La compagnie nationale Royal Air Maroc (RAM), profondément attachée à la coopération Sud/ Sud, a contribué activement au développement de l'activité du transport aérien dans le continent africain, a souligné lundi à Marrakech, M. Driss Benhima, président directeur général de la RAM.
La compagnie assure actuellement 24 dessertes en direction de la région sub-saharienne, et ce malgré les restrictions toujours en vigueur dans certaines régions, a indiqué M. Benhima qui s'exprimait à l'ouverture de la 43-ème assemblée générale de l'Association africaine des compagnies aériennes (AFRAA), un événement placé sous le patronage du roi Mohammed VI.
Le Royaume a impulsé, depuis longtemps déjà, une politique volontariste d'échanges et de coopération privilégiée avec l'Afrique sub-saharienne qui s'est traduite par des investissements directs dans nombre de secteurs, a-t-il rappelé, notant l'implication de la RAM dans cette dynamique.
M. Benhima, également président de l'AFRAA, a précisé que le transport aérien se veut un facteur d'accroissement des échanges entre les Etats, un secteur vital qui représente, pour l'économie des pays africains, un levier majeur de développement, un vecteur du tourisme de masse et particulièrement de désenclavement, outre le fait qu'il sert de pourvoyeur d'emplois pour le continent.
Au sujet de la libéralisation du secteur du transport aérien, il a fait savoir qu'après avoir vécu à l'ombre des protections gouvernementales ces dernières décennies, les compagnies sont exposées, aujourd'hui, aux forces et mécanismes des marchés, à mesure que s'étend la globalisation de l'économie mondiale.
"Le processus de libéralisation est aujourd'hui irréversible, du fait de la mondialisation des échanges et, depuis l'avènement du phénomène de privatisation, de consolidation et de l'exposition du transport aérien aux lois des marchés, l'activité de l'industrie aéronautique ne peut désormais se baser que sur des considérations de rentabilité, à l'instar des autres secteurs d'activités", a-t-il dit.
M. Benhima a, dans ce cadre, donné un aperçu général sur le processus de libéralisation engagé par le Royaume, et qui s'est soldé par la conclusion de l'accord de l'Open Sky avec l'Union Européenne, rappelant que ce processus a conduit Royal Air Maroc à relever le défi de la compétitivité, et ce au bénéfice des usagers et de la nécessité d'accroître le flux touristique pour le Maroc.
Et de poursuivre que la libéralisation engagée au Maroc, s'est traduite par un changement important au niveau de l'environnement concurrentiel de Royal Air Maroc.
Tout en mettant l'accent sur la conjoncture économique internationale morose, M. Benhima a fait observer que la RAM a dû adopter une batterie de mesures pour y faire face.
La compagnie a réussi à doubler son trafic, moderniser sa flotte, à élargir son réseau de vols et à faire de Casablanca une véritable plateforme stratégique (Hub) pour les vols entre l'Afrique et l'Europe, a-t-il relevé.
"Actuellement, la RAM a décidé de s'attaquer aux handicaps qui grèvent sa compétitivité. Elle a ainsi décidé de se recentrer sur son coeur de métier, en cédant certaines de ses filiales, modernisant sa flotte, grâce à un programme ambitieux d'investissement évalué à 9,3 milliards de dirhams (MMDH) pour les cinq années à venir et en optimisant sa productivité", a-t-il expliqué.
De même, un programme de rationalisation de ses ressources est engagé pour diminuer l'écart avec ses concurrents à travers une baisse des charges annuelles de plus d'un MMDH d'économies par an.
De son côté, le secrétaire général de l'AFRAA, M. Elijah Chingosho s'est félicité de la tenue, pour la première fois au Maroc, de cette assemblée annuelle, mettant en avant les avantages de la libéralisation du transport aérien en Afrique, un continent à fort potentiel de développement.
Il a cité, à titre d'exemple, l'expérience réussie du Royaume en matière de libéralisation, telle qu'illustrée par la RAM en tant que compagnie des plus florissantes à l'échelle africaine qui a su assurer son développement en dépit d'une conjoncture marquée par une rude concurrence.
Pour sa part, le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA), Tony Tyler a mis en avant le rôle de l'aviation dans la création de richesses, le rapprochement entre les peuples, et la promotion des échanges culturels et économiques.
Il a passé en revue une série de priorités pour le continent africain dans ce domaine, entre autres, l'impératif de renforcer le contrôle et la sécurité aérienne et aéroportuaire, le développement des infrastructures aéroportuaires, l'amélioration de la qualité des différents services en rapport avec ce secteur, et l'encouragement de la formation des ressources humaines.
Placé sous le thème "Comment saisir les opportunités de croissance ensemble en Afrique", cet événement de deux jours réunit près de 350 participants, dont de hauts dirigeants des 45 compagnies membres de ladite association, ainsi que des représentants des organismes internationaux, dont l'OACI, la CEA, la CAFAC, la Banque mondiale, l'UE, l'IATA, l'AACO (Associations Régionales des Transporteurs Aériens Internationale et Arabe).
Cette assemblée se propose d'analyser les opportunités et défis qui se posent à cette industrie à l'échelle africaine, avec comme objectif de tracer les trajectoires futures, expliquent les organisateurs, soulignant que les débats porteront particulièrement sur les moyens à mettre en oeuvre pour la réalisation des objectifs de croissance du transport aérien en Afrique.
La compagnie assure actuellement 24 dessertes en direction de la région sub-saharienne, et ce malgré les restrictions toujours en vigueur dans certaines régions, a indiqué M. Benhima qui s'exprimait à l'ouverture de la 43-ème assemblée générale de l'Association africaine des compagnies aériennes (AFRAA), un événement placé sous le patronage du roi Mohammed VI.
Le Royaume a impulsé, depuis longtemps déjà, une politique volontariste d'échanges et de coopération privilégiée avec l'Afrique sub-saharienne qui s'est traduite par des investissements directs dans nombre de secteurs, a-t-il rappelé, notant l'implication de la RAM dans cette dynamique.
M. Benhima, également président de l'AFRAA, a précisé que le transport aérien se veut un facteur d'accroissement des échanges entre les Etats, un secteur vital qui représente, pour l'économie des pays africains, un levier majeur de développement, un vecteur du tourisme de masse et particulièrement de désenclavement, outre le fait qu'il sert de pourvoyeur d'emplois pour le continent.
Au sujet de la libéralisation du secteur du transport aérien, il a fait savoir qu'après avoir vécu à l'ombre des protections gouvernementales ces dernières décennies, les compagnies sont exposées, aujourd'hui, aux forces et mécanismes des marchés, à mesure que s'étend la globalisation de l'économie mondiale.
"Le processus de libéralisation est aujourd'hui irréversible, du fait de la mondialisation des échanges et, depuis l'avènement du phénomène de privatisation, de consolidation et de l'exposition du transport aérien aux lois des marchés, l'activité de l'industrie aéronautique ne peut désormais se baser que sur des considérations de rentabilité, à l'instar des autres secteurs d'activités", a-t-il dit.
M. Benhima a, dans ce cadre, donné un aperçu général sur le processus de libéralisation engagé par le Royaume, et qui s'est soldé par la conclusion de l'accord de l'Open Sky avec l'Union Européenne, rappelant que ce processus a conduit Royal Air Maroc à relever le défi de la compétitivité, et ce au bénéfice des usagers et de la nécessité d'accroître le flux touristique pour le Maroc.
Et de poursuivre que la libéralisation engagée au Maroc, s'est traduite par un changement important au niveau de l'environnement concurrentiel de Royal Air Maroc.
Tout en mettant l'accent sur la conjoncture économique internationale morose, M. Benhima a fait observer que la RAM a dû adopter une batterie de mesures pour y faire face.
La compagnie a réussi à doubler son trafic, moderniser sa flotte, à élargir son réseau de vols et à faire de Casablanca une véritable plateforme stratégique (Hub) pour les vols entre l'Afrique et l'Europe, a-t-il relevé.
"Actuellement, la RAM a décidé de s'attaquer aux handicaps qui grèvent sa compétitivité. Elle a ainsi décidé de se recentrer sur son coeur de métier, en cédant certaines de ses filiales, modernisant sa flotte, grâce à un programme ambitieux d'investissement évalué à 9,3 milliards de dirhams (MMDH) pour les cinq années à venir et en optimisant sa productivité", a-t-il expliqué.
De même, un programme de rationalisation de ses ressources est engagé pour diminuer l'écart avec ses concurrents à travers une baisse des charges annuelles de plus d'un MMDH d'économies par an.
De son côté, le secrétaire général de l'AFRAA, M. Elijah Chingosho s'est félicité de la tenue, pour la première fois au Maroc, de cette assemblée annuelle, mettant en avant les avantages de la libéralisation du transport aérien en Afrique, un continent à fort potentiel de développement.
Il a cité, à titre d'exemple, l'expérience réussie du Royaume en matière de libéralisation, telle qu'illustrée par la RAM en tant que compagnie des plus florissantes à l'échelle africaine qui a su assurer son développement en dépit d'une conjoncture marquée par une rude concurrence.
Pour sa part, le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (IATA), Tony Tyler a mis en avant le rôle de l'aviation dans la création de richesses, le rapprochement entre les peuples, et la promotion des échanges culturels et économiques.
Il a passé en revue une série de priorités pour le continent africain dans ce domaine, entre autres, l'impératif de renforcer le contrôle et la sécurité aérienne et aéroportuaire, le développement des infrastructures aéroportuaires, l'amélioration de la qualité des différents services en rapport avec ce secteur, et l'encouragement de la formation des ressources humaines.
Placé sous le thème "Comment saisir les opportunités de croissance ensemble en Afrique", cet événement de deux jours réunit près de 350 participants, dont de hauts dirigeants des 45 compagnies membres de ladite association, ainsi que des représentants des organismes internationaux, dont l'OACI, la CEA, la CAFAC, la Banque mondiale, l'UE, l'IATA, l'AACO (Associations Régionales des Transporteurs Aériens Internationale et Arabe).
Cette assemblée se propose d'analyser les opportunités et défis qui se posent à cette industrie à l'échelle africaine, avec comme objectif de tracer les trajectoires futures, expliquent les organisateurs, soulignant que les débats porteront particulièrement sur les moyens à mettre en oeuvre pour la réalisation des objectifs de croissance du transport aérien en Afrique.