Bank Al-Maghrib a organisé le 23 juin, à Fès, une rencontre régionale de sensibilisation sur le financement des Petites et moyennes entreprises (PME), en partenariat avec la CGEM, l'Agence nationale pour la promotion de la petite et la moyenne entreprise (ANPME), le Groupement professionnel des banques du Maroc (GPBM) et la Caisse centrale de garantie (CCG). Cette rencontre organisée sur le thème «Pour un meilleur accompagnement de la PME au service du développement régional et de l'investissement», vise, selon El Hadi Chaibainou, directeur général du GPBM, à réfléchir à des solutions adéquates pour les difficultés auxquelles les PME sont confrontées, et sensibiliser sur les mesures prises pour faciliter l'accès des PME et des TPE au financement bancaire.
En effet, les PME sont soumises à différentes contraintes liées essentiellement à la fragilité des structures, aux moyens humains et techniques, à la maîtrise de l'évolution des marchés ainsi qu'à la formation, l'innovation et les pratiques managériales. Pour faire face à ces contraintes et faciliter l'accès des PME aux services financiers, Bank Al-Maghrib a prévu plusieurs actions.
Nabil Badr, représentant de Bank Al-Maghrib, a indiqué lors de son intervention, que Bank Al-Maghrib ambitionne d'assurer une transparence renforcée vis-à-vis de sa clientèle par le biais de l'affichage des conditions bancaires, la transparence et la lisibilité des relevés de compte et l'ouverture des comptes pour des rapports équilibrés et des engagements clairs des parties.
M. Badr a ajouté que Bank Al-Maghrib a mis en place un système de standardisation des éléments minimum d'information à fournir par les entreprises et a incité les établissements de crédit à mettre en place des outils modernes d'analyse des risques en vue d'une meilleure visibilité sur les risques et une tarification appropriée selon le profil de risque de chaque entreprise.
Pour sa part, Mohamed Touimi Benjelloun, représentant du GPBM, a expliqué que l'accompagnement des PME s'avère une nécessité vu que les PME qui constituent 95% de l'ensemble des entreprises marocaines jouent un rôle moteur dans le développement du Maroc. Et les chiffres affirment ce constat : 40% de la production nationale, 30% des exportations nationales, 50% de l'emploi, 20% de la valeur ajoutée et 50% de l'investissement privé.
A cet effet, les PME affichent plusieurs attentes à l'égard des banques. «Les PME exigent des banques une offre de services bancaires, globale, flexible, innovatrice et compétitive, une prise en charge personnalisée, un service fiable et de qualité avec une efficience dans le conseil, et une célérité dans le traitement des dossiers», a précisé M. Benjelloun ajoutant que les banques exigent de leur part que les PME aient plus de transparence, de visibilité d'organisation et de respect des conditions bancaires pour réussir les mesures d'accompagnement prévues par les établissements bancaires.
Par ailleurs, les programmes destinés à soutenir les PME comme Moussanada et Imtiaz ont été au centre de l'intervention de Mohamed Bahami, représentant de l'ANPME. Ainsi, le programme Imtiaz qui est arrivé à sa 3e édition permet aux PME à fort potentiel de concrétiser leurs projets de développement et les accompagne pour atteindre des paliers supérieurs de chiffres d'affaires, de valeur ajoutée et de rentabilité en leur octroyant une prime correspondant à 20 % de l'investissement total plafonnée à 5 MDH.
Quant au programme Moussanada, il permet d'améliorer la productivité de 500 PME/an, de renforcer leurs facteurs de compétitivité en termes notamment de coût, de délai et de qualité ainsi qu'accélérer l'usage des technologies de l'information.
Le deuxième pilier est destiné au rengineering des processus alors que le troisième concerne le redéploiement régional.
http://www.lematin.ma
En effet, les PME sont soumises à différentes contraintes liées essentiellement à la fragilité des structures, aux moyens humains et techniques, à la maîtrise de l'évolution des marchés ainsi qu'à la formation, l'innovation et les pratiques managériales. Pour faire face à ces contraintes et faciliter l'accès des PME aux services financiers, Bank Al-Maghrib a prévu plusieurs actions.
Nabil Badr, représentant de Bank Al-Maghrib, a indiqué lors de son intervention, que Bank Al-Maghrib ambitionne d'assurer une transparence renforcée vis-à-vis de sa clientèle par le biais de l'affichage des conditions bancaires, la transparence et la lisibilité des relevés de compte et l'ouverture des comptes pour des rapports équilibrés et des engagements clairs des parties.
M. Badr a ajouté que Bank Al-Maghrib a mis en place un système de standardisation des éléments minimum d'information à fournir par les entreprises et a incité les établissements de crédit à mettre en place des outils modernes d'analyse des risques en vue d'une meilleure visibilité sur les risques et une tarification appropriée selon le profil de risque de chaque entreprise.
Pour sa part, Mohamed Touimi Benjelloun, représentant du GPBM, a expliqué que l'accompagnement des PME s'avère une nécessité vu que les PME qui constituent 95% de l'ensemble des entreprises marocaines jouent un rôle moteur dans le développement du Maroc. Et les chiffres affirment ce constat : 40% de la production nationale, 30% des exportations nationales, 50% de l'emploi, 20% de la valeur ajoutée et 50% de l'investissement privé.
A cet effet, les PME affichent plusieurs attentes à l'égard des banques. «Les PME exigent des banques une offre de services bancaires, globale, flexible, innovatrice et compétitive, une prise en charge personnalisée, un service fiable et de qualité avec une efficience dans le conseil, et une célérité dans le traitement des dossiers», a précisé M. Benjelloun ajoutant que les banques exigent de leur part que les PME aient plus de transparence, de visibilité d'organisation et de respect des conditions bancaires pour réussir les mesures d'accompagnement prévues par les établissements bancaires.
Par ailleurs, les programmes destinés à soutenir les PME comme Moussanada et Imtiaz ont été au centre de l'intervention de Mohamed Bahami, représentant de l'ANPME. Ainsi, le programme Imtiaz qui est arrivé à sa 3e édition permet aux PME à fort potentiel de concrétiser leurs projets de développement et les accompagne pour atteindre des paliers supérieurs de chiffres d'affaires, de valeur ajoutée et de rentabilité en leur octroyant une prime correspondant à 20 % de l'investissement total plafonnée à 5 MDH.
Quant au programme Moussanada, il permet d'améliorer la productivité de 500 PME/an, de renforcer leurs facteurs de compétitivité en termes notamment de coût, de délai et de qualité ainsi qu'accélérer l'usage des technologies de l'information.
La PME au cœur de la stratégie de la CCG
La Caisse centrale de garantie (CCG) donne une grande importance aux PME dans le cadre de sa stratégie 2009-2012. Cet établissement qui garantit 50% à 85% des crédits bancaires vise à assurer un meilleur financement aux PME en suivant 3 piliers. Le premier est destiné à offrir des produits qui couvrent le cycle allant de la création à la consolidation en passant par la modernisation à travers une offre générique, des modes de financement multiples, un paramétrage adapté en plus d'une offre de cofinancement à des conditions avantageuses orientée vers les secteurs prioritaires.Le deuxième pilier est destiné au rengineering des processus alors que le troisième concerne le redéploiement régional.
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