lundi 29 août 2011

Agadir: Les professionnels en quête de pistes de relance dans une conjoncture morose


Face au marasme qui plombe aujourd'hui le tourisme, les professionnels du Souss-Massa-Draa tablent sur la mobilisation et l'esprit d'anticipation au niveau des principaux marchés émetteurs et une réelle mise à niveau du produit, dans l'espoir de relancer un secteur stratégie pour le développement régional.
"Nous faisons face à une conjoncture difficile" marquée par la crise financière mondiale et ses retombées sur l'industrie du voyage, l'instabilité politique dans certains pays de la région, ainsi que l'impact de l'attentat qui a frappé Marrakech en avril dernier, souligne le président du Conseil régional du tourisme (CRT), Abderrahim Oumani, à l'occasion du Conseil d'administration de cette instance réunie mercredi.
Si Agadir a enregistré durant les quatre premiers mois de l'année une progression d'environ 22 pc, la tendance s'est renversée depuis. Un recul notable a été constaté au niveau de destinations stratégiques comme les marchés français et allemand. Le nombre de touristes russes, en évolution ces deux dernières années, ne cesse de régresser accusant une baisse de 60 pc en juillet dernier.
Aujourd'hui, la réactivité et l'esprit d'anticipation des professionnels est de mise, insiste M. Oumani.
Toujours plus de promotion
A l'mage d'Abdellatif Abid, hôtelier et consul honoraire de la Russie à Agadir, nombre de professionnels plaident pour un effort plus soutenu des opérateurs et des pouvoirs publics en termes de promotion et de communication, autant au niveau des marchés traditionnels que sur des destinations à fort potentiel comme la Russie et la Pologne.
Ils insistent, tout aussi, pour renverser la tendance baissière sur la mise à niveau du produit et le développement de nouvelles niches à fortes valeur ajoutée, l'animation de la destination, ainsi que la programmation de dessertes aériennes directes.
Tout en pointant du doigt en premier une conjoncture macro-économique internationale difficile, Nicolas Malet qui représente un Tour opérateur international actif sur Agadir, n'en regrette pas moins la faiblesse de la capacité litière de la station, un handicap majeur bien que 2000 nouveaux lits s'ajouteraient, d'ici la fin de l'année, aux 25.000 environ que compte la station, dont la moitié reste encore à rénover.
Ce professionnel qui coiffe la commission marketing au sein du CRT d'Agadir, minimise, par contre, l'impact sur le secteur de l'acte terroriste perpétré à Marrakech, donnant pour preuve la bonne tenue du marché britannique et l'intérêt que ne cesse de porter les française pour la destination Maroc.
Le président de la commission évènements et animation, Khalil Tizniti, regrette, pour sa part, la tendance de certains TO à vouloir pousser les professionnels marocains à brader les prix, en invoquant des destinations voisines comme la Tunisie et l'Egypte où le secteur est aujourd'hui plein dans la tourmente.
Réussir la Vision 2020
Il est temps, selon cet hôtelier, de s'adapter aux nouvelles réalités du secteur en mettant notamment à profit les avantages des réservations directes sur internet.
Devant "les grands défis" auxquels fait face aujourd'hui la destination, le wali de la région Souss-Massa-Draa, Mohamed Boussaid, juge nécessaire de capitaliser les efforts déployés ces dernières années pour consolider et fidéliser les marchés stratégiques de la région, conquérir de nouveaux marchés et encourager le marché national.
La Vision 2020 permet, selon lui, de consolider le partenariat entre professionnels et pouvoirs publics pour promouvoir en priorité " la qualité et la gouvernance du tourisme à l'échelle régionale et la capacité à répondre aux attentes des touristes tout en valorisant durablement les ressources".
Pour M. Boussaid, le salut passe par "un ciblage minutieux de la clientèle potentielle sur de nouvelles niches à fore valeur ajoutée et par le développement d'outils de communication et de promotion de nouvelles générations".
Dans ce sens, le président du CRT a annoncé qu'Agadir continuera à être présente au niveau des principales foires et salons touristiques internationaux de même qu'il sera, pour la deuxième année consécutive, hôte de nombreux tournois golfiques avec en tête le prestigieux Trophée Hassan II et la Coupe Lalla Meryem qui ont connu, l'an dernier, un franc succès sportif et touristique.
Après une année 2010 marquée par une réelle embellie, les professionnels de la première station balnéaire restent optimistes dans la capacité de transcender l'actuelle conjoncture peu favorable et pouvoir relancer un secteur crucial pour le développement de la région.
Omar Achy/MAP
www.aufaitmaroc.com

Essaouira: Plus de 70 Très Petites Entreprises bénéficient du programme de sensibilisation "Infitah" (responsable)


Essaouira: Plus de 70 Très Petites Entreprises bénéficient du programme de sensibilisation "Infitah" (responsable)
Essaouira, 17/08/11- Plus de 70 Très Petites Entreprises (TPE) ont bénéficié du programme de sensibilisation "Infitah", a indiqué, mercredi, le directeur de la Chambre de Commerce, d'Industrie et de Services (CCIS) d'Essaouira, M. Abdelhafid Karimi.
Intervenant lors d'une journée d'information sur le programme "Infitah", M. Karimi a souligné que ce programme, destiné à initier et inciter les petites structures à l'usage des technologies de l'information dans le cadre de leurs activités pour le développement de leur productivité et l'amélioration de leur compétitivité, table sur le recrutement de plus de 240 TPE d'ici fin 2011, et 600 autres entre 2012 et 2013.
M. Karimi a expliqué que l'inscription et la participation à ce programme de sensibilisation permettent l'obtention d'un Permis Numérique donnant accès au "Pack Infitah" composé d'un ordinateur portable, d'un logiciel de gestion de la facturation et d'une connexion internet à un prix subventionné, ainsi qu'à des offres avantageuses de solutions informatiques et de financement.
Il a également noté que ce programme de sensibilisation s'adresse aux entreprises disposant d'un registre de commerce ou d'une attestation d'inscription à la Taxe Professionnelle, ainsi que d'un Chiffre d'Affaires inférieur à 3 millions de dirhams.
Ce programme s'inscrit dans le cadre du plan "Maroc Numeric 2013" qui consiste, entre autres, à favoriser l'informatisation des Petites et Moyennes Entreprises (PME), à travers trois initiatives clés, dont l'élaboration de solutions métiers prêtes à l'emploi et l'incitation des entreprises à l'usage des Technologies de l'Information et de la communication (TIC) dans le cadre du programme "Infitah", a-t-il ajouté.
Le programme "Infitah" a été lancé, en mars dernier, par le ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies, en collaboration notamment avec l'Agence nationale de promotion des petites et moyennes entreprises (ANPME). 
18/08/2011 10:09.
(MAP) Maghreb Arabe Presse

SUZUKI Maroc décroche le label CGEM pour la responsabilité sociale de l'entreprise


La CGEM vient d’octroyer à Suzuki Maroc son label pour la Responsabilité Sociale de l’Entreprise. Une reconnaissance explicite des efforts de SUZUKI MAROC pour le respect des principes universels de responsabilité sociale et de développement durable.
Le Label CGEM pour la RSE est attribué à SUZUKI Maroc pour une durée de trois années, suite à l’examen du rapport de vérification par le Comité d’Attribution, après s’être soumis à l’évaluation menée par Vigéo, cabinet international accrédité par la CGEM.
Cette distinction vient couronner le long engagement de SUZUKI Maroc pour le développement humain, le respect des droits fondamentaux de la personne humaine et de l’état de droit, la qualité des conditions d’emploi, la régulation des relations professionnelles, la protection de l’environnement, la transparence et l’effectivité des règles concurrentielles.
Mesures mises en place par SUZUKI Maroc:
- Remettre un dépliant sur l’éco -conduite à l’ensemble de nos clients.
- Afficher les émissions du CO2 de chaque véhicule bien en évidence sur chaque point de vente et nos publicités.
- Mettre en place un système d’optimisation des consommations d’eau et d’électricité sur l’ensemble de nos sites.
- Mettre en place un système de recyclage des huiles usagées.
- Veiller à l’acquisition et à l’utilisation des produits et services respectueux de l’environnement notamment en ce qui concerne les articles publicitaires.
SUZUKI Maroc reste ainsi déterminé pour la poursuite de son plan d’actions et des mesures préconisées par le cabinet Vigéo, pour le renforcement de ses performances et la poursuite de son engagement pour le développement durable et la responsabilité sociale.
A propos du Label RSE de la CGEM
Le référentiel du Label CGEM est la charte de responsabilité sociale de la CGEM, adoptée le 14 décembre 2006 par le Conseil National de l’Entreprise.
Cette charte est définie en conformité avec les principes fondamentaux de la Constitution du Royaume et les stipulations des conventions internationales, relatives au respect des droits fondamentaux de la personne humaine, de la protection de l’environnement, de la saine gouvernance, de la concurrence loyale.
Le Label CGEM pour la Responsabilité Sociale de l’Entreprise (RSE) est une reconnaissance solennelle du respect par les entreprises du Maroc de leur engagement à observer, défendre et promouvoir les principes universels de responsabilité sociale et de développement durable dans leurs activités économiques, leurs relations sociales et plus généralement, dans leur contribution à la création de valeur.
A propos de SUZUKI Maroc :
Suzuki Maroc est l’importateur exclusif de l’ensemble des produits du constructeur japonais au Maroc depuis 1998.
Cette filiale du groupe saoudien Bamarouf propose une large gamme de produits automobiles, motos, quads, moteurs hors-bord, groupes électrogènes et pompes à eau.
Suzuki Maroc s’engage à fournir à ses clients une Expérience Positive durant toute la période d’utilisation des produits Suzuki. A travers cet engagement Suzuki Maroc propose un service après-vente d’excellente qualité à un prix ultra compétitif avec une disponibilité et une qualité d’écoute et de traitement des besoins clients exceptionnelles.
www.suzuki.ma
aufait

L'ONMT organise les premières Journées Professionnelles du Tourisme à Marrakech


Organisées en collaboration avec la Fédération Nationale du Tourisme, cette rencontre sera placée sous le thème « Offre nationale en Tourisme d'Affaires et opportunités de business ».

Hamid Addou, Directeur Général de l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT). /DR
Hamid Addou, Directeur Général de l'Office National Marocain du Tourisme (ONMT). /DR
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L’Office National Marocain du Tourisme (ONMT), en collaboration avec la Fédération Nationale du Tourisme (FNT), organise du 9 au 11 septembre 2011 à Marrakech les premières Journées Professionnelles du Tourisme au Maroc, sous le thème « Offre nationale en Tourisme d'Affaires et opportunités de  business ». Cette rencontre aura pour objectif de faire découvrir une offre nationale riche et compétitive en termes de MICE (conférences, incentives, conventions, salons) en mettant en relation les organisateurs d’événements et les prestataires de services du secteur.
"Cette rencontre est pour nous le moyen idéal de valoriser l’offre MICE sur l’ensemble des destinations et de souligner l’importance de cette composante pour le tourisme marocain", a déclaré M. Hamid Addou, Directeur Général de l’ONMT.
"Les activités MICE nationales génèrent des volumes tout aussi important que les activités internationales chaque année sur nos différentes destinations, et cela en fait un réel levier pour le tourisme interne, auquel nous accordons un intérêt particulier dans notre plan d’action", a-t-il ajouté.
L’ONMT et la FNT ont prévu un programme complet pour ces premières Journées Professionnelles du Tourisme dédiées au MICE. La première journée verra la présentation de la stratégie globale de l’ONMT et de la FNT concernant le MICE national et international, et les différents Présidents des Centres Régionaux de Tourisme auront l’occasion de présenter les spécificités et les potentialités des destinations de leurs régions. Les participants auront aussi l’occasion de s’informer auprès des différents professionnels du secteur qui seront présents.
Une session d’ateliers professionnels est aussi prévue afin de mettre en relation les organisateurs d’événements et les prestataires de services.
La deuxième journée sera consacrée à l’organisation d’activités incentives pour l’ensemble des participants. Notons que cet événement n’aurait pu avoir lieu sans le concours du CRT et de l’AIH de Marrakech.
Dans le cadre d’une étude approfondie menée par l’ONMT, un plan d’action stratégique triennal a été élaboré afin de stimuler la demande du tourisme interne en intégrant la composante MICE à la liste des priorités à développer. Etant caractérisé par un fort taux de reconversion dans le tourisme et n’étant pas marqué par une véritable saisonnalité, le MICE est un catalyseur de développement du Tourisme Interne. Le foyer d’émission se concentre sur l’axe Casablanca-Rabat, qui constitue le principal réservoir de demande pour le MICE.
Dans le cadre de la Vision 2020, six programmes ont été définis autour du culturel, du balnéaire et du naturel, avec le développement durable comme toile de fond. Le MICE fait partie de ces six axes de développement, à travers le programme Niches, qui vise à faire du Maroc une nouvelle destination internationale du tourisme d’affaires et du MICE en créant des infrastructures permettant d’accueillir de grands évènements nationaux et internationaux tout en mettant en place des synergies avec les segments sports, animation, culture, bien-être et santé.
Pour plus d’informations, connectez-vous à :
www.journeesdutourisme.com
A partir de communiqué.- www.aufaitmaroc.com

Un Fonds pour accompagner le développement touristique


Associant Etat, capitaux souverains de pays amis et secteur privé, le Fonds marocain de développement touristique (FMDT) se veut la colonne vertébrale du secteur touristique au Maroc qui vise un doublement du nombre des visiteurs d'ici 2020.
Doté d'un capital initial de 1,5 milliard de dirham (dh), (130 millions d'euros), le FMDT sera augmenté sur une période de dix ans pour être porté à 10 milliards de dh (909 M d'euros), le but étant de favoriser plus d'investissements dans le secteur touristique en croissance annuelle mondiale de 12%.
Ce fonds a pour vocation de consolider le financement du secteur touristique, lever des financements à l'international et orienter l'épargne institutionnelle vers le tourisme.
Le FMDT se veut aussi un moyen d'attirer, de piloter et d'accompagner les investissements étrangers, avec pour finalité le développement touristique régional.
Les projets seront axés sur les infrastructures hôtelières, d'animation, de loisirs, de tourisme d'affaires et d'infrastructures culturelles à caractère touristique, selon le ministre du tourisme Yassir Zenagui.
Financé par l'Etat (2/3) et le Fonds Hassan II pour le développement économique et social (1/3), le FMDT, placé sous la présidence du ministre du tourisme, entend "insuffler une forte dynamique dinvestissement à même daccompagner la mise en oeuvre des grands chantiers d'un programme baptisé +Vision 2020+".
Le ministre explique sa stratégie en évoquant un "esprit de fonds", c'est-à-dire sans compter sur des subventions de l'Etat, ni recours au budget, mais sans pour autant exclure le produit d'éventuelles privatisations.
En mettant en place un partenariat avec les fonds souverains de pays notamment arabes et asiatiques désireux de contribuer à ce vaste programme dinvestissement, ce projet prévoit d'accueillir quelque 18 millions de touristes en 2020, en conciliant environnement et développement.
Deux fonds émiratis "Maabar" et "Aabar" se sont d'ores et déjà déclarés disposés à contribuer
Au total, plus de 1.450 sites à fort potentiel ont été recensés dans un fichier (montagnes, oasis, plages, vallées..). Les concepteurs veulent privilégier une "approche globale" visant à associer des produits à forts rendements aux autres projets à faible potentiel (musées, monuments, sites historique..).
AFP-www.aufaitmaroc.com

Tourisme: dans le tumulte arabe le Maroc se maintient


Révoltes et crises politiques en Egypte et en Tunisie, guerre en Libye, répression en Syrie, insécurité en Algérie: le tourisme dans le monde arabe fait grise mine, sauf au Maroc, qui tire sans trop de mal son épingle du jeu malgré un attentat à Marrakech en avril.
"Le printemps arabe, l'attentat de Marrakech, la conjoncture économique, le ramadan en plein mois d'août. Tout cela a joué et nous a affecté", reconnaît le ministre marocain du tourisme Yassir Znagui.
"Nous ne sommes pas dans l'euphorie, mais la forte progresssion de notre tourisme - 10% en moyenne au cours des 10 dernières années - nous a permis de résister au ralentissement de l'activité cette année", a-t-il évoqué dans un entretien à l'AFP.
"En dix ans, a-t-il précisé, nous avons plus que doublé le nombre d'arrivées de touristes, avec 9,3 millions d'entrées en 2010 (ndlr: y compris les Marocains résidant à l'étranger qui représentent 40% du total)".
S'il est resté à l'abri des grandes révoltes arabes, grâce à des réformes voulues par le roi Mohamed VI sur fond d'instabilité régionale, sans faire taire les revendications sociales, le Maroc ne connaîtra cependant pas cette année une progression à deux chiffres de son tourisme.
Le Maroc ne connaîtra cependant pas en 2011 une progression à deux chiffres de son tourisme.
Selon les chiffres officiels, 4,2 millions de touristes ont visité le Maroc au premier semestre de l'année, soit une progresssion de 6,3% par rapport à l'an dernier (contre une progression d'environ 11% en 2010).
"Nous ciblons un deuxième semestre correct, et je serais content d'une progression de 5% du nombre de touristes sur l'année", affirme le jeune ministre qui vient du monde de la finance internationale.
En 2010, rappelle fièrement M. Znagui, "le Maroc était numéro 5 sur le Top ten mondial de Lonely planet", avec une progression très forte de touristes venant notamment de Russie (+85%) ou de Pologne (100%) ainsi que d'autres pays du nord.
Seul point noir: les nuitées totales ont baissé de 2% au premier semestre par rapport à l'an dernier (-5% à Marrakech, -15% à Fès), surtout de la part des Français, avec un taux d'occupation en baisse également de deux points à 41%, selon les chiffres officiels.
La période du ramadan en particulier semble avoir été "calamiteuse" pour les hôteliers, selon le quotidien L'Economiste qui cite des patrons de l'industrie hôtelière en colère.
Mais globalement, le score du Maroc reste plus qu'honorable comparé aux autres pays du sud de la Méditerrannée au premier semestre: en Tunisie, le nombre de touristes a baissé de plus d'un tiers (-38,9%), atteignant 2,77 millions, et en Egypte de -60%.
L'Algérie reste une destination difficile en raison de l'absence d'infrastructures hotelières, et de la situation sécuritaire au Sahara où sévit Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et où des Occidentaux ont été enlevés.
A l'est de la Méditérranée, la Syrie vit une des pires périodes de son histoire récente. Le tourisme est en berne après avoir fortement progressé ces dernières années.
Le tourisme constitue un des principaux employeurs et une source de devises dans ces pays (près de 7% du PIB tunisien, 11,5% du PIB égyptien, et 10% du PIB marocain).
Là aussi le Maroc s'en tire bien cette année: ses recettes touristiques ont progressé de 8,5% sur la période janvier-juillet, à 33 milliards de dirhams (3 mds d'euros) par rapport à l'an dernier.
Pour l'avenir, le ministre du tourisme table sur "un doublement de la taille du secteur en nombre d'arrivées, et un triplement des recettes, positionnant le pays parmi les 20 meilleures destinations" du monde alors qu'il est actuellement au 26e rang, selon l'Organisation mondiale du tourisme (OMT).
A cette fin, le Fonds marocain de développement touristique (FMDT) a été mis en place cette année, avec un programme d'investissements de l'Etat, en partenariat avec des Fonds étrangers - arabes et asiatiques - d'un montant de 1,5 md de dh, devant être porté à 10 mds de dh à l'horizon 2020.
AFP-WWW.aufaitmaroc.com

jeudi 18 août 2011

Création d'entreprise : contacter les banques


Le banquier est l'un des premiers contacts auxquels s'adressent les créateurs. Est-ce utile ? Que faut-il en attendre ?
 
 
Dernière mise à jour : août 2011
 
Avant de se précipiter chez votre banquier, il faut s'assurer que le prêt est le type de financement adapté à votre situation. Ainsi, une banque accordera principalement des prêts pour des projets d’investissement corporel, c’est-à-dire pour des achats concrets comme des machines ou des locaux.

N'oubliez pas également que l'emprunt est souvent une nécessité, mais qu'il a un coût. Avant d'emprunter, il vous faut intégrer ce coût dans le calcul du point mort (seuil de rentabilité). Enfin, sachez que vous obtiendrez très difficilement un prêt sans apporter vous-même un minimum de fonds propres.

Avant de contacter les banques, il faut donc se préparer. Commencez par rédiger un dossier avec rigueur et entraînez-vous à le présenter. Vous pouvez éventuellement, pour environ 2000 €, vous entourer d'un consultant, qui vous suivra dans la recherche de prêt. 

Une fois que le dossier est rédigé, commence la prise de contact. Evitez d’envoyer celui-ci par la Poste et privilégiez le contact direct, afin de présenter et de commenter directement le dossier au banquier. Si vous vous faites aider par un conseiller, faites en sorte que la rencontre ait lieu dans son cabinet. On est plus fort chez soi, et plus fort à deux. D'autant plus que les porteurs de projet connaissent généralement bien leur métier, mais savent rarement parler à un banquier. 

Le dossier type de demande de financement auprès d'une banque
Marketing (environ 10 pages) :
- le créateur : parcours, expérience, présentation de l'équipe ;
- descriptif du projet : positionnement de l'entreprise, gamme de prix, avantage concurrentiel ;
- pertinence du projet : étude de marché, positionnement des concurrents, demande supposée ou estimée ;
- l'entreprise : budget, forme juridique, nombre d'actionnaires.

Finance (environ 10 pages) :
- projection de chiffre d'affaires sur trois ans ;
- seuil de rentabilité ;- capacité de financement ;
- prévision de l'impact du remboursement dans le compte de résultat et le bilan ;
- plan de trésorerie.

Annexes (environ 10 pages) :
- CV, résultat de l'étude de marché… et tout ce qui évite d'alourdir le dossier.

Sachez qu'à cette étape tout se négocie : le montant du crédit, les garanties, les taux d'intérêt, les frais annexes, le fonctionnement du compte… Faites en sorte de ne pas donner votre caution, même si c’est très difficile si vous n’avez, à la base, aucun apport.

Attention, ne sous-estimez pas vos besoins en pensant qu'une petite somme sera plus facilement prêtée. Une règle absolue : il faut toujours demander plus, pour éviter tout problème de trésorerie. Dans la plupart des cas, on doit faire face à des imprévus. 

Pour le banquier, comme pour le créateur, le contact est un critère majeur de choix. Les banquiers ont besoin d'être rassurés, ce qui dépend bien sûr de la personnalité du créateur, mais aussi d'éléments objectif. Le banquier appréciera une personne expérimentée, de plus de 30 ans. Il sera plus confiant si votre projet a un rapport avec votre parcours professionnel et si vous apportez des fonds personnels, car il pensera que vous êtes un bon gestionnaire.

Enfin, soyez également sélectif sur les offres que vous recevez. Une banque qui réagit rapidement est une banque motivée par votre projet. Comptez dans tous les cas environ un mois pour trouver et négocier votre prêt.

Faire une étude de marché / Fiche pratique


Pour se projeter dans le temps, il est nécessaire de décrypter le marché et la concurrence.
Dernière mise à jour : août 2011
Sans marché, pas de clients et donc pas d'entreprise. L'étude de marché est un passage obligé pour votre projet de création d'entreprise, et ce quelqu'en soit l'ampleur. Faire une étude de marché c'est identifier l'information dont vous avez besoin, la trouver, l'analyser et l'utiliser. Quelques pistes et conseils pour faire une étude de marché efficace.

Etudier un marché, c'est tout d'abord comprendre l'environnement dans lequel vous allez créer votre entreprise, identifier vos concurrents. Une démarche qui n'est pas toujours prise au sérieux. Ne pensez pas que parce que votre produit est tout à fait nouveau, vous n'avez pas de concurrents. C'est une erreur, car il est rare aujourd'hui de créer un besoin nouveau. Ainsi, trop de personnes créent des entreprises sans étude de marché préalable.

Un principe à retenir : si vous n'identifiez aucun concurrent qui fasse le même métier que vous, c'est que vous devez avoir des concurrents indirects, c'est-à-dire qui répondent aux mêmes besoins que votre offre, mais par des moyens différents. Dans ce cas, il faut être plus averti et imaginatif pour détecter cette concurrence. Pour citer un exemple concret, au petit déjeuner, le chocolat en poudre a pour concurrent des produits différents tels que le yaourt ou les céréales. Par ailleurs, il faut identifier les fournisseurs du marché et leurs habitudes, vos clients potentiels, ou encore la réglementation du secteur en question. Le document se veut d'abord être une étude théorique, qui est ensuite complétée par une étude de terrain pour vérification.

           Etude de marché : quelles sont les questions à se poser ?
 Que vais-je vendre et surtout à qui vais-je le vendre ?
 A quel besoin mon offre répond-elle ?
 Comment vais-je vendre ce produit ou ce service ?
 Quels sont mes concurrents directs et indirects ?
 Mon marché est-il local, régional ou international ?
Quelles sont les caractéristiques du processus d'achat de mon produit ?
 Où vais-je implanter mon entreprise ?
 ...

Mais récolter l'information n'est pas une mince affaire. Trouver une information fiable et à moindre coût reste un défi. Sur Internet par exemple, vous trouverez divers organismes mettant à votre disposition des chiffres et des analyses. L'accès à ces informations peut être payant, mais pas dans tous les cas.

Outre les données disponibles sur la toile, pour trouver une information particulière et sectorielle, consultez les syndicats professionnels, les observatoires économiques et les centres de documentation des CCI. Ces deux dernières sources sont davantage locales et en contact avec le terrain. Sachez quand même que leur richesse est inégale suivant les régions et dépend largement des moyens dont ils disposent.

Ne négligez pas non plus les sources d'informations qui sont à portée de mains, comme la presse ou même les sommaires d'études qui, par ailleurs, sont payantes. Et pour identifier vos concurrents, n'hésitez pas à consulter tout simplement les Pages Jaunes.



Un conseil : ne pas hésiter à se faire assister dans cette phase d'étude. Le créateur a souvent tendance à ne retenir que les points positifs de son étude et de son projet, et manque d'objectivité et d'exhaustivité. Et souvent il ne sait pas quoi faire de l'information qu'il a récoltée. Un regard extérieur et neutre vis-à vis du projet permet d'équilibrer le travail.
En revanche, si vous déléguez la réalisation de votre étude de marché, ne restez pas passif. A terme, l'étude de marché doit en effet vous permettre de positionner votre offre par rapport au marché, aux concurrents et aux clients, mais aussi de définir votre stratégie commerciale et les premières actions à lancer.