Elle a signé deux partenariats avec des plateformes latino-américaines et africaines. Un point de vente sera ouvert au Marché central de Casablanca, avec l'aide d'un opérateur français.
Ce n’est pas un effet de mode. Le commerce équitable est en train de s’installer progressivement dans de nombreux pays industrialisés, en Europe et aux Etats-Unis. Actuellement, le marché mondial est estimé à 3,5 milliards d’euros (39 milliards de DH). Créée en 2004, la Plateforme marocaine du commerce équitable (PMCE) entend ainsi mettre à profit ce nouvel état d’esprit des consommateurs pour donner un coup de pouce à l’activité. L’ambition a été réaffirmée à l’occasion de son assemblée générale ordinaire qui s’est tenue le 16 juillet. C’est à cet égard que des partenariats avaient été signés à l’occasion du Forum social 2011 qui a eu lieu en février dernier à Dakar, d’un côté avec le Réseau latino-américain de commerce équitable (RELACE) et la Plateforme brésilienne de commerce juste et solidaire (Faces do Brasil), et, de l’autre, avec le Groupe africain du commerce équitable (GACE) qui réunit 5 associations de 5 pays différents. Ce dernier accord vise tout particulièrement à «mettre en place une réelle plateforme africaine pour un commerce équitable regroupant toutes les organisations». Une rencontre doit d’ailleurs se tenir au Maroc d’ici la fin de l’année, si toutefois le financement le permet.
Le réseau réunit 40 membres, personnes physiques et morales
Financée majoritairement par des bailleurs de fonds internationaux, comme par exemple les coopérations nationales étrangères, la PMCE, très présente dans le débat au Maroc grâce à sa collaboration avec le ministère des affaires économiques et générales, bénéficie également de quelques subventions des collectivités locales et des cotisations versées par ses adhérents. L’association compte une quarantaine de membres, dont une vingtaine d’associations ou des coopérations marocaines (il y a 5 PME créées par des MRE) et autant de personnes physiques. Largement tributaire de ces subventions, la PMCE met l’accent depuis sa création sur l’accompagnement des opérateurs. Ainsi a-t-elle accompagné 4 producteurs marocains (eau de rose, sacs en tissu ou encore arganier) en leur permettant de suivre des formations spécialisées, notamment sur la meilleure façon de commercialiser leurs produits. Dans le même esprit, la PMCE prévoit d’ailleurs d’ouvrir un point de vente au Marché central de Casablanca, avec l’aide d’un opérateur français dans le domaine.
Mais, pour cela, il faudra peut-être attendre que la réglementation évolue en différenciant précisément les produits du terroir, les produits issus de l’agriculture biologique et les produits du commerce équitable. Pour l’heure, le ministère des affaires économiques et générales planche toujours sur les textes. Et donc sur la prochaine création d’un label dédié à cette forme de commerce.
Le réseau réunit 40 membres, personnes physiques et morales
Financée majoritairement par des bailleurs de fonds internationaux, comme par exemple les coopérations nationales étrangères, la PMCE, très présente dans le débat au Maroc grâce à sa collaboration avec le ministère des affaires économiques et générales, bénéficie également de quelques subventions des collectivités locales et des cotisations versées par ses adhérents. L’association compte une quarantaine de membres, dont une vingtaine d’associations ou des coopérations marocaines (il y a 5 PME créées par des MRE) et autant de personnes physiques. Largement tributaire de ces subventions, la PMCE met l’accent depuis sa création sur l’accompagnement des opérateurs. Ainsi a-t-elle accompagné 4 producteurs marocains (eau de rose, sacs en tissu ou encore arganier) en leur permettant de suivre des formations spécialisées, notamment sur la meilleure façon de commercialiser leurs produits. Dans le même esprit, la PMCE prévoit d’ailleurs d’ouvrir un point de vente au Marché central de Casablanca, avec l’aide d’un opérateur français dans le domaine.
Mais, pour cela, il faudra peut-être attendre que la réglementation évolue en différenciant précisément les produits du terroir, les produits issus de l’agriculture biologique et les produits du commerce équitable. Pour l’heure, le ministère des affaires économiques et générales planche toujours sur les textes. Et donc sur la prochaine création d’un label dédié à cette forme de commerce.
2011-08-04
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