Les activités hors agriculture auraient, à l’inverse, continué de soutenir la croissance économique globale. De 4,6% au premier trimestre 2012, leur rythme d’évolution serait passé à 4,7% au deuxième trimestre et se situerait à 4,8% au troisième trimestre. Plus précisément, le deuxième trimestre 2012 aurait été marqué par :
- une poursuite du ralentissement de la croissance économique.
- une progression modérée de la demande mondiale adressée au Maroc .
- un maintien de la consommation et un ralentissement de l’investissement.
- et une légère hausse des prix à la consommation.
Progression modérée de la demande mondiale adressée au Maroc
Le ralentissement de l’activité au niveau mondial et la dégradation du climat des affaires en Europe, au deuxième trimestre 2012, se seraient reflétés au niveau de l’évolution de la demande étrangère adressée au Maroc qui n’aurait progressé que de 0,3%, en variation trimestrielle. Pour rappel, cette dernière a été moins dynamique (+0,4%) que le commerce mondial (+1,3%) au premier trimestre 2012, pénalisée par la situation économique défavorable de la zone euro, dont les importations n’ont progressé que de 0,1%.
Au troisième trimestre 2012, une croissance de 1,3%, en variation trimestrielle, du commerce mondial est prévue sous-tendue, essentiellement, par une légère amélioration des échanges des pays émergents et des importations des Etats-Unis et du Japon. Dans ce contexte externe relativement moins défavorable, la demande mondiale adressée au Maroc devrait progresser, au cours de la même période, à un rythme supérieur à celui enregistré au deuxième trimestre (+1,2% en variation trimestrielle).
Quant aux exportations de biens en valeur, hors effets saisonniers, elles auraient baissé de 1,7% en glissement trimestriel, au deuxième trimestre 2012, pâtissant du fléchissement de la demande pour certains produits, principalement, des biens d’équipement (fils et câbles électriques) et des produits bruts (phosphate brut). A l’inverse, les expéditions des biens de consommation (confection et bonneterie), des produits alimentaires et des composants électroniques se seraient inscrites en hausse. Pour leur part, les importations auraient fléchi, après deux trimestres successifs d’augmentation. Le recul de 4,1% des importations aurait été nourri aussi bien par la diminution des achats énergétiques que hors énergie, à l’exception des produits alimentaires. L’augmentation des acquisitions de ces derniers aurait été soutenue, en particulier, par celles du blé, du sucre et de l’orge.
La baisse plus marquée des importations par rapport aux exportations, au deuxième trimestre, se serait traduite par une amélioration du taux de couverture de 1,1 point, pour atteindre 47,7%, et par un allégement du déficit commercial de 6,2%, en variation trimestrielle.
Poursuite de la baisse des activités primaires
La valeur ajoutée agricole aurait fléchi de 9,8% au deuxième trimestre 2012, après une diminution de 8,3% au premier trimestre. Ces contre-performances incombent à la contraction de la production végétale, après trois années de bonnes performances. La production des trois principales céréales aurait baissé de 39,3% en comparaison avec l’année 2011. Le recul aurait concerné, essentiellement, l’orge, dont les rendements auraient descendu à 6,3 qx/ha, au lieu de 11,5 qx/ha une année auparavant. Les récoltes des agrumes et des légumineuses se seraient également contractées, en raison des perturbations climatiques ayant marqué la saison hivernale. Dans la filière animale, les effets de la sécheresse et l’augmentation des prix des aliments de bétail auraient continué de brider le développement des activités d’élevage. Néanmoins, l’accroissement des abattages, qui en résulterait, permettrait une augmentation de la production animale de prés de 4,6%, au terme de l’année 2012, contre 6,5%, une année plus tôt.
Quasi-stagnation de l’activité industrielle et Inflexion de la dynamique de la construction
Les industries de transformation hors raffinage auraient légèrement décéléré (-0,2%, en glissement trimestriel), au deuxième trimestre 2012. Cette situation a été confirmée par les anticipations moins optimistes des professionnels du secteur, dans le cadre de la dernière enquête de conjoncture du HCP, concernant la production et la demande, notamment, celles relatives aux IMME et aux industries de minéraux non métalliques, dont les valeurs ajoutées auraient baissé de 0,1% et de 0,6%, respectivement, en glissements trimestriels. En revanche, les industries agroalimentaires ainsi que le textile et le cuir auraient profité d’une reprise des exportations, affichant, respectivement, des hausses de 1,2% et de 0,4%, en glissements trimestriels. A noter que l’activité industrielle avait quasiment stagné (-0,1%), au premier trimestre 2012, sous l’effet, d’une part, d’un repli de 0,6% de la valeur ajoutée des IMME et, d’autre part, d’une hausse de 0,5% de l’agroalimentaire, en glissements trimestriels.
Les activités de construction, principal socle de la croissance économique au début 2012, auraient affiché, au deuxième trimestre 2012, une inflexion de leur dynamique, enclenchée à la mi- 2011. Les signes de ce ralentissement auraient été relevés au niveau de l’utilisation des matériaux de construction, en particulier du ciment, dont les ventes se seraient infléchies de 7,9% (hors effets saisonniers), en comparaison avec le premier trimestre 2012. La demande globale adressée au secteur aurait été, également, tempérée par le retrait des crédits immobiliers destinés aux promoteurs, tandis que ceux des ménages auraient maintenu leur tendance ascendante. Cette situation traduit, en partie, l’apaisement des tensions sur le marché de l’immobilier : l’évolution trimestrielle de l’indice des prix des actifs immobiliers s’est limitée, au premier trimestre 2012, à 0,2%, contre 0,9% un trimestre auparavant.
Dans l’ensemble, la valeur ajoutée du secteur aurait régressé de 0,3%, au deuxième trimestre, après une hausse de 3,1%, un trimestre auparavant, en variations trimestrielles. En rythme annuel, la progression aurait avoisiné 5,1%.
Toutefois, des aléas portant davantage sur le comportement des promoteurs immobiliers pourraient grever cette croissance, au troisième trimestre, notamment si leur concours au financement bancaire continuerait de se contracter, entraînant, ainsi, une baisse de leurs investissements.
Quant au secteur de la télécommunication, un retournement à la hausse aurait marqué son activité, au deuxième trimestre 2012. La valeur ajoutée du secteur, hors variations saisonnières, aurait progressé de 1,5%, en glissement trimestriel, dans un contexte de baisse continue des prix de la communication et d’une amélioration du parc des abonnés à l’internet. Cette reprise intervient après le repli de 1% enregistré au début de l’année, dû principalement à la régression de 1,9% du nombre des abonnés à la téléphonie fixe.
Après avoir été de 2,8% au premier trimestre 2012, la croissance économique nationale se serait située à 2,6%, au deuxième trimestre. Ce ralentissement aurait été attribuable à une contraction de 9,8% de la valeur ajoutée agricole, après une baisse de 8,3% un trimestre auparavant. Les activités hors agriculture auraient, à l’inverse, continué de soutenir la croissance économique globale. De 4,6% au premier trimestre 2012, leur rythme d’évolution serait passé à 4,7% au deuxième trimestre et se situerait à 4,8% au troisième trimestre. Plus précisément, le deuxième trimestre 2012 aurait été marqué par :
- une poursuite du ralentissement de la croissance économique ;
- une progression modérée de la demande mondiale adressée au Maroc ;
- un maintien de la consommation et un ralentissement de l’investissement ;
- et une légère hausse des prix à la consommation.
Progression modérée de la demande mondiale adressée au Maroc
Le ralentissement de l’activité au niveau mondial et la dégradation du climat des affaires en Europe, au deuxième trimestre 2012, se seraient reflétés au niveau de l’évolution de la demande étrangère adressée au Maroc qui n’aurait progressé que de 0,3%, en variation trimestrielle. Pour rappel, cette dernière a été moins dynamique (+0,4%) que le commerce mondial (+1,3%) au premier trimestre 2012, pénalisée par la situation économique défavorable de la zone euro, dont les importations n’ont progressé que de 0,1%.
Au troisième trimestre 2012, une croissance de 1,3%, en variation trimestrielle, du commerce mondial est prévue sous-tendue, essentiellement, par une légère amélioration des échanges des pays émergents et des importations des Etats-Unis et du Japon. Dans ce contexte externe relativement moins défavorable, la demande mondiale adressée au Maroc devrait progresser,
au cours de la même période, à un rythme supérieur à celui enregistré au deuxième trimestre (+1,2% en variation trimestrielle).
Quant aux exportations de biens en valeur, hors effets saisonniers, elles auraient baissé de 1,7% en glissement trimestriel, au deuxième trimestre 2012, pâtissant du fléchissement de la demande pour certains produits, principalement, des biens d’équipement (fils et câbles électriques) et des produits bruts (phosphate brut). A l’inverse, les expéditions des biens de consommation (confection et bonneterie), des produits alimentaires et des composants électroniques se seraient inscrites en hausse. Pour leur part, les importations auraient fléchi, après deux trimestres successifs d’augmentation. Le recul de 4,1% des importations aurait été nourri aussi bien par la diminution des achats énergétiques que hors énergie, à l’exception des produits alimentaires. L’augmentation des acquisitions de ces derniers aurait été soutenue, en particulier, par celles du blé, du sucre et de l’orge.
La baisse plus marquée des importations par rapport aux exportations, au deuxième trimestre, se serait traduite par une amélioration du taux de couverture de 1,1 point, pour atteindre 47,7%, et par un allégement du déficit commercial de 6,2%, en variation trimestrielle.
Poursuite de la baisse des activités primaires
La valeur ajoutée agricole aurait fléchi de 9,8% au deuxième trimestre 2012, après une diminution de 8,3% au premier trimestre. Ces contre-performances incombent à la contraction de la production végétale, après trois années de bonnes performances. La production des trois principales céréales aurait baissé de 39,3% en comparaison avec l’année 2011. Le recul aurait concerné, essentiellement, l’orge, dont les rendements auraient descendu à 6,3 qx/ha, au lieu de 11,5 qx/ha une année auparavant. Les récoltes des agrumes et des légumineuses se seraient également contractées, en raison des perturbations climatiques ayant marqué la saison hivernale. Dans la filière animale, les effets de la sécheresse et l’augmentation des prix des aliments de bétail auraient continué de brider le développement des activités d’élevage. Néanmoins, l’accroissement des abattages, qui en résulterait, permettrait une augmentation de la production animale de prés de 4,6%, au terme de l’année 2012, contre 6,5%, une année plus tôt.
Quasi-stagnation de l’activité industrielle et Inflexion de la dynamique de la construction
Les industries de transformation hors raffinage auraient légèrement décéléré (-0,2%, en glissement trimestriel), au deuxième trimestre 2012. Cette situation a été confirmée par les anticipations moins optimistes des professionnels du secteur, dans le cadre de la dernière enquête de conjoncture du HCP, concernant la production et la demande, notamment, celles relatives aux IMME et aux industries de minéraux non métalliques, dont les valeurs ajoutées auraient baissé de 0,1% et de 0,6%, respectivement, en glissements trimestriels. En revanche, les industries agroalimentaires ainsi que le textile et le cuir auraient profité d’une reprise des exportations, affichant, respectivement, des hausses de 1,2% et de 0,4%, en glissements trimestriels. A noter que l’activité industrielle avait quasiment stagné (-0,1%), au premier trimestre 2012, sous l’effet, d’une part, d’un repli de 0,6% de la valeur ajoutée des IMME et, d’autre part, d’une hausse de 0,5% de l’agroalimentaire, en glissements trimestriels.
Les activités de construction, principal socle de la croissance économique au début 2012, auraient affiché, au deuxième trimestre 2012, une inflexion de leur dynamique, enclenchée à la mi- 2011. Les signes de ce ralentissement auraient été relevés au niveau de l’utilisation des matériaux de construction, en particulier du ciment, dont les ventes se seraient infléchies de 7,9% (hors effets saisonniers), en comparaison avec le premier trimestre 2012. La demande globale adressée au secteur aurait été, également, tempérée par le retrait des crédits immobiliers destinés aux promoteurs, tandis que ceux des ménages auraient maintenu leur tendance ascendante. Cette situation traduit, en partie, l’apaisement des tensions sur le marché de l’immobilier : l’évolution trimestrielle de l’indice des prix des actifs immobiliers s’est limitée, au premier trimestre 2012, à 0,2%, contre 0,9% un trimestre auparavant.
Dans l’ensemble, la valeur ajoutée du secteur aurait régressé de 0,3%, au deuxième trimestre, après une hausse de 3,1%, un trimestre auparavant, en variations trimestrielles. En rythme annuel, la progression aurait avoisiné 5,1%. Toutefois, des aléas portant davantage sur le comportement des promoteurs pourraient grever cette croissance, au troisième trimestre, notamment si leur concours au financement bancaire continuerait de se contracter, entraînant, ainsi, une baisse de leurs investissements.
Quant au secteur de la télécommunication, un retournement à la hausse aurait marqué son activité, au deuxième trimestre 2012. La valeur ajoutée du secteur, hors variations saisonnières, aurait progressé de 1,5%, en glissement trimestriel, dans un contexte de baisse continue des prix de la communication et d’une amélioration du parc des abonnés à l’internet. Cette reprise intervient après le repli de 1% enregistré au début de l’année, dû principalement à la régression de 1,9% du nombre des abonnés à la téléphonie fixe.
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