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Le Maroc ne connaît pas de crise de croissance économique mais plutôt une crise d'équilibres économiques, a affirmé le ministre de l'Economie et des finances, Nizar Baraka. Il a relevé que le gouvernement veille à maintenir le déficit à moins de 6% pour éviter toute répercussion sur l'investissement et l'emploi.
Invité à l'émission “Moubachara Maâkoum”, diffusée mercredi soir
par la chaîne de télévision 2M, M. Baraka a tenu à préciser que le
Maroc ne connaît pas de crise de croissance économique mais plutôt une
crise d'équilibres économiques.
Le ministre a noté que le gouvernement veille à créer un équilibre macro-économique fondé sur la réduction du déficit financier, en prenant en compte les équilibres sociaux, citant à cet égard certaines initiatives sociales prises par l'Etat dont la création du Fonds de cohésion sociale, du régime d'assistance médicale RAMED et du programme d'appui à la scolarisation Tayssir.
http://www.aufaitmaroc.com/economieLe ministre a noté que le gouvernement veille à créer un équilibre macro-économique fondé sur la réduction du déficit financier, en prenant en compte les équilibres sociaux, citant à cet égard certaines initiatives sociales prises par l'Etat dont la création du Fonds de cohésion sociale, du régime d'assistance médicale RAMED et du programme d'appui à la scolarisation Tayssir.
Le commerce extérieur requiert une attention particulière
Par
ailleurs, le ministre a fait part de véritables problématiques
structurelles liées à la compétitivité quant aux exportations marocaines
et à l'ouverture de l'économie nationale. Ceci a conduit à une
augmentation des importations ramenant le déficit commercial à un niveau
record. Il a précisé qu'au cours des 10 dernières années, les
exportations ont doublé une seule fois. Ceci a conduit à un important
déficit au niveau de la balance des paiements qui s'est répercuté, à son
tour, sur la baisse des avoirs extérieurs de devise ayant impacté la
liquidité et la masse monétaire.
Nizar Baraka rassure sur la crise de confiance
M.
Baraka a assuré qu'il n'y avait pas de crise de confiance dans la
politique économique au Maroc. Il a ajouté que l'investissement
extérieur a connu, au cours de cette année, une hausse de 4%, à la
différence de l'année dernière, où il a connu un recul de 25%. Selon
lui, la Ligne de Précaution et de Liquidité (LPL) de 6,2 milliards de
dollars, ouverte par le Fonds Monétaire International (FMI) en faveur du
Maroc, témoigne de cette confiance.
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