise en charge par l’Etat de certaines dépenses qui ne seraient pas cumulables avec les incitations programmées dans le cadre du régime conventionnel transversal. Le gouvernement s’emploie actuellement à élaborer un cadre incitatif pour chaque département sectoriel, notamment le tourisme, l’industrie, l’énergie et l’agriculture. Les critères d’éligibilité et les avantages seront formalisés dans un décret d’application. La charte introduira une nouveauté : ces avantages seront généralisés aux «secteurs support, transverses aux secteurs productifs».
Elle prévoit également des incitations spécifiques à chaque région dans la perspective du projet de régionalisation que vise le pays. Le dispositif s’articule autour de la participation de la région à certains frais de réalisation des investissements. Les incitations qui peuvent être cumulables feront l’objet de décrets de ladite charte.

Régime investissement de grande envergure 

Seuls les investissements créant plus de 5 000 emplois stables ou portant sur un volume d’investissement d’au moins 2 milliards de DH ou supérieur à un milliard de DH en devises peuvent aspirer à un traitement spécial et personnalisé dans le cadre de la catégorie IGE. En concertation avec les secteurs, il sera établi des avantages relatifs à l’octroi de primes d’investissement. Les décrets d’application qui seront élaborés par la suite définiront la participation de l’Etat aux différentes dépenses liées à l’investissement (terrains, infrastructures externes, constructions, matériel, formation…).
La Vie éco
www.lavieeco.com


Maroc : Eté plus long et crise en Europe plongent le textile dans l’expectative

Les industriels n’ont aucune visibilité sur les prochains mois. Les produits pour femmes et enfants, des segments essentiels pour l’export, sont moins demandés.

Rentrée difficile pour les entreprises du secteur textile. Alors qu’elles avaient terminé le mois d’août sur une note positive, avec  une hausse de leurs exportations de 11%, les professionnels ont été pris de court au cours du mois de septembre, par un brusque retournement des marchés à l’export. Explication : les enseignes étrangères qu’ils fournissent ont enregistré une forte baisse de leurs ventes entre juillet et septembre du fait de la frilosité des consommateurs, européens en particulier. La situation est d’autant plus inquiétante, disent les textiliens, qu’il n’y a aucune visibilité pour les mois à venir.
La conjoncture actuelle est due, selon l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith), à la conjugaison de deux facteurs. Premièrement, la crise de la Zone euro qui s’est traduite par une très forte baisse de la consommation, de façon générale. En effet, lorsqu’il n’y a pas de ventes, il n’y a pas de déstockage et donc pas de commandes de réassort.
D’après une récente étude menée par l’Institut français de la mode (IFM), la consommation des articles textiles en France a reculé de 6,4% à fin septembre par rapport à la même période de l’année dernière. La baisse est de 2% pour les magasins populaires et de 14,7% pour les grandes enseignes.
L’analyse des ventes par rayons révèle que si le prêt-à-porter masculin a résisté, les hommes n’ayant pas les mêmes habitudes de consommation que les femmes, les achats de ces dernières ont en revanche reculé de 6,2% à fin septembre par rapport à la même période en 2010. Dans le même temps, les ventes des articles pour enfants se sont aussi contractées de 14%. Pour la lingerie et le linge de maison, la baisse a été respectivement de 2,5% et de 5,6%.
Certains industriels craignent le pire pour le reste de l’année
La deuxième cause du marasme s’explique, toujours selon l’Amith, par la persistance du beau temps et des fortes chaleurs qui ont empêché la mise en boutique des nouvelles collections d’automne et d’hiver livrées par les exportateurs marocains durant les mois de juillet et août. Ce délai de mise en boutique retardera forcément les commandes de réassort qui devaient constituer l’essentiel de l’activité des entreprises durant les mois de septembre et octobre.
L’Amith qui s’est réunie, le 8 octobre à Tanger, a fait le point sur la situation et a décidé d’assurer une veille des marchés étrangers pour permettre aux opérateurs de réagir. Certains d’entre eux ne croient pas à une reprise car, disent-ils, cette fois la faiblesse des commandes n’est pas due à la réorientation des commandes d’un pays vers un autre pour des raisons de compétitivité, mais plutôt à une conjoncture économique difficile dans les marchés d’exportation. A Casablanca, les opérateurs, optimistes durant ces derniers mois, ont vite déchanté. «Nous avons travaillé durant les mois de juillet et août et comptions, après quelques jours seulement de congé, décrocher des commandes importantes de réassort. Toutes nos prévisions sont tombées à l’eau et nous sommes en deçà de la situation de l’an dernier à la même période. Aujourd’hui, notre carnet de commandes est quasiment vide !», se plaint un exportateur de prêt-à-porter féminin. Même son de cloche chez un exportateur de vêtements pour enfants qui qualifie sa situation de désastreuse : «S’il n’y a pas de reprise, dans les semaines qui viennent, l’année 2011 sera perdue pour mon entreprise». Pour le vêtement enfants, en particulier la bonneterie, une importante augmentation des prix, soit  +18,7%,  intervenue à la fin des soldes de l’été est venue aggraver la situation.
Aziza Belouas. La Vie éco
www.lavieeco.com

TEXTILE: LES PREMIERS DONNEURS D’ORDRE ÉTRANGERS ARRIVENT

APRÈS LA VISITE D’ENTREPRISES LOCALES, L’ENSEIGNE FORNARINA ÉTUDIE SON INSTALLATION
LE SHOOTING DE SA COLLECTION ÉTÉ 2012 À MARRAKECH
PLUSIEURS ENTREPRISES ITALIENNES DANS SON SILLAGE, AVEC INTENTION D’INVESTIR
Les missions de démarchage de Maâzouz en Italie portent leurs fruits. Menées depuis avril dernier dans le cadre du Maroc Export, elles commencent à donner les premiers résultats. L’entreprise italienne Fornarina, spécialisée dans le textile et le cuir, compte passer ses premières commandes, après quatre visites de prospection auprès d’industriels marocains. Un groupement de textiliens italiens ont également retenu dans leur agenda des visites de prospection au Maroc et lancent, eux aussi, des signaux positifs. Pour sa part, le groupe italien Fornarina, professionnel du prêt-à-porter serait même en train d’étudier différentes options dont une installation en propre, a-t-on déclaré auprès du département du Commerce extérieur. Depuis quelques mois en effet, son président, Linon Fornari, accompagné de son équipe, a effectué plusieurs déplacements au Maroc, rendant visite à une quinzaine d’entreprises dans le textile et le cuir à Casablanca, Rabat, Mohammedia et Salé.

Le président Linon Fornari, accompagné de son équipe,
a effectué plusieurs déplacements 
au Maroc visitant une quinzaine d’entreprises

En attendant, l’italien a pris les devants. Il a opté pour Marrakech pour réaliser les séances de shooting de sa collection printemps été 2012 pour ses lignes de vêtement jean et glamour. Fondée en 1947 en tant que marque de chaussures, Fornarina fait le grand saut vers le prêt-à- porter en 1998 en lançant le jean Fornarina. Celui-ci deviendra la ligne phare de la marque qui a aujourd’hui  son propre labo de style. L’italien dont le réseau est composé de 1.000 magasins (150 en propre) distribue ses produits également sous les marques Barleycorn (chaussures et sportwear), Havana (vêtements casual) et Combo (vêtements casual pour jeunes). Fornarina a étendu sa présence internationale durant les 10 dernières années. Elle est présente à Londres, Los Angeles, São Paulo….
Le groupe italien consacre des investissements conséquents à sa stratégie de distribution avec comme objectif d’ouvrir 40 magasins par an. En 1999, le groupe, à la recherche d’une main-d’œuvre bon marché, a créé une joint-venture avec des fournisseurs chinois. Serait-ce un projet similaire auquel il pense pour le Maroc?  Pour le département du Commerce extérieur, tout est bon à prendre. Les actions promotionnelles menées en faveur des secteurs du textile ont permis de démarcher les grands clients du Maroc identifiés ou des clients potentiels. Derrière ces actions, l’idée était de présenter les opportunités qu’offre le Maroc dans le secteur,  le potentiel de production ainsi que les infrastructures mises en place pour la promotion. Autre objectif, la mise en relation directe avec les fournisseurs marocains pour des produits spécifiques.

INJAZ AL MAGHRIB
COMMENT INITIER DE JEUNES ENTREPRENEURS EN HERBE

YOUTH YELL, UN PROTOTYPE D’ENTREPRISE INJAZ
MOBILISER DES RESSOURCES COMPÉTENTES
INTÉGRER, À TERME, LE PROGRAMME DANS LE CURSUS SCOLAIRE
«L’entreprise et l’éducation pour créer une nouvelle génération d’entrepreneurs», tel est le thème de la rencontre organisée mercredi par l’association Injaz Al Maghrib à Rabat. Des experts et chefs d’entreprise se sont réunis pour débattre des bienfaits de cette initiative et de la nécessité d’inculquer l’esprit d’entreprise aux jeunes au cours de leur cursus scolaire. C’est sur ce créneau qu’a misé l’initiative Injaz, qui forme les lycéens à l’entrepreneuriat.
«L’objectif d’Injaz, c’est de contribuer à la réforme du système éducatif. Il s’agit d’aider les élèves à acquérir très tôt la culture d’entreprise», affirme Mohammed Abbad Andaloussi, PDG d’Injaz Al Maghrib. Saluant l’initiative, le président du Conseil économique et social, Chakib Benmoussa, a souligné que la cohésion sociale et la stabilité politique passent par l’inclusion des jeunes, qui doivent être considérés comme des opportunités et des moteurs de développement.
Une inclusion et un encadrement efficace, c’est tout ce dont a eu besoin la jeune entreprise Youth Yell, créée par des élèves du lycée Moulay Youssef de Rabat. L’entreprise opère dans la création artistique d’inspiration multisupport (design, graffiti, graphique…) ou le Street Art… Une création caractérisée par l’ajout d’une touche locale. «L’objectif est de procurer aux jeunes Streets artistes, un moyen d’expression plus légale, plus clean», selon le jeune PDG Samir Abdellaoui.
La jeune entreprise au capital de 2.580 DH vend ses produits entre 50 et 100 DH l’unité imprimée sur le T-shirt. Elle a imprimé des T-shirts lors des manifestations comme le boulevard des jeunes, mais aussi pour l’association sportive du lycée, l’hôpital des enfants de Moulay Youssef et lors du «Free clean days». Des opérations caritatives et marketing qui leur permettent de se faire connaître. Ainsi, ils sont tous jeunes, mais agissent en véritables professionnels. La présentation constitue, avant tout, un éclairage sur les compétences qu’ont acquis les jeunes du programme Injaz.
Autrement dit, ces lycéens ont parcouru un long chemin. Ils sont encadrés par des professionnels: des cadres supérieurs d’entreprises, des enseignants désignés et parfois même par des directeurs. Conscient de l’importance de l’investissement humain, Injaz se fait accompagner par une association d’entreprises qui mobilisent le secteur privé auprès des jeunes, afin de contribuer à l’émergence d’une nouvelle génération d’entrepreneurs.
Depuis sa création en 2007, Injaz a formé 4.000 élèves des lycées et collèges publics. A ce groupe s’ajoutent les 5.500 jeunes formés au cours de l’année 2010-2011. Il est prévu que le programme soit étendu à 10 autres villes du Maroc. Puis à terme, 8 programmes seront proposés aux établissements scolaires, afin d’avoir une formation innovante et approfondie. La secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement scolaire, Latifa El Abida, a salué l’initiave. Elle a néanmoins souligné la nécessité de laisser du temps au programme Injaz qui est encore jeune.

Maimouna DIA

http://www.leconomiste.com/

Horani : la vision 2020 de la CGEM, une feuille de route et un référentiel pour l'entreprise

La vision 2020 de la CGEM constitue une feuille de route et un référentiel pour l'entreprise lui permettant de contribuer efficacement au développement socio-économique du pays, a fait savoir,  le président de l'organisation patronale, Mohamed Horani.
http://www.leconomiste.com/

Protexpo-expoprotection du 13 au 15 octobre à Casablanca


Le groupe Jamain Baco parrain de la 3eme édition

Au Maroc, le mot sécurité a désormais comme synonymes deux facteurs indissociables: la prévention et la maîtrise des risques. Afin d'apporter des solutions concrètes à la gestion des risques, le Salon international de la prévention et de la maîtrise des risques regroupe pour trois jours les professionnels du secteur. L'Espagne est l'invité d'honneur de cette 3e édition qui se tient à l'Office des Foires et des Expositions.


Au Maroc, le secteur de la prévention a connu ces 5 dernères années un engouement particulier, affichant une croissance annuelle de plus de 25%, accompagnant les grands chantiers économiques, l'installation des investisseurs étrangers, et l'évolution des secteurs tertiaires.
En plus de l’impact économique que représente ce marché, grand consommateur d’emplois et de nouvelles technologies, il reflète une réèlle prise de conscience des acteurs majeurs de la sécurité au Maroc. Les nouvelles lois en vigueur, et les contrôles de plus en plus stricts de celles-ci ont incité les professionnels à s’auto–discipliner et à respecter les procédures.
Naissance de l'Association Interprofessionnelle de la Sécurité Privée
Pour preuve, la naissance de L’ A.I.S.P (l’Association Interprofessionnelle de la Sécurité Privée) qui ambitionne de devenir l’organe de régulation de la profession. Dans ce contexte, le salon Protexpo- Expoprotection joue un rôle prépondérant en réussissant pour la 3ème année consécutive à rassembler les institutionnels, les associations professionnelles, les exposants et les médias pour ce rendez-vous annuel attendu des professionnels de la sécurité au Maroc et en Afrique.
Protexpo-Expoprotection pour des solutions concrètes
Depuis sa première édition organisée en 2009, son objectif est d'apporter des solutions concrètes, de présenter les dernières innovations du marché et aussi d'ouvrir un véritable espace d'échange autour des problématiques liées à la sécurité des biens et des personnes au Maroc.
En 2011, Protexpo a signé une alliance stratégique avec Expoprotection, salon de référence en France et en Europe de la prévention et de la gestion des risques, confortant ainsi le leadership de Protexpo au Maroc. Protexpo-expoprotection11 est placé sous la double égide du Ministère du Commerce, de l’industrie et des nouvelles technologies ainsi que celle du ministère de l’Emploi et de la formation professionnelle en partenariat avec la CGEM, l’Agrepi Maroc, le Conamet (Collège National des Médecins du Travail), la Fédération Marocaine des Sociétés d’Assurance et de Réassurances, l’Association Marocaine pour le Risk Management, le Comité National de Prévention des Accidents de la Circulation, le Conseil des Experts industriels et Automobiles du Maroc et le Centre National de Prévention et de Protection.
Le groupe Jamain Baco parrain de cette 3ème édition
Cette 3ème édition est parrainée par le Groupe Jamain Baco en tant que partenaire officiel, et Kompass en tant que partenaire informations. Plus de 70 exposants et partenaires présenteront à Protexpo- Expoprotection 2011 les dernières innovations dans les secteurs de la santé et sécurité au travail, la sûreté/sécurité des espaces publics et privés, la lutte contre le feu et les risques industriels et naturels.
L’Espagne à l’honneur
L’Espagne est à l’honneur de Protexpo- Expoprotection 2011, avec la présence de six entreprises membres de l’ASEPAL, association espagnole des  fabricants et distributeurs des équipements de protection individuelle. Le programme de conférences, riche de 12 cessions spécialisées, animées par des experts, réussit cette année encore à attirer un grand nombre de participants déjà inscrits via le site du salon.
Le salon Protexpo-expoprotection11 est co - organisé par Shine Event et par Reed Expositions Maroc.
www.aufaitmaroc.com

63.000 emplois crées dans le secteur du BTP en 2010

Plus de 63.000 emplois ont été créés dans le secteur du bâtiment et travaux publics durant l'année 2010, enregistrant une progression de 6,6% par rapport à l'année précédente, a indiqué Ahmed Réda Chami, ministre de l'Industrie, du commerce et des nouvelles technologies.
Un bon résultat obtenu malgré la décélération de l'activité du secteur que le ministre impute à la baisse de la production dans le segment du logement social et au repli de l'immobilier touristique et de luxe. Un ralentissement qui n'enlève rien à l'importance de ce secteur a souligné le ministre qui a rappelé que le BTP contribue à hauteur de 7% du Produit Intérieur Brut et emploie 9,5% de la population active totale.
Pour Ahmed Reda Chami, les perspectives du secteur s'annoncent encore plus prometteuses, à la faveur des chantiers en cours ou à venir, tels les programmes de relance du logement social, la construction de nouvelles villes et de nouvelles stations balnéaires. Il a également cité le programme des plateformes industrielles intégrées, la construction de zones logistiques et enfin les grandes infrastructures nationales de transport.
aufaitmaroc.com

jeudi 13 octobre 2011


Aéronautique : quelque 35 opérateurs étrangers à la découverte des potentialités du pays

Le Sommet commercial aéronautique, ouvert mercredi à Nouaceur, connait la participation de quelque 35 opérateurs étrangers, venus, entre autres, découvrir les potentialités du Royaume dans ce secteur.
Cette rencontre de deux jours, également dédiée au B2B et à la promotion du partenariat, regroupe quelque 25 fournisseurs clés du transporteur aérien Boeing ainsi qu'une dizaine autre d'opérateurs venus de France sans oublier les sociétés aéronautiques installées au Maroc.
Les opérateurs étrangers qui ont fait le déplacement auront notamment l'occasion de constater de visu les avancées réalisées au Maroc dans le domaine aéronautique, le savoir faire et les compétences acquises et les infrastructures dont il dispose dans de ce secteur notamment l'Institut de Formation dans les Métiers aéronautique (IMA) ou encore la plateforme industrielle de Nouaceur (125 ha) dédiée à cette activité qui compte déjà une centaine d'entreprises.
Le développement spectaculaire de l'industrie aéronautique n'est pas un hasard mais le résultat d'une approche systématique qui s'inscrit dans une politique sectorielle qu'est le plan Emergence, dira à cette occasion, M Ahmed Reda Chami, ministre de l'industrie, du commerce et des nouvelles technologies.
Et de sérier devant le parterre des opérateurs présents les atouts dont disposent le Maroc notamment sa position géographique stratégique, la compétitivité de ses coûts de production, la densité et l'importance de son réseau de communication aéroportuaire, portuaire, autoroutier et ferroviaire ou encore les Accords de libre échange (ALE) signés et qui ouvrent la porte à plus d'un milliard de consommateurs.
M. Chami n'a pas manqué d'évoquer également l'aménagement de plateformes industrielles intégrées, de zones franches ainsi que toute la panoplie d'incitations fiscales pour encourager l'investissement sans oublier l'effort déployé pour former des ressources humaines répondant aux attentes du monde professionnel.
Le ministre n'a pas manqué de souligner la stabilité qui caractérise le pays et les réformes en cours dans le Royaume, lesquelles a-t-il tenu à préciser avaient été entamées il y a plu de 10 ans.
Le Maroc dispose d'un environnement favorable pour fructifier les investissements, dira pour sa part M. Stan Deal, vice président de Boeing et DG de l'approvisionnement et des opérations commerciales.
Le Royaume se distingue par la volonté du gouvernement de soutenir le secteur aéronautique, a-t-il souligné précisant qu'il s'agit la d'un facteur encouragent à investir dans le pays ou à élargir le champ de ses activités.
M Stan, dont la compagnie a monté avec la RAM et un autre opérateur, une usine de fabrication de câbles pour avions, s'est dit aussi très impressionné par les compétences des ressources humaines marocaines et a salué la qualité des produits de cette usine implantée à Nouaceur.
Tous ces atouts font du Maroc une des meilleures places pour le développement de l'aéronautique, a-t-il dit encore.
Il est question de travailler ensemble pour profiter de la conjoncture exceptionnelle que connait le secteur aéronautique et pour se positionner durablement, soutiendra pour sa part M. Hamid Benbrahim, président du GIMAS (groupement des industries marocaines).
L'importance du secteur croît fortement et la centaine d'unités existantes emploie 8500 personnes, réalise un chiffre d'affaires de 1 milliard de dollars US et un 2 milliard de dollars d'investissement, a-t-il rappelé précisant que l'objectif est de multiplier par deux ces chiffres.
Le PDG de la RAM, M. Driss Benhima, devait lui rappeler que la compagnie a développé depuis toujours une activité de maintenance, de sous-traitance et de fabrication de produits aéronautiques ajoutant que ces capacités ont été adossées à un système de formation très qualifiant et dans toutes les spécialités.
Le programme de ce sommet commercial aéronautique, qui prendra fin jeudi, comporte des visites à l'IMA et à de nombreuses unités industrielles aéronautiques notamment celles basées dans la zone industrielle de Nouaceur.
www.aufaitmaroc.com

Mme Benkhadra invite les acteurs de l'industrie pétrolière à venir investir au Maroc

La ministre de l'Energie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement, Amina Benkhadra, a invité, mercredi à Marrakech, l'ensemble des acteurs de l'industrie pétrolière à venir investir au Maroc eu égard au potentiel extraordinaire en hydrocarbures non conventionnels que recèle le Royaume.
Dans une allocution lue en son nom à l'ouverture de la 2-ème Conférence internationale conjointe des Associations marocaine des géologues pétroliers (MAPG) et américaine (AAPG), Mme Benkhadra a mis en relief l'importance que revêtent la recherche géoscientifique et les avancées technologiques dans le processus d'exploration des potentialités pétrolières.
Elle a, dans ce contexte, souligné la nécessité d'adopter des technologies très avancées et d'effectuer des recherches approfondies en vue d'explorer les hydrocarbures non conventionnels profonds.
Après avoir appelé à la conjugaison des efforts pour aboutir à des découvertes majeures en la matière, la ministre a donné un aperçu sur les grands chantiers ouverts par le Maroc dans divers domaines et les réformes audacieuses entreprises par le Royaume, dont la mise en place d'une politique fiscale attractive.
Cette conférence de trois jours, initiée autour du passé et de l'avenir de l'exploration pétrolière en Afrique du Nord et de l'Ouest, réunit quelque 250 experts en exploration pétrolière, géologues et académiciens venus des quatre coins du monde pour présenter les nouvelles techniques et les résultats de leurs recherches en la matière.
Elle se veut également une plateforme d'échange d'expériences et d'expertises dans le domaine de la recherche et de l'exploitation des ressources pétrolières.
www.aufaitmaroc

Le marché pharmaceutique marocain, "l'un des plus prometteurs au monde arabe"

Le marché pharmaceutique marocain est l'un des plus prometteurs au monde arabe, estime, mardi, le quotidien britannique des milieux d'affaires "Financial Times", qui cite l'entrée du groupe jordanien, Hikma, comme signe du dynamisme de ce marché.
Hikma a annoncé, lundi, l'acquisition de 63,9% du capital de la société marocaine de promotion pharmaceutique du Maghreb (Promopharm), une mesure qui permet au groupe jordanien de s'implanter dans l'un des marchés les plus prometteurs dans la région arabe, indique le quotidien.
L'implantation de Hikma au Maroc était "une priorité stratégique" pour le groupe coté à la bourse de Londres, a indiqué son Président Said Darwazeh, cité par le Financial Times.
www.aufaitmaroc.com

Maroc-Espagne-UE
Les professionnels coordonnent leurs actions pour la pêche

Les professionnels marocains de la pêche maritime ont tenu, hier à Rabat, une réunion avec leurs homologues espagnols dans le but de coordonner leurs actions en vue d'un “accord de pêche équilibré”.
Cette réunion, à laquelle ont pris part le ministre de l'Agriculture et de la pêche maritime, Aziz Akhannouch, le secrétaire général de la Confédération espagnole de pêche Javier Garat Pérez et le président de la Fédération de la pêche maritime et de l'aquaculture (FPMA), Omar Akouri, a été organisée en vue de la préparation du renouvellement de l'accord de pêche maritime entre le Maroc et l'UE.
L'accord reconduit malgré certaines réticences
Le président de la Fédération de la pêche maritime et de l'aquaculture (FPMA), Omar Akouri a affirmé que cette rencontre est “importante à plus d'un titre” vu qu'elle intervient à quelques jours de “l'échec des ennemis du Maroc de faire passer au Parlement européen, le projet de résolution recommandant la saisine de la Cour européenne de Justice au sujet de l'Accord de pêche entre le Maroc et l'UE”.
Il est à rappeler qu'en septembre, le Parlement européen réuni en session plénière à Strasbourg, avait finalement rejeté, jeudi dernier le projet de résolution visant à soumettre l'accord de pêche entre le Maroc et l'Union Européenne à la cour de justice européenne pour avis sur sa compatibilité avec les traités de l'UE et le droit international.
L'accord de pêche reconduit pour une année
En juillet dernier, lors du renouvellement de cet accord entre notre pays et l'UE certains pays membres s'étaient interrogés sur les retombées économiques effectives de l'accord sur les provinces du sud marocain. Concernant les 144 millions reçus par le Maroc, le communiqué du Conseil de l'UE, daté du 12 juillet, est des plus clairs:
“En ce qui concerne le protocole venu à expiration, les autorités marocaines ont transmis les informations utiles à la Commission en décembre 2010, d'où il ressort que les populations de cette région ont bénéficié de l'accord.”
COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU CONSEIL DE L'UE, BRUXELLES LE 12 JUILLET 2011
www.aufaitmaroc.com

La BMCE va développer des produits dans l'assurance et les télécoms en Afrique


Dans une interview parue dans un numéro hors série de l'hebdomadaire Jeune Afrique, le président de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), Othman Benjelloun, a annoncé que son groupe allait développer, par le biais de sa filiale Bank of Africa (BOA) dont il détient 57,15% du capital, des produits d'assurance et de télécoms avant d'investir le secteur de l'habitat en Afrique.
En Afrique, la BMCE se lance dans les assurances
A travers Bank of Africa, le groupe BMCE Bank entend renforcer les implantations existantes, notamment dans les pays à fort potentiel comme le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, la Côte d'Ivoire en cours de reconstruction ou le Sénégal.
“En plus de la finance, nous avons décidé de créer le pendant BOA dans l'assurance. Insurance of Africa aura son siège à Casablanca Finance City et développera des produits d'assurance pour le réseau BOA en s'appuyant sur les compétences de RMA Watanya, compagnie leader au Maroc et qui appartient au même groupe que BMCE.”
OTHMANE BENJELLOUN
BOA Capital et Telecom of Africa, nouvelles entités
Dans cet entretien, repris par Maghreb Arabe Presse, Othmane Benjelloun dit compter également développer BOA Capital qui, à l'image de BMCE Capital au Maroc, sera la banque d'affaires du groupe partout en Afrique. La nouvelle entité aura également son siège à Casablanca Finance City.
Enfin en parallèle, avec l'opérateur de téléphonie mobile France Télécom Orange, actionnaire de l'opérateur marocain Méditel, aux côtés de FinanceCom, le holding d'Othman Benjelloun, un plan de développement des télécoms est prévu dans tout le réseau africain de la BOA, principalement dans le mobile banking, a-t-il ajouté. Ce qui donnera bientôt naissance à une nouvelle enseigne: Telecom of Africa.
Et dans l'habitat
Après les secteurs de l'assurance et des télécoms, le groupe compte également investir, à l'avenir, dans le secteur de l'habitat en Afrique. “Nous envisageons des projets dans le logement social à travers le continent africain” en partenariat avec l'investisseur public marocain, la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG), a indiqué M. Benjelloun.
aufaitmaroc.com

Paypal


Paypal lance son service de paiement en ligne au Maroc

Ismail Khachani, directeur général d'e-Commerce Conseil de Paypal a indiqué lundi dernier à Casablanca que acheteurs et vendeurs en ligne pourront désormais effectuer ou recevoir par le biais d'une adresse e-mail, rapidement des paiements sécurisés de l'ensemble de la communauté Paypal.
Ce produit ambitionne de mettre en liaison les consommateurs et les entreprises, les grands comptes et les TPE.
Présent dans 190 pays
Ils sont plus de 500.000 sites dans le monde proposant ce moyen de paiement unique ou additionnel, ce qui devrait permettre aux sites marchands marocains d'avoir une visibilité internationale à travers ce service disponible dans 190 pays, a souligné Ismail Khachani.
Le Maroc est l'un des marchés clés sur la région MENA, en témoignent le développement du e-commerce, les plans de soutien gouvernementaux (Maroc Numeric, Emergence et plan Azur), le taux de pénétration Internet le plus élevé d'Afrique (33%) et le nombre de Marocains ayant accès à Internet qui a augmenté de plus de 80% depuis 2006, à en croire Ismail Khachani.
92 milliards de transaction de dollars en 2010
Le consommateur marocain pourra, à partir du premier semestre 2012, ouvrir un compte et bénéficier, via son compte bancaire marocain, des services PayPal, qui a généré un volume de transactions de 92 milliards de dollars en 2010, soit 18% de l'e-commerce mondial.
Créé en 1998 en Californie (USA) et filiale du groupe eBay depuis 2002, PayPal a des bureaux implantés dans 20 pays.
aufaitmaroc.com

Equip Auto


Une douzaine d'entreprises marocaines au Salon parisien Equip Auto de Paris

Une douzaine d'entreprises marocaines prennent part à Paris au Salon international Equip Auto qui s'est ouvert mardi aux professionnels de l'équipement automobile et du garage, venus du monde entier.
Exposée sur un espace de 280 m2, l'offre marocaine couvre différents créneaux du marché de l'équipement automobile 2ème monte (rechange), dont les équipements de démarrage, la réparation et maintenance, les accessoires, la transmission et les produits de nettoyage et du lavage.
En 2010, les exportations du Maroc en pièces détachées de rechange s'élevaient à quelque 12,5 millions de dollars, selon les chiffres de Maroc Export qui table sur de bonnes perspectives de croissance pour le secteur automobile en général, identifié comme l'un des six métiers mondiaux du Maroc dans le cadre du pacte Emergence pour l'industrie.
Plus de 90.000 visiteurs professionnels venant de 70 pays sont attendus à cette exposition biennale.
Equip Auto en attendant Tec’Auto de Casablanca
La sixième édition de Tec’Auto, salon bisannuel, organisé par l’Association marocaine pour l’industrie et le commerce de l’automobile (AMICA) se tiendra du 23 au 26 novembre à Casablanca. Plus de 150 exposants de la région euro-méditerranéenne sont attendus.
Ce selon comprend deux compartiments dont l'un est consacré à l’espace pièces de rechange, qui rassemble les fabricants de pièces, les concessionnaires et agents des marques, les distributeurs, les manufacturiers de pneumatiques, les fabricants de peintures et lubrifiants ou encore les enseignes de réparation automobile.
aufaitmaroc.com

Horani : la vision 2020 de la CGEM, une feuille de route et un référentiel pour l'entreprise

Casablanca, 11 oct (MAP) - La vision 2020 de la CGEM constitue une feuille de route et un référentiel pour l'entreprise lui permettant de contribuer efficacement au développement socio-économique du pays, a fait savoir, mardi à Casablanca, le président de l'organisation patronale, Mohamed Horani.
Cette vision, qui ambitionne d'assurer au Maroc un développement économique et social durable, a fixé 5 défis économiques à relever à travers le lancement de 7 grands chantiers, a-t-il précisé lors d'une conférence organisée par la Chambre britannique de commerce sur le thème ''Rôle et influence de la CGEM dans le paysage politique actuel : Quel impact sur les entreprises au Maroc - Vision 2020".
Sériant les défis, il a évoqué le nécessaire accroissement du PIB par habitant, la pérennisation de la croissance en cherchant des sources de financement alternatives, la diversification des secteurs contributeurs à la croissance pour la protéger des aléas notamment climatiques, le rééquilibrage de la contribution des régions dans cette croissance et l'adaptation de l'offre de travail par rapport à la demande.
Les chantiers devront être menés pour relever ces défis concernent la promotion de la compétitivité des entreprises ''qui reste faible'', l'amélioration de l'enseignement et de l'éducation et de la formation professionnelle, l'encouragement de la Recherche & Développement, la diffusion des TIC et la poursuite de la réforme de la justice et de l'assainissement du climat des affaires.
Il est également question du renforcement de l'épargne nationale et du développement de l'investissement qui doivent être orientés vers les secteurs productifs et de la mise en chantier, par les entreprises, d'une politique de développement durable qui tienne compte des besoins sociaux des travailleurs et des exigences environnementales.
En parallèle, a noté M. Horani, il faut approfondir le dialogue et la concertation entre acteurs économiques et renforcer la gouvernance entre le public et le privé par une plus grande implication de ce dernier dans l'élaboration, le pilotage et la mise en oeuvre des politiques économiques sans oublier l'incitation des régions à élaborer leur propre stratégie de développement pour promouvoir les approches intégrées.
Il a, par la suite, présenté les cinq objectifs quantitatifs pour l'économie marocaine à l'horizon 2020 à savoir un taux de croissance de 6,5 pc, une couverture des exportations par les importations à hauteur de 90 pc, un rééquilibrage de la croissance avec une part des services à hauteur de 60 pc du PIB, 30 pc pour l'industrie et 10 pc pour l'agriculture.
Parmi ces objectifs figurent également la réalisation d'un PIB par région équivalent à 60 pc de celui de la région la plus riche et la création de 2,5 à 3,5 millions d'emplois d'ici 2020.
Selon M. Horani, il s'agit d'objectifs "réalisables" qui sont à la portée du pays à la condition de garder le cap et de poursuivre les réformes, soulignant que la CGEM apporte son appui à la nouvelle constitution qui répond aux propositions et attentes de l'organisation patronale notamment en matière de philosophie de l'Etat, des droits fondamentaux et de la constitutionnalisation de l'économie de marché.
www.aufaitmaroc.com