mercredi 3 octobre 2012

L’économie va mal

  
Par LesEchos.ma   
Lundi, 01 Octobre 2012 10:50
         

Le rythme de croissance continue d’évoluer à la baisse et les capacités de financement de l’économie se détériorent. C’est ce qui ressort des dernières statistiques des comptes nationaux du HCP au 2e trimestre. Le PIB, corrigé des variations saisonnières, affiche un accroissement de 2,3% en volume au lieu de 4,5% le même trimestre de l’année 2011. En valeur, il a marqué une hausse de 4,4% avec une augmentation du niveau général des prix de 2,1% en glissement annuel au lieu d’une baisse de 0,9% le même trimestre de l’année précédente. Dans le détail, la valeur ajoutée du secteur agricole a reculé de 9,6% au lieu d’une hausse de 6,1%. Le PIB non agricole s’est amélioré de 4,2% au lieu de 4,1%, en dépit du recul des activités d’extraction de 5,4% au moment où elles affichaient une amélioration de 2,8%, enregistrée au trimestre dernier. Aussi, toutes les autres activités non agricoles ont connu des croissances positives. Le commerce s’est accru de 1,7% au lieu de 4,1%, les transports de 2,4% au lieu de 6,5% et les postes et télécommunications de 12,8% au lieu de 15,5%. Par ailleurs, la part de l’épargne nationale a atteint 25,9% du PIB au lieu de 27,4%, alors que celle de l’investissement est passée de 35,8% du PIB à 34,9%, dégageant ainsi un besoin de financement de l’économie nationale de 9% du PIB.
 
    

La Banque mondiale finance la 2e tranche de l’INDH


Par LesEchos.ma   
Mardi, 25 Septembre 2012 17:03   

La Banque mondiale a accordé, ce mardi, au Maroc un prêt de 300 millions de dollars. Un crédit qui s'inscrit dans le cadre du soutien de l'institution internationale à la mise en oeuvre de la deuxième tranche de l'Initiative nationale pour le développement humain (INDH), qui doit s’étaler entre 2011 et 2015, avec comme spécificité un instrument financier de décaissement axé sur les résultats. Ce prêt fait suite au lancement officiel des aides de la Banque mondiale destinées à la région MENA et dont le Maroc reste un des premiers bénéficiaires.

Bensalah, parmi les plus influentes du continent ?

Par LesEchos.ma   
Jeudi, 27 Septembre 2012 09:22
Le magazine panafricain anglophone, The Africa Report, vient d’intégrer la patronne des patrons marocains, Miriem Bensalah Chaqroun, dans le top 50 des personnes les plus influentes du continent en 2012. Il s’agit de fait des cinquante premières personnalités du continent, tous secteurs d’activités confondus. Ces derniers vont de l’économique à la politique, en passant par la diplomatie. Ses nouvelles fonctions à la présidence de la Confédération générale des entreprises du Maroc semblent avoir bien impulsé la popularité de la patronne des patrons.

La BERD réaffirme son soutien aux efforts de développement du Maroc

Dernière mise à jour :

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) a réaffirmé, lundi, lors d'une conférence de presse tenue au siège de la banque à Londres, son soutien aux efforts de développement du Maroc, qualifiant le Royaume de “bonne destination” pour les affaires.
“Le Maroc a entrepris d'importantes réformes économiques et politiques, qui ont recueillis le soutien du conseil d'administration de la banque. En dépit des défis, le Maroc demeure un bon pays pour le monde des affaires. Le Royaume avance dans la bonne direction pour renforcer son développement politique et économique.”
Sir Suma Chakrabarti, président de la BERD.
Revenant sur les relations de coopération entre le Maroc et la BERD, dont le Royaume est actionnaire, Sir Suma Chakrabarti, président de la BERD, a souligné que cette coopération porte sur un grand nombre de projets, relatifs notamment au renforcement du rôle du secteur privé. Ces projets encouragent le développement des petites et moyennes entreprises, la consolidation de la stabilité des secteurs financiers et la promotion des secteurs agro-alimentaire et de l'énergie.
Ouverture prochaine d'une représentation de la BERD au Maroc
Le responsable a fait savoir qu'il compte se rendre au Maroc en décembre prochain pour examiner, avec les responsables marocains, les moyens de renforcer davantage les relations de coopération entre les deux parties. Il a rappelé, dans ce contexte, la décision de la BERD d'ouvrir une représentation au Maroc.
Notons que la BERD avait inclus le Maroc parmi les pays qui bénéficieront de l'appui d'un fonds spécial, doté d'un budget d'un milliard d'euros, destiné à promouvoir les investissements dans les démocraties arabes émergentes.

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Les pays voisins jalousent notre croissance

Dernière mise à jour :

Le ministre délégué chargé du Budget, Idriss El Azami El Idrissi, a affirmé que le Maroc vit, malgré la conjoncture internationale difficile, une croissance que certains pays voisins envient, s'élevant à 4,7% du PIB non agricole.

Interpellé dans un entretien publié lundi par le quotidien Le Matin sur la croissance que connaît l'économie nationale, M. El Azami a martelé que le Maroc a réussi à contrer les effets de la conjoncture internationale difficile. Cette résiliance à la crise économique mondiale a permis au pays de réaliser une croissance de 4,7% du PIB non agricole, que nombre de pays voisins nous envient.
M. El Azami a indiqué que l'économie marocaine dispose d'une dynamique interne, due notamment aux réformes lancées ces dernières années et aux projets mis en place.
Le ministre a expliqué, entre autres, que le gouvernement a agi sur le volet social à travers des mesures ayant touché le monde rural. Le but demeure la promotion de la demande intérieure afin de compenser la contraction de la demande étrangère, rongée par la récession qui frappe de plein fouet l'Union européenne notamment.
M. El Azami refute l'idée d'un budget d'austerité
Pour ce qui est du budget 2013, M. El Azami a fermement précisé qu'il ne s'agit pas d'un budget d'austérité, mais que le rétablissement des équilibres macroéconomiques y constitue un volet important.
“Le gouvernement s'attelle de manière sérieuse sur ce volet qui conditionne l'investissement public, la politique sociale ainsi que la crédibilité du gouvernement vis-à-vis des citoyens et de la communauté internationale. Le projet de loi de finances 2013 sera celui de la compétitivité de l'entreprise, de l'emploi et du rééquilibrage social et spatial.”
Idriss El Azami El Idrissi, ministre délégué chargé du Budget.
Quant au taux de croissance escompté, M. El Azami a expliqué que, dans le cadre du budget 2013, plusieurs scénarios ont été élaborés en fonction de l'année agricole et de la conjoncture internationale. Il a estimé, toutefois, que ce taux devrait se situer entre 4 et 5%.

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Croissance morose de l'économie nationale au 2ème trimestre 2012

Dernière mise à jour :

Le Haut commissariat au plan (HCP) a confirmé, dans un communiqué paru dimanche, un net ralentissement de l'économie marocaine au deuxième trimestre 2012. Le HCP relève que le croissance du PIB s'est limitée à 2,3% en glissement annuel, contre 4,5% pour la même période en 2011.

L'économie nationale a continué d'évoluer, au deuxième trimestre 2012, à un rythme de croissance à la baisse, selon le Haut commissariat au plan (HCP) qui relève une hausse du PIB de 2,3% en volume au lieu de 4,5% pour le même trimestre de 2011.
Au titre des faiblesses actuelles de cette économie, le HCP cite dans sa note sur la “situation économique au 2ème trimestre 2012” que la valeur du secteur agricole a reculé de 9,6% au lieu d'une hausse de 6,1% l'an passé. Après plusieurs années fastes, la production céréalière a été affectée en 2012 par l'absence de pluies entre janvier et mars.
Au deuxième semestre 2012, le Maroc a également enregistré de mauvais chiffres au niveau commercial ainsi qu'en terme de transferts des Marocains résidant à l'étranger (MRE), qui ont reculé de 4,3% contre une hausse de 4,5% sur la même période en 2011.
Le Royaume a pu compter sur la bonne lancée que connait les activités non agricoles qui ont maintenu leur rythme de croissance relativement élevé (+4,2%) en dépit du recul des activités d'extraction. S'ajoute à ce point, la bonne santé de la consommation domestique. En effet, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 4,4%, et ce malgré la hausse des prix.

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Bank Al-Maghrib Les avoirs extérieurs en chute libre


Dernière mise à jour :

Bank-Al Maghrib a publié récemment ses indicateurs hebdomadaires portant sur la période allant du 20 au 26 septembre 2012. Ces statistiques sonnent l'alarme sur la situation de nos avoirs extérieurs qui ont connu un repli de 19,2% en glissement annuel atteignant le montant de 134,7 milliards de dirhams. 

 

Les avoirs extérieurs du pays continuent leur chute vertigineuse d’une semaine à l’autre. Considérés comme l'indicateur économique le plus pertinent pour apprécier les résultats de toute la politique économique du pays, nos avoirs extérieurs n'ont pas cessé de se détériorer depuis le pic de 218 MMDH en 2008. Ce record a été atteint grâce à plusieurs années de privatisations diverses (90 MMDH de recettes) et un afflux d'investissements étrangers (247 MMDH).
Selon les indicateurs hebdomadaires de Bank Al-Maghrib, les avoirs extérieurs nets du Maroc ont enregistré, au cours de la période allant du 20 au 26 septembre 2012, une baisse de 1,6%. Pour sa part, l’encours de ces avoirs s'est replié de 19,2% en glissement annuel, s’établissant ainsi à 134,7 milliards de dirhams (MMDH), soit l'équivalent de 3,7 mois d'importations.
Cette situation est due au fait que la Banque centrale a injecté un montant moyen de 82 MMDH, dont 67 MMDH à travers les avances à sept jours sur appels d’offres au taux de 3%, et 15 MMDH par le biais des opérations de pension livrées à trois mois.
Le taux d'intérêt moyen sur le marché interbancaire est revenu à 3,15%, en baisse de 5 points de base. Le volume moyen des échanges s'est, quant à lui, situé à près de 2 milliards de dirhams.
Bourse: le volume des transactions explose
S'agissant de l'activité boursière, le MASI a accusé une baisse de près de 1,6%, à l'issue de la même semaine, portant sa contre-performance depuis le début de l'année à 13,1%. Parallèlement, le volume moyen des transactions s'est établi à 918 millions de dirhams au lieu de 65,1 millions, la semaine précédente, et ce, en raison de l'augmentation des transactions sur le marché de blocs.
Concernant la valeur de change de la monnaie nationale, elle a connu, au cours de la même période, une dépréciation de 1,08% par rapport au dollars et une appréciation de 0,25% par rapport à l’euro.

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La SFI porte sa particpation à la BCP à hauteur de 5%

Dernière mise à jour :
La Banque centrale populaire (BCP) et la Société financière internationale (SFI) ont renforcé, jeudi soir à Casablanca, leur partenariat par un accord d'investissement de 204 millions de dollars.
Cet accord, signé par le président du groupe Banque populaire, Mohamed Benchaaboun, le directeur de la région MENA et le directeur du secteur financier à la Société financière internationale, respectivement MM. Mouayed Makhlouf et Khawaja Aftab Ahmed, permet à la SFI, membre du Groupe de la Banque mondiale, et aux deux fonds gérés par la SFI Asset Management Company, de détenir une participation conjointe de 5% dans la BCP.
Il s'agit pour la SFI de sa plus importante prise de participation dans une banque marocaine, ont notamment affirmé MM. Mouayed Makhlouf et Khawaja Aftab Ahmed, lors de la cérémonie de signature de l'accord, tout en exaltant la stabilité et la croissance qui font la singularité du Maroc dans la région MENA.

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Les industries manufacturières et extractives affichent une hausse

Dernière mise à jour :
L'indice des prix à la production industrielle, calculé mensuellement par le Haut commissariat au plan (HCP), a enregistré au terme du mois d'août 2012, une hausse dans les secteurs des industries manufacturières et des industries extractives par rapport au mois de juillet 2012.
Une augmentation de 3,3% a été ainsi enregistrée dans le secteur des industries manufacturières résultant principalement de la hausse de 10,4% dans le raffinage de pétrole, explique le HCP.
Une hausse de 0,3% a été également enregistrée dans le secteur des industries extractives et ce, en raison d'une augmentation de 5% de la production du Bitume, ajoute la même source, qui fait état d'une stagnation, au terme du mois d'août dans le secteur de la production et distribution d'électricité et d'eau.
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Communiqué de presse-CRI

Un record semestriel jamais atteint au Centre Régional d’Investissement du Grand Casablanca : 3911 entreprises créées depuis le début de l’année, soit une hausse de 18% du nombre de créations par rapport au premier semestre 2011

Casablanca, le 14 Septembre 2012
Le nombre de créations d’entreprises à travers les guichets du Centre Régional d’Investissement du Grand Casablanca a atteint, durant les 6 premiers mois de l’année en cours, 3911 entreprises, en hausse de plus de 18% par rapport à la même période de l’année 2011. Durant le seul mois de Mars, 651 entreprises ont été créées, marquant ainsi de manière claire la tendance haussière observée depuis le début de l’année en matière de création d’entreprises.
La SARL (Société à responsabilités limitée) reste de loin la forme juridique qui prédomine avec une part de 98 %, explicitant l’engouement continue des entrepreneurs vers ce type de forme juridique.
En termes de répartition sectorielle, les services (57%) et le commerce (35%) restent encore les secteurs les plus prisés par les nouveaux entrepreneurs.

Quelques créations emblématiques sont à signaler : BOMBARDIER AEROSPACE NORTH AFRICA SAS Le constructeur aéronautique canadien et troisième leader mondial du secteur, 3 P FUND fruit de l’association entre ATLAMED et Attijari Invest (Groupe Attijari Wafabank) pour constituer une nouvelle société retenue pour gérer un fonds Public/Privé destiné à l’accompagnement en capital des PME marocaines, CASA TRAM SA l’exploitant du tramway de Casablanca, BP OUTSOURCING PROCESS Filiale du Groupe BANQUE POPULAIRE dédiée au traitement des informations et des données en back-office avec pour objectif d’alléger le personnel du front-office, INVEST AD MOROCCO Filiale d'Abu Dhabi Investment Company.

www.casainvest.ma
Centre régional d’investissement de la région du Grand Casablanca

lundi 1 octobre 2012

La future banque des PME fournira des crédits à l'export, annonce Nicole Bricq

01/10 | 10:03 | mis à jour à 10:12

La future Banque publique d'investissement apportera aux PME des crédits à l'exportation, afin notamment de faire face à la concurrence de l'Allemagne, qui est « mieux organisée », a annoncé la ministre française du Commerce extérieur.

La future Banque publique d'investissement (BPI) apportera aux PME des crédits à l'exportation, a annoncé lundi sur Europe 1 Nicole Bricq, la ministre du Commerce extérieur. « Les entreprises intermédiaires solides n'ont pas toujours assez de fonds propres. Elles attendent beaucoup de la BPI, qui aura un volet international », a déclaré Mme Bricq, confirmant que le futur établissement apportera des crédits à l'export.
« Quand le rapport (de l'inspecteur général des finances Bruno) Parent a paru au mois de juillet, il n'y avait pas ce volet international (dans la BPI). Il y est désormais. Le Premier ministre l'a acté. Le président l'a acté. A partir de là, il faut se battre pour avoir des crédits », a-t-elle affirmé.
La ministre a également prôné une meilleure organisation sur le territoire français pour repérer les PME innovantes et les accompagner à l'export. « Il faut que les entreprises puissent bénéficier de bons crédits à l'export et de bonnes garanties », a-t-elle expliqué.

Pacte de compétitivité

« J'entends justement apporter ma pierre au pacte de compétitivité que proposera le Premier ministre par la réforme de nos financements à l'export, car nous sommes en concurrence avec des partenaires-amis comme les Allemands, qui sont mieux organisés », a-t-elle assuré.
Dans sa déclaration de politique générale à l'Assemblée, début juillet, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a proposé un Pacte national pour la croissance, la compétitivité et l'emploi, afin de « mettre un terme  au  décrochage » industriel de la France.
La BPI aura une capacité d'intervention de plus de 30 milliards d'euros et devrait être opérationnelle dès 2013, selon Mme Bricq. Le ministre de l'Economie et des Finances Pierre Moscovici présentera le projet de loi permettant sa création en conseil des ministres le 17 octobre.

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Les PME chinoises peinent à réaliser leurs projets en France

Par Dominique Malecot | 01/10 | 07:00

Depuis 2009, le cabinet Trandeo recense une quarantaine de projets chinois en France, mais le rythme ralentit. Certaines sociétés ont du mal à concrétiser leurs investissements, tant du fait de la crise qui pèse sur leurs finances que d'un manque de préparation.


Du chambertin au contre-plaqué en passant par les moteurs Diesel, les Chinois s'intéressent à tout. Avec des fortunes diverses, liées souvent aux difficultés des entreprises reprises. L'une a dû se dégager de Plysorol avant la liquidation, mais Moteurs Baudouin a embauché une cinquantaine de personnes depuis sa reprise, en 2009, par Weichai Power. Dans la Vienne, le centre européen de formation et de support technique du géant chinois de téléphonie mobile ZTE avance. La première tranche de 10.000 mètres carrés de bâtiments, au Futuroscope, sera livrée fin décembre. Un investissement de 30 millions d'euros sur une enveloppe globale de 80 millions. ZTE emploie déjà une cinquantaine de salariés sur place depuis 2006. A terme, le site devrait accueillir plusieurs milliers de personnes. Depuis 2009, le cabinet Trendeo recense ainsi une quarantaine de projets chinois en France censés se traduire par près de 2.000 emplois, mais le rythme ralentit.

Services mutualisés

La France n'intéresse pas uniquement les grands groupes chinois. « La Chine est déterminée à épauler ses PME sur le marché international pour soutenir la croissance », explique You Zhengquing, délégué général de la Casme. Cette organisation, qui aide des PME de mécanique et d'électronique à l'import-export, revendique 200.000 adhérents. Elle bénéficie aussi de la politique chinoise favorable à la création de PME pour fixer les populations rurales. C'est cette clientèle que visent des projets comme Terra Lorraine, à Illange (Moselle), porté par un fonds luxembourgeois, ou, avant lui, celui de Châteauroux (lire ci-dessous). L'idée est de créer des parcs d'activités, où les PME chinoises peuvent se réunir pour bénéficier de services mutualisés et s'établir en Europe.

Apprentissage culturel

Ces deux projets laissent plus d'un observateur sceptique. « En butte aux délocalisations en Corée du Nord et au Cambodge, les petites entreprises de ma province n'ont plus un sou. Songez que cet été le kilo de riz y était plus cher que le kilo d'Inox, c'est la crise chez nous aussi. De plus, l'Etat a fait baisser le prix des terrains pour éviter une bulle immobilière et cela assèche aussi leurs finances », confie un homme d'affaires.
La crise n'explique pas tout. Pour un spécialiste de l'immobilier d'entreprise, le projet de Châteauroux, « au milieu de nulle part », n'a rien pour séduire ses compatriotes. « Quand ils viennent, ils se rendent compte que c'est loin de Paris et qu'il n'y a rien, pas d'industries ni de consommateurs à proximité », poursuit-il. Plus mesuré, Richard Ma, consultant chez RSM France, admet les difficultés économiques des PME chinoises, mais évoque aussi un nécessaire apprentissage culturel. « Ces petites entreprises ne savent pas qu'un avocat ou un expert-comptable chinois ne peuvent exercer en France, qu'il faut des autorisations et que tout y est plus long que chez eux », dit-il. Pour lui, plus difficiles à monter que prévu, les installations de firmes chinoises se feront, mais il faudra d'abord « apprendre à se connaître ».
Dominique Malécot avec Jean Roquecave , Les Echos
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Nizar Baraka, ministre de l'Economie et des finances Le Maroc connaît une crise d'équilibres économiques

Dernière mise à jour :

Le Maroc ne connaît pas de crise de croissance économique mais plutôt une crise d'équilibres économiques, a affirmé le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka. Il a relevé que le gouvernement veille à maintenir le déficit à moins de 6% pour éviter toute répercussion sur l'investissement et l'emploi.

 

Invité à l'émission “Moubachara Maâkoum”, diffusée mercredi soir par la chaîne de télévision 2M, M. Baraka a tenu à préciser que le Maroc ne connaît pas de crise de croissance économique mais plutôt une crise d'équilibres économiques.
Le ministre a noté que le gouvernement veille à créer un équilibre macro-économique fondé sur la réduction du déficit financier, en prenant en compte les équilibres sociaux, citant à cet égard certaines initiatives sociales prises par l'Etat dont la création du Fonds de cohésion sociale, du régime d'assistance médicale RAMED et du programme d'appui à la scolarisation Tayssir.
Le commerce extérieur requiert une attention particulière
Par ailleurs, le ministre a fait part de véritables problématiques structurelles liées à la compétitivité quant aux exportations marocaines et à l'ouverture de l'économie nationale. Ceci a conduit à une augmentation des importations ramenant le déficit commercial à un niveau record. Il a précisé qu'au cours des 10 dernières années, les exportations ont doublé une seule fois. Ceci a conduit à un important déficit au niveau de la balance des paiements qui s'est répercuté, à son tour, sur la baisse des avoirs extérieurs de devise ayant impacté la liquidité et la masse monétaire.
Nizar Baraka rassure sur la crise de confiance
M. Baraka a assuré qu'il n'y avait pas de crise de confiance dans la politique économique au Maroc. Il a ajouté que l'investissement extérieur a connu, au cours de cette année, une hausse de 4%, à la différence de l'année dernière, où il a connu un recul de 25%. Selon lui, la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) de 6,2 milliards de dollars, ouverte par le Fonds Monétaire International (FMI) en faveur du Maroc, témoigne de cette confiance.
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Les efforts du Maroc dans la formation aux métiers de la logistique mis en avant lors de la 5ème édition de MEDLOG

Dernière mise à jour :
La 5ème édition de la conférence méditerranéenne de la logistique "Medlog" s'est tenue vendredi à Tanger, sous la signe de la formation aux métiers de la logistique, avec un intérêt particulier porté aux efforts du Maroc dans ce domaine.
Cette conférence, organisée sous le thème "l'Homme et la logistique: compétences et savoirs" sous le parrainage de l'Agence spéciale Tanger Méditerranée (TMSA), a réuni plus de 300 participants marocains et étrangers, dont des experts de renommée mondiale et de grands opérateurs logistiques et industriels.
Ils ont débattu des moyens de promouvoir les compétences de façon à accompagner le développement des différents niveaux de la pyramide de la chaîne logistique, boosté par les grands projets logistiques réalisés au Maroc.
Intervenant à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l'Equipement et des transports, M. Mohamed Benjelloun, a mis l'accent sur l'importance de la formation des ressources humaines pour l'accompagnement de ce secteur en pleine expansion et ce, à travers la mise en place de programmes de formation adaptés couvrant les différents niveaux de compétence (ingénieurs, cadres supérieurs, opérateurs..).
A cet égard, le Maroc a mis en place un programme visant la formation de 61.000 lauréats à l'horizon 2015-2016 dans 20 filières de la logistique, a-t-il affirmé, notant que ce programme, qui s'inscrit dans le cadre de la Stratégie nationale de développement de la compétitivité logistique, sera mis en ?uvre de manière progressive en privilégiant la qualité de la formation.
En parallèle, l'Etat entend mettre en place des programmes de formation continue, créer, en coordination avec l'Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), des centres dédiés à la formation dans les principales stations logistiques actuelles et futures et soutenir les initiatives privées de formation, en partenariat avec l'Agence nationale de promotion de l'emploi et des compétences (ANAPEC), a ajouté M. Benjelloun.
De son côté, l'expert et professeur à l'Ecole des ponts Paris Tech, M. Michel Fender, a relevé la diversité des métiers qu'intègre le domaine de la Supply Chain (chaîne logistique), ce qui implique le développement de différents types de compétences pour assurer la conception, le pilotage et l'exécution des opérations logistiques.
Il s'agit de promouvoir les compétences techniques relatives à l'exécution des opérations, mais également les compétences non techniques, comme le sens managérial, les comportements de respect des conditions de sécurité ou encore la communication, a-t-il souligné, notant que le rôle des directions des ressources humaines reste primordial pour l'adéquation des compétences disponibles avec les besoins de chaque maillon de la chaîne logistique.
Cette conférence a permis aux participants de mutualiser les bonnes pratiques, notamment en matière d'attraction des meilleurs profils et talents, d'animation des communautés de professionnels (intra et interentreprises) en recourant aux outils récents des technologies de l'information et de la communication et d'évaluation des compétences (qualification, certification).
La conférence "Medlog" a pour but de permettre aux participants et intervenants, représentant les différents domaines liés à la logistique, de croiser leurs expertises, de nouer des partenariats et de débattre des actions à mener en vue d'anticiper sur les évolutions de ce secteur et de la règlementation le régissant.

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Air Arabia annonce cinq nouveaux vols à destination du Maroc à partir de Londres

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La compagnie low-cost Air Arabia a annoncé, vendredi, sa décision de lancer en octobre prochain cinq nouveaux vols hebdomadaires à destination du Maroc, à partir de l'aéroport londonien de Gatwick.
La compagnie, dont le siège se trouve aux Emirats arabes unis, a indiqué qu'elle entend lancer le 28 octobre trois vols hebdomadaires vers Casablanca et deux à destination de Tanger à partir de Gatwick (sud-est de Londres).
L'annonce marque un tournant important pour le développement des activités d'Air Arabia au Maroc, a dit Adel Ali, président de la compagnie, ajoutant que le renforcement des vols que la compagnie opère déjà entre le Maroc et l'Europe devra offrir des prix compétitifs aux voyageurs.
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Signature de contrats avec les opérateurs de l'Europe de l'Est

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L'Office national marocain du tourisme (ONMT) a signé, du 27 au 29 septembre à Varsovie, des contrats de partenariat visant à accroître de 40% les arrivées touristiques en provenance de la Pologne, selon un communiqué de l'office.
70.000
Les contrats de partenariat, qui ont été signés avec les quatre tour-opérateurs leaders du marché de l'Europe de l'Est (Exim, Neckermann, Itaka et Blue style), ont pour objectif principal de porter le nombre des touristes polonais à 70.000 à l'horizon 2013, moyennant un chiffre d'affaires global de plus de 500 millions de dirhams.
Ce partenariat a été concrétisé en marge de la 20e édition du salon international du tourisme du voyage “TT Warsaw”, organisée du 27 au 29 septembre. Ce rendez-vous a connu la participation d'une forte délégation marocaine dirigée par le ministre du Tourisme, Lahcen Haddad, et le directeur général de l'ONMT, Hamid Addou.
Ce déplacement en Pologne a permis de se rapprocher du marché tchèque via la signature d'un partenariat avec le groupe Blue Style, dont l'objectif est l'arrivée de 33.000 touristes tchèques à horizon 2013, soit des recettes touristiques estimées à près de 190 millions de dirhams.
Depuis les quatre dernières années, les arrivées touristiques de la Pologne au Maroc enregistrent des taux de croissance annuels à deux chiffres, pour atteindre 52.000 touristes en 2012.
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Indice des prix à la production Les industries manufacturières et extractives affichent une hausse

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L'indice des prix à la production industrielle, calculé mensuellement par le Haut commissariat au plan (HCP), a enregistré au terme du mois d'août 2012, une hausse dans les secteurs des industries manufacturières et des industries extractives par rapport au mois de juillet 2012.
Une augmentation de 3,3% a été ainsi enregistrée dans le secteur des industries manufacturières résultant principalement de la hausse de 10,4% dans le raffinage de pétrole, explique le HCP.
Une hausse de 0,3% a été également enregistrée dans le secteur des industries extractives et ce, en raison d'une augmentation de 5% de la production du Bitume, ajoute la même source, qui fait état d'une stagnation, au terme du mois d'août dans le secteur de la production et distribution d'électricité et d'eau.
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