mercredi 3 octobre 2012

Les pays voisins jalousent notre croissance

Dernière mise à jour :

Le ministre délégué chargé du Budget, Idriss El Azami El Idrissi, a affirmé que le Maroc vit, malgré la conjoncture internationale difficile, une croissance que certains pays voisins envient, s'élevant à 4,7% du PIB non agricole.

Interpellé dans un entretien publié lundi par le quotidien Le Matin sur la croissance que connaît l'économie nationale, M. El Azami a martelé que le Maroc a réussi à contrer les effets de la conjoncture internationale difficile. Cette résiliance à la crise économique mondiale a permis au pays de réaliser une croissance de 4,7% du PIB non agricole, que nombre de pays voisins nous envient.
M. El Azami a indiqué que l'économie marocaine dispose d'une dynamique interne, due notamment aux réformes lancées ces dernières années et aux projets mis en place.
Le ministre a expliqué, entre autres, que le gouvernement a agi sur le volet social à travers des mesures ayant touché le monde rural. Le but demeure la promotion de la demande intérieure afin de compenser la contraction de la demande étrangère, rongée par la récession qui frappe de plein fouet l'Union européenne notamment.
M. El Azami refute l'idée d'un budget d'austerité
Pour ce qui est du budget 2013, M. El Azami a fermement précisé qu'il ne s'agit pas d'un budget d'austérité, mais que le rétablissement des équilibres macroéconomiques y constitue un volet important.
“Le gouvernement s'attelle de manière sérieuse sur ce volet qui conditionne l'investissement public, la politique sociale ainsi que la crédibilité du gouvernement vis-à-vis des citoyens et de la communauté internationale. Le projet de loi de finances 2013 sera celui de la compétitivité de l'entreprise, de l'emploi et du rééquilibrage social et spatial.”
Idriss El Azami El Idrissi, ministre délégué chargé du Budget.
Quant au taux de croissance escompté, M. El Azami a expliqué que, dans le cadre du budget 2013, plusieurs scénarios ont été élaborés en fonction de l'année agricole et de la conjoncture internationale. Il a estimé, toutefois, que ce taux devrait se situer entre 4 et 5%.

http://www.aufaitmaroc.com/economie

 

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