LE CABINET BEARING POINT RÉALISE UNE ÉTUDE SUR LE MODÈLE ADAPTÉ AU MAROC
LES RÉSULTATS RENDUS PUBLICS EN OCTOBRE PROCHAIN
Dernière phase avant l’entrée en service de l’observatoire de la PME. La Commission PME/CGEM vient de charger le cabinet de consulting Bearing Point de réaliser une dernière étude. «Le travail qui démarrera dans quelques jours a pour objectif de déterminer le meilleur modèle d’observatoire pour le Maroc en s’inspirant des différents observatoires développés par le bureau d’études à travers le Maroc», explique Saad Hamoumi, le tout nouveau président de la Commission PME. Bearing Point devra rendre sa copie finale dans quelques semaines. Les résultats de l’étude ainsi que le business plan du futur observatoire seront rendus publics lors de la conférence prévue à la mi-octobre. Une réunion à laquelle prendront part toutes les institutions concernées. Parmi ces dernières, figurent Bank Al-Maghrib, la CNSS, la CIMR, la Confédération patronale, le Haut-commissariat au Plan (HCP), l’Anpme… En somme, toutes les structures produisant de l’information pouvant intéresser les TPE et les PME. Rappelons qu’un observatoire a justement pour vocation d’éviter les discordances en matière d’informations et de statistiques. L’observatoire, qui offrira ses services aux PME aussi bien qu’aux PME, pourrait entrer en service avant fin 2012, selon les résultats de l’étude qui sera réalisée par Bearing Point. Plusieurs bailleurs de fonds internationaux ont déjà manifesté leur intérêt, tels que la Berd, le Fades, la Jica ou encore l’Usaid. Autant d’organismes qui pourront participer à la concrétisation du projet soit par le financement, soit par l’assistance technique.
Reste à savoir si l’observatoire, qui prendra la forme d’une entité permanente, dotée d’un siège et des outils de travail, sera logée à la CGEM ou à l’Anpme. L’institution devra produire des informations statistiques et des études sectorielles fiables. Ce qui devrait mettre un terme aux fréquentes contradictions constatées au niveau de certaines informations publiées par différentes institutions au grand bonheur des investisseurs. Toutefois, l’information sera toujours tronquée à cause de la part de l’informel. «L’observatoire aura également pour objectif de servir la phase d’amorçage en faveur des PME et des TPE», signale Hamoumi. En effet, bien que détenteurs d’une bonne idée d’investissement, bon nombre d’investisseurs renoncent à concrétiser leur projet faute d’information sur les sources de financement. C’est la raison pour laquelle le futur observatoire est appelé à centraliser toute l’information sur les lignes de financement, les organismes de garantie sans oublier les programmes d’accompagnement des entreprises. Mieux encore, l’observatoire est appelé à déterminer la pertinence et l’impact des différents dispositifs de mise à niveau des entreprises. Autre particularité, l’observatoire n’aura pas vocation à financer les projets d’investissement lui-même, mais centralisera l’information relative à tous les financements existants, aussi bien nationaux qu’internationaux.
Accompagnement
La future institution aura également pour mission d’assurer l’accompagnement des entreprises au cours des multiples étapes de leur vie, depuis la création jusqu’à la transmission ou le dépôt de bilan. Des partenariats devraient être signés avec divers corps de métiers. L’objectif étant de permettre aux PME et TPE de bénéficier d’une diversité de services dans des conditions avantageuses. Certaines prestations pourraient être prises en charge telles que le diagnostic d’entreprise, l’élaboration du business plan ou encore la constitution d’un dossier de crédit.
Hassan EL ARIF
LE CABINET BEARING POINT RÉALISE UNE ÉTUDE SUR LE MODÈLE ADAPTÉ AU MAROC
LES RÉSULTATS RENDUS PUBLICS EN OCTOBRE PROCHAIN
Dernière phase avant l’entrée en service de l’observatoire de la PME. La Commission PME/CGEM vient de charger le cabinet de consulting Bearing Point de réaliser une dernière étude. «Le travail qui démarrera dans quelques jours a pour objectif de déterminer le meilleur modèle d’observatoire pour le Maroc en s’inspirant des différents observatoires développés par le bureau d’études à travers le Maroc», explique Saad Hamoumi, le tout nouveau président de la Commission PME. Bearing Point devra rendre sa copie finale dans quelques semaines. Les résultats de l’étude ainsi que le business plan du futur observatoire seront rendus publics lors de la conférence prévue à la mi-octobre. Une réunion à laquelle prendront part toutes les institutions concernées. Parmi ces dernières, figurent Bank Al-Maghrib, la CNSS, la CIMR, la Confédération patronale, le Haut-commissariat au Plan (HCP), l’Anpme… En somme, toutes les structures produisant de l’information pouvant intéresser les TPE et les PME. Rappelons qu’un observatoire a justement pour vocation d’éviter les discordances en matière d’informations et de statistiques. L’observatoire, qui offrira ses services aux PME aussi bien qu’aux PME, pourrait entrer en service avant fin 2012, selon les résultats de l’étude qui sera réalisée par Bearing Point. Plusieurs bailleurs de fonds internationaux ont déjà manifesté leur intérêt, tels que la Berd, le Fades, la Jica ou encore l’Usaid. Autant d’organismes qui pourront participer à la concrétisation du projet soit par le financement, soit par l’assistance technique.
Reste à savoir si l’observatoire, qui prendra la forme d’une entité permanente, dotée d’un siège et des outils de travail, sera logée à la CGEM ou à l’Anpme. L’institution devra produire des informations statistiques et des études sectorielles fiables. Ce qui devrait mettre un terme aux fréquentes contradictions constatées au niveau de certaines informations publiées par différentes institutions au grand bonheur des investisseurs. Toutefois, l’information sera toujours tronquée à cause de la part de l’informel. «L’observatoire aura également pour objectif de servir la phase d’amorçage en faveur des PME et des TPE», signale Hamoumi. En effet, bien que détenteurs d’une bonne idée d’investissement, bon nombre d’investisseurs renoncent à concrétiser leur projet faute d’information sur les sources de financement. C’est la raison pour laquelle le futur observatoire est appelé à centraliser toute l’information sur les lignes de financement, les organismes de garantie sans oublier les programmes d’accompagnement des entreprises. Mieux encore, l’observatoire est appelé à déterminer la pertinence et l’impact des différents dispositifs de mise à niveau des entreprises. Autre particularité, l’observatoire n’aura pas vocation à financer les projets d’investissement lui-même, mais centralisera l’information relative à tous les financements existants, aussi bien nationaux qu’internationaux.
Reste à savoir si l’observatoire, qui prendra la forme d’une entité permanente, dotée d’un siège et des outils de travail, sera logée à la CGEM ou à l’Anpme. L’institution devra produire des informations statistiques et des études sectorielles fiables. Ce qui devrait mettre un terme aux fréquentes contradictions constatées au niveau de certaines informations publiées par différentes institutions au grand bonheur des investisseurs. Toutefois, l’information sera toujours tronquée à cause de la part de l’informel. «L’observatoire aura également pour objectif de servir la phase d’amorçage en faveur des PME et des TPE», signale Hamoumi. En effet, bien que détenteurs d’une bonne idée d’investissement, bon nombre d’investisseurs renoncent à concrétiser leur projet faute d’information sur les sources de financement. C’est la raison pour laquelle le futur observatoire est appelé à centraliser toute l’information sur les lignes de financement, les organismes de garantie sans oublier les programmes d’accompagnement des entreprises. Mieux encore, l’observatoire est appelé à déterminer la pertinence et l’impact des différents dispositifs de mise à niveau des entreprises. Autre particularité, l’observatoire n’aura pas vocation à financer les projets d’investissement lui-même, mais centralisera l’information relative à tous les financements existants, aussi bien nationaux qu’internationaux.
AccompagnementLa future institution aura également pour mission d’assurer l’accompagnement des entreprises au cours des multiples étapes de leur vie, depuis la création jusqu’à la transmission ou le dépôt de bilan. Des partenariats devraient être signés avec divers corps de métiers. L’objectif étant de permettre aux PME et TPE de bénéficier d’une diversité de services dans des conditions avantageuses. Certaines prestations pourraient être prises en charge telles que le diagnostic d’entreprise, l’élaboration du business plan ou encore la constitution d’un dossier de crédit.
Hassan EL ARIF
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